REMANIEMENT. Les élections municipales bouclées, Emmanuel Macron va s'employer à lancer l'acte 2 de son quinquennat, avec un chamboulement annoncé dans la liste des ministres du gouvernement. Un remaniement ministériel qu'on annonce d'ampleur pour reprendre la main...
[Mis à jour le 29 juin 2020 à 15h48] Après les élections municipales, place au remaniement. Emmanuel Macron prépare un renouvellement d'ampleur de son équipe gouvernementale, après le verdict des urnes de ce dimanche. Un verdict très sévère pour La République en Marche qui ne parvient pas à s'implanter localement et enregistre des revers cuisants dans des villes qui avaient voté Macron en 2017, comme à Paris. Le chef de l'Etat devra aussi prendre en compte la vague écolo sans précédent qui a déferlé sur la France lors de ces municipales 2020 et trouver une réponse à l'abstention historique enregistrée, du jamais vu depuis le début de la Ve République.
C'est dans ce contexte en tout cas que va s'inscrire le remaniement ministériel qui se prépare à l'Elysée, avec la volonté pour Emmanuel Macron de reprendre la main et de lancer l'acte 2 de son quinquennat après la crise des gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites et la crise sanitaire qui a contraint le pays à un long confinement.
Le chef de l'Etat a commencé à réfléchir à l'après en recevant ce lundi matin, à la première heure, son Premier ministre Edouard Philippe, fraîchement réélu dans sa ville du Havre. L'objectif très probablement était de connaître ses intentions sur son avenir à Matignon. Rien n'a évidemment fuité sur cette rencontre, mais dans ce remaniement qu'on annonce d'ampleur, la question du chef d'orchestre sera sans doute l'une des plus cruciales. Selon un sondage Harris Interactive réalisé ce dimanche 28 juin après la victoire d'Edouard Philippe à l'issue des municipales au Havre, 55 % des Français souhaiteraient qu'il reste à la tête du gouvernement.
Hasard du calendrier, le chef de l'Etat s'est aussi exprimé ce lundi devant les membres de la Convention citoyenne pour le climat. L'occasion de donner des gages aux écologistes en reprenant une grande partie des mesures proposées par les 150 Français triés sur le volet pour composer cette nouvelle assemblée, a qui il a assuré notamment qu'il allait apporter des "réponses fortes" aux attentes sur l'environnement.
Plusieurs scénarios sur la table pour ce remaniement
Selon les confidences de l'entourage du président de la République aux journalistes politiques, l'annonce du remaniement ministériel aura lieu entre fin juin et le 14 juillet. Emmanuel Macron fera une nouvelle allocution devant les Français pour l'expliquer et sans doute indiquer s'il compte nommer un nouveau Premier ministre ou non. Mais d'ici là, il s'agira de savoir quel remaniement veut mettre en place le chef de l'Etat.
Deux option semblent s'offrir à lui pour réellement renverser la table : un remaniement de renouvellement avec l'arrivée de nouveau visages, notamment issus de la société civile, ou un remaniement qui aboutirait à un gouvernement d'ouverture et d'union nationale, avec le recrutement de figures de la droite et de la gauche, capables de travailler ensemble au redressement du pays après la crise sanitaire et économique du coronavirus. La première option a déjà été choisie en 2017 avec, on le sait désormais, plus ou moins de succès. De l'anonymat quasi total d'un certain nombre de ministres aux cas délicats de Nicolas Hulot ou d'Agnès Buzyn, l'expérience pourrait pousser à une logique différente en 2020.
Edouard Philippe va-t-il rester Premier ministre ?
C'est bien la plus importantes des interrogations que pose le remaniement qui se prépare. Edouard Philippe peut-il garder les clés de Matignon si le chef de l'Etat veut impulser un nouvel élan ? Est-il le mieux placer, lui qui vient d'être réélu au Havre, pour incarner un nouveau souffle ou une nouvelle vision ? Il semblerait que le Premier ministre lui-même soit conscient que ce genre d'exercice implique naturellement que soit écarté le chef du gouvernement. "Si [le président de la République] pense, après l'élection municipale, que je dois continuer ma mission à Matignon, j'assumerai mes responsabilités.
Il sait qui je suis, ce que j'incarne, ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. S'il pense que quelqu'un d'autre est plus utile, je respecterai son choix en toute loyauté", a-t-il déclaré à Paris Normandie le 16 juin, laissant entendre qu'il pouvait très bien, compte tenu de son profil et de ce qu'il "ne peut pas faire", ne pas être l'homme de la situation.
Edouard Philippe, de retour dans sa ville du Havre, martèle depuis des semaines qu'il "aime être maire". Selon Le Monde, il confie parfois à ses interlocuteurs, qu'il sait un peu bavards : "J'ai hâte de revoir la mer". Reste que l'actuel chef du gouvernement bénéficie actuellement d'une cote de popularité remarquable pour un Premier ministre en fonction et ses proches laissent entendre qu'Emmanuel Macron a tout intérêt à le garder à ses côtés.
"Le président a besoin de lui. Il est suffisamment renforcé pour dire 'Je prends le job ou je ne le prends pas'. Si le président lâche dans la nature un objet politique qui commence à prendre corps, qu'est-ce qu'il se passe à deux ans de la présidentielle ?", s'interroge un membre de l'entourage du Normand auprès du Monde.
Et si Edouard Philippe quittait Matignon ? Le grand bingo du remaniement est déjà en cours dans la presse pour envisager d'éventuels remplaçants. Le nom qui circule le plus est peut être celui de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères qui présente l'avantage de venir de la gauche et qui pourrait donc incarner un "virage social" du quinquennat. Bruno Le Maire, hyperactif depuis le début du déconfinement à l'Economie, incarnerait pour sa part un gouvernement de combat pour la relance... Mais les pistes sont variées. Selon Le Canard enchaîné et L'Opinion, la ministre des Armées Florence Parly pourrait elle aussi succéder à Edouard Philippe et devenir la 2e femme, après Edith Cresson, à diriger le gouvernement.
Qui sont les nouveaux ministres potentiels ?
Il faut sans doute compter sur quelques nominations surprises lors du remaniement à venir. Selon les confidences d'une "source au sein de l'exécutif" au Monde, "le président souhaite un élargissement de son assise politique", ce qui laisse entendre qu'il est prêt à confier des portefeuilles à des personnalités issues d'autres rangs que LREM.
Auprès du Journal du Dimanche, le président du groupe macroniste du Sénat, François Patriat, estime qu'Emmanuel Macron aura besoin pour les deux prochaines années de "personnes qui inspirent confiance". Le sénateur évoque l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve et l'ancienne ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet. L'option d'un retour de Manuel Valls semble quant à elle farfelue, même si l'ancien Premier ministre ne tarît jamais d'éloge envers l’actuel chef de l'Etat.
Le Monde, qui s'appuie aussi sur des commentaires de proches du président, indique que le chef de l'Etat veut dans la nouvelle équipe ministérielle des élus locaux, comme des maires populaires et qui affichent un bon bilan, comme Benoist Apparu, maire de Châlons-en-Champagne ou Christophe Béchu, maire d'Angers. Les noms de Christian Estrosi et de Jean-Luc Moudenc ont aussi circulé ces dernières semaines. Depuis les municipales, celui de Mathieu Klein, homme de gauche jugé "Macron-compatible" et élu maire de Nancy, revient lui aussi quand il s'agit de spéculer sur ce remaniement. Ce dernier avait refusé un maroquin en 2018 pour "privilégier ses mandats locaux".
Mais Emmanuel Macron pourrait aller jusqu'à "chasser" des députés de droite, soit Macron-compatibles, soit susceptibles de travailler avec Edouard Philippe si celui-ci restait en place. L'élu de l'Ain Damien Abad et celui de l'Yonne Guillaume Larrivé sont cités. Chez LREM, peu de parlementaires semblent en revanche en mesure d'endosser le costume de ministre, comme le président du groupe de la majorité à l'Assemblée Gilles Le Gendre l'avait maladroitement souligné dans un courrier adressé à l'Elysée et qui a fuité dans Marianne au printemps. La députée LREM de Paris Olivia Grégoire et celle des Yvelines Aurore Bergé présentent toutes les deux l'avantage d'être des macronistes de la première heure, incarnant encore une forme de renouvellement du personnel politique.
Leur recrutement aurait en outre l'avantage de jouer en faveur de la parité, qui n'est toujours pas chose aisée lors d'un remaniement en 2020. A gauche, le casting semble encore plus difficile. Seul le nom de Jérôme Guedj, ancien député socialiste de l'Essonne, proche du ministre de la Santé Olivier Véran, est pour l'instant évoqué.
Restent les personnalités de la société civile ou n'ayant pas (encore) été mises sous les projecteurs de l'arène politique. Jean Castex, haut-fonctionnaire et élu local, qui s'est illustré en tant que "Monsieur déconfinement" ces derniers mois, est de ceux-là. Grand connaisseur des rouages du système de santé, il est aussi présenté comme un expert de la sécurité, susceptible de succéder à Christophe Castaner à l'Intérieur. Il avait d'ailleurs déjà été cité au moment du départ de Gérard Collomb avec fracas de la place Beauvau en 2018. Clément Beaune, conseiller Europe d'Emmanuel Macron, pourrait lui aussi sortir des coulisses pour entrer sur le devant de la scène.
Qui sont les ministres sur le départ ?
La machine à spéculations est déjà bien lancée et la presse relaie depuis quelques jours des rumeurs sur les membres du gouvernement que l'on dit sur la sellette. Pour le Journal du Dimanche, quatre ministres de premier plan pourraient être écartées : la garde des Sceaux, Nicolle Belloubet, la ministre de l'Ecologie, Elisabeth Borne, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. Ce dernier apparaît de plus de plus affaibli, et pourrait payer sa gestion très critiquée des manifestations de colère contre les violences policières. Le même journal assure que Franck Riester est très affaibli et qu'il est probable que Sibeth Ndiaye quitte son poste de porte-parole pour de nouvelles fonctions. Frédérique Vidal à l'Enseignement supérieur et Annick Girardin à l'Outre-mer seraient aussi sur le départ.
Qui sont les ministres sûrs de rester ?
Certains ministres font à l'inverse figure d'indéboulonnables bras droits, comme Bruno Le Maire (Economie), qui s'est d'ores et déjà positionné pour Matignon avec de nombreuses interventions en marge de la crise provoquée par le coronavirus. Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Olivier Véran (Santé) ou Jean-Michel Blanquer (Education) bénéficieraient eux aussi d'une position privilégiée, même s ce dernier a été très critiqué lors de la reprise de l'école après le confinement . Il est probable qu'Emmanuel Macron les confirme à leur poste ou les garde dans la nouvelle équipe. Gérarld Darmanin et Marlène Schiappa, qui ont récemment fait savoir par voie de presse qu'ils espéraient en faire encore davantage au sein du gouvernement, pourraient être promus.
EN SAVOIR PLUS
Remaniement : Macron chargé des nominations
Le premier gouvernement d'Emmanuel Macron, le gouvernement Philippe 1, a été nommé le 17 mai 2017. L'annonce du nouveau gouvernement ne se fait pas à Matignon. Même si le chef du gouvernement est bien le Premier ministre, ce dernier n'a officiellement qu'un pouvoir de proposition lors des remaniements. C'est sur la décision du chef de l'Etat Emmanuel Macron que les nominations doivent avoir lieu. Selon la constitution, c'est bien en effet le président qui nomme le gouvernement, "sur proposition" de son Premier ministre. C'est donc sur le perron du palais présidentiel que le secrétaire général de l'Elysée prend traditionnellement la parole et donne officiellement la liste des ministres qui composent le nouveau gouvernement. Le plus souvent ces derniers mois, les remaniements ont néanmoins eu lieu par le biais de communiqués de l'Elysée.
Remaniement du gouvernement : chronologie
Plusieurs membres de l'équipe ministérielle ont été remplacés au fil des mois par Emmanuel Macron et Edouard Philippe, donnant lieu à des remaniements, parfois importants, souvent techniques, mais chacun après une crise significative au sommet de l'Etat. Dès le début du quinquennat, les Modem François Bayrou et Marielle de Sarnez, mais aussi le fidèle macroniste (devenu depuis président de l'Assemblée) Richard Ferrand sont obligés de quitter le gouvernement, visés par des enquêtes de la justice. Les deux premiers sont soupçonnés pour de présumés emplois fictifs au Parlement européen, le troisième pour l'affaire dite des "Mutuelles de Bretagne".
Remaniement ministériel du 21 juin 2017. Après les législatives, il est de coutume que le gouvernement présente sa démission. Celle qui a suivi les législatives de juin 2017 sera déjà l'occasion de faire des "ajustements". Le 21 juin, le garde des Sceaux et ministre d'Etat François Bayrou est remplacé par Nicole Belloubet, tandis que Marielle de Sarnez, chargée des Affaires européennes, cède sa place à Nathalie Loiseau. La ministre des Armées, Modem elle aussi, Sylvie Goulard, est remplacée par Florence Parly. Richard Ferrand, éphémère ministre de la Cohésion des Territoires, cède sa place à Jacques Mézard. Ce dernier, qui était déjà au gouvernement, sera remplacé à l'Agriculture par Stéphane Travert un autre petit nouveau dans ce gouvernement Philippe 2.
Remaniement ministériel du 24 novembre 2017. Christophe Castaner, jusqu'ici ministre des Relations avec le Parlement et Porte-parole du gouvernement, quitte cette seconde fonction. Il vient en effet d'être élu délégué général de la République en Marche, le partir présidentiel. Il sera remplacé au porte-parolat par Benjamin Griveaux, qui était auparavant secrétaire d'Etat auprès de Bruno Le Maire à Bercy. Delphine Gény-Stephann entre ainsi au gouvernement, auprès du ministre de l'Economie. L'ancien socialiste Olivier Dussopt profite aussi de ce mini-remaniement pour devenir secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.
Remaniement ministériel du 4 septembre 2018. Le 28 août 2018, à quelques jours de la rentrée, Nicolas Hulot annonce sur France Inter sa démission du gouvernement. Peu écouté dans son ministère de Transition, victime d'arbitrages défavorables et "malheureux" ou "mal à l'aise" dit-on dans ses fonctions, l'ancien animateur de TF1 quitte le navire par surprise envoyant un cinglant signal d'alarme pour la planète. C'est le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, ancien membre d'EELV qu'il avait quitté en 2016, qui est nommé ministre de l'Environnement. Ce remaniement ministériel, petit par la taille, mais lourd politiquement, voit également Laura Flessel, démissionner, par surprise elle aussi. L'ancienne escrimeuse est remplacée par une ancienne nageuse, Roxana Maracineanu, au ministère des Sports.
Remaniement ministériel du 16 octobre 2018. C'est une autre démission surprise qui est à l'origine du remaniement d'octobre 2018. Cette fois, c'est rien de moins que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, premier des soutiens politiques d'Emmanuel Macron, qui claque la porte le 3 octobre. Echaudé par l'affaire Benalla qui a pourri l'été de l'exécutif, Gérard Collomb avait indiqué sa volonté d'être candidat aux municipales à Lyon, la ville qu'il a dirigée pendant des années, avant d'entrer au gouvernement. Ministre d'Etat, premier dans l'ordre protocolaire après Edouard Philippe, Gérard Collomb va dès lors insister pour quitter le gouvernement, malgré le refus officiel et catégorique de l'Elysée. Un camouflet pour Emmanuel Macron. Après un long intérim d'Edouard Philippe et une période de flottement, il est finalement remplacé à Place Beauvau par Christophe Castaner.Ce remaniement modifie un peu plus profondément le gouvernement avec l'arrivée de Franck Riester au ministère de la Culture en remplacement de Françoise Nyssen, de Didier Guillaume à l'Agriculture à la place de Stéphane Travert, de Jacqueline Gourault à la Cohésion des territoires en remplacement de Jacques Mézard. Delphine Gény-Stephann, elle, quitte d'éjà ce nouveau gouvernement. D'autres ajustements auront lieu dont les nominations de nouveaux secrétaires d'Etat : Gabriel Attal à l'Education, Laurent Nuñez à l'Intérieur, Christelle Dubos aux Solidarités et à la Santé, Agnès Pannier-Runacher à l'Economie et Emmanuelle Wargon à l'Ecologie.
Remaniement ministériel du 31 mars 2019. Après la démission de Nathalie Loiseau, ministre des Affaires européennes, partie conduire la liste LREM pour les élections du Parlement européen, Emmanuel Macron a souhaité opérer une clarification dans son gouvernement, se séparant du Porte-parole Benjamin Griveau, mais aussi de son homologue au Numérique Mounir Mahjoubi, tous les deux candidats pour les municipales à Paris. Pour le porte-parolat du gouvernement, c'est Sibeth Ndiaye, la conseillère presse et communication du chef de l'Etat, qui a été choisie. Fidèle de la première heure, elle a commencé à travailler pour Emmanuel Macron lorsqu'il était à Bercy. Pour le secrétariat d'Etat en charge du numérique, c'est Cédric O qui été désigné. Ce trentenaire fait lui-aussi partie du premier cercle macroniste, il avait jusqu'ici la charge de conseiller le président sur les questions économiques. Enfin, la député LREM Amélie de Montchalin a été nommée au poste de ministres des Affaires européennes. L'élue de l'Essonne était appréciée de l'exécutif, notamment pour son profil de bonne élève, sérieuse, appliquée, qui a démontré une vraie maîtrise des dossiers sur lesquels elle s'investit.
Plusieurs ajustements ont été effectués dans le gouvernement depuis. En juillet 2019, visé par une polémique sur l'utilisation de ses indemnités de mandat quand il était président de l'Assemblée, François de Rugy démissionne et le portefeuille de la Transition écologique est confié à Elisabeth Borne en plus des Transports. Le 3 septembre 2019, Jean-Paul Delevoye, qui a planché pendant des mois sur la réforme des retraites, est nommé "Haut commissaire" à ladite réforme, en tant que membre à part entière du gouvernement. Il démissionnera en décembre de la même année, accusé de conflit d'intérêt en plein examen du texte et en plein mouvement de grève contre cette réforme. C'est Laurent Pietraszewski, ancien responsable des ressources humaines dans le groupe Auchan et élu député LREM, qui prendra la suite. A la même période, Jean-Baptiste Djebbari est nommé secrétaire d'Etat aux Transports auprès de la ministre de la Transition. Cet ancien député LREM de la Haute-Vienne avait auparavant été rapporteur du projet de loi sur la réforme de la SNCF. Dernier ajustement en date : la nomination d'Olivier Véran, ancien député de l'Isère, au ministère de la Santé. Il y remplace depuis le 16 février Agnès Buzyn, partie en campagne à Paris après l'affaire Griveaux.
Liste des ministres et secrétaires d'Etat du gouvernement Philippe
- Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur : Christophe Castaner
- Ministre de la Transition écologique et solidaire, ministre des Transports : Elisabeth Borne
- Garde des Sceaux, ministre de la Justice : Nicole Belloubet
- Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères : Jean-Yves Le Drian
- Ministre des Armées : Florence Parly
- Ministre des Territoires : Jacqueline Gourault
- Ministre des Solidarités et de la Santé : Olivier Véran
- Ministre de l'Economie et des Finances : Bruno Le Maire
- Ministre de la Culture : Franck Riester
- Ministre du Travail : Muriel Pénicaud
- Ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse : Jean-Michel Blanquer
- Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation : Didier Guillaume
- Ministre de l'Action et des Comptes publics : Gérald Darmanin
- Ministre des Outre-mer : Annick Girardin
- Ministre des Sports : Roxana Maracineanu
- Ministres sous tutelle :
- Ministre chargé des Relations avec le Parlement : Marc Fesneau
- Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation : Frédérique Vidal
- Ministre chargée des Affaires européennes : Amélie de Montchalin
- Ministre en charge des Collectivités : Sébastien Lecornu
- Ministre en charge de la Ville et du Logement : Julien Denormandie
- Haut-commissaire à la réforme des retraites : Laurent Pietraszewski
- Les secrétaires d'Etat
- Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur : Laurent Nuñez
- Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, chargé du Numérique : Cédric O
- Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances : Agnès Pannier-Runacher
- Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique : Emmanuelle Wargon
- Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique : Brune Poirson
- Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique, chargé des Transports : Jean-Baptiste Djebbari
- Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé : Christelle Dubos
- Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education : Gabriel Attal
- Secrétaire d'Etat auprès du ministre l'Europe et des Affaires étrangères : Jean-Baptiste Lemoyne
- Secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes : Marlène Schiappa
- Secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées : Sophie Cluzel
- Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées : Geneviève Darrieussecq
- Secrétaire d'Etat chargé de la Protection de l'Enfance : Adrien Taquet
- Secrétaire d'Etat, porte-parole : Sibeth Ndiaye
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