Pourquoi Youval Carmi, le marchand de falafel nous a-t-il tant émus ? Parce qu’en fait, nous sommes tous dans la même galère. Chaque matin, depuis deux mois, on se réveille en se demandant : »Est-ce que je n’ai pas rêvé ? Ce qui nous arrive est-il bien réel ?
À présent on nous permet à nouveau de sortir et de travailler, mais voilà, ce n’est pas si évident, c’est même compliqué, comme après une guerre !
Est-ce possible qu’à cause d’un virus invisible et pernicieux, un million d’israéliens soient devenus des « Carmi Falafel », sans véritables ressources, avec un avenir incertain ? Les pleurs de Youval Hameboulbal nous ont touchés car un actif sur quatre en Israël se retrouve dans une situation identique, de retour à la case départ, à 30, 40, 50 ou même 60 ans.
Vous allez me dire « estime-toi heureux d’être en bonne santé », et vous avez raison. Vous allez ajouter, « dis merci que tes parents se portent bien », c’est vrai aussi, « d’être en Israël et pas en Europe ou aux États Unis », et là je m’incline à nouveau. Mais comme le dit si justement notre nouveau porte-parole Carmi, il faut nourrir notre famille, payer la mashkenta, et préserver notre kavod d’homme…
Or, c’est pour le moment quasiment impossible et pour de nombreuses raisons.
Deux millions de personnes âgées ou plus fragiles sont immobilisées chez elles, et donc ne consomment pratiquement plus. Un millions de foyers sont en mode chômage, ou tout au moins en pause à durée indéterminée. Rajoutez à cela des milliers de personnes, patrons, indépendants, à l’arrêt complet dans certains secteurs spécialisés, car plus de tourisme, plus de voyages, plus de spectacles, plus de publicité, etc…
Les artistes chantent chez eux, les comiques jouent sur leur balcon, les journalistes écrivent de leur clavier, tous face à un petit écran, prestation offerte
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Allons, ne nous démoralisons pas ! La machine va juste mettre un certain temps à se remettre en marche. Il nous faudra à tous de la patience, de la compréhension et surtout de l’entraide.
Allons, ne nous démoralisons pas ! La machine va juste mettre un certain temps à se remettre en marche. Il nous faudra à tous de la patience, de la compréhension et surtout de l’entraide.
Soyons plus calmes et ouverts à l’autre, c’est la seule chose qui pourra nous sauver.
Je suis conscient de ma chance et je remercie tous les matins notre Premier ministre Netanyahou, car il nous a sauvé la vie par sa vision clairvoyante, quasiment prophétique, et son action sans cesse réactualisée depuis le 15 mars…
Encore une note d’espoir dans ce brouillard épais : Dans quelques mois, quand tout cela sera derrière nous, préparons-nous à un grand bouleversement, d’une autre dimension. Non, je n’ai pas la prétention d’annoncer la venue du Mashiah, disons juste que je sens un vent de geoula : l’alya massive des Juifs du monde entier… Ce que l’on attendait depuis la création de l’État d’Israël va se concrétiser enfin. Les Juifs du monde arrivent, bientôt sur leur terre, beYahad !
Yom Haatsmaout Sameah
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