dimanche 14 juin 2020

Que font les jeunes des Yechivoth retenus en France du fait du corona ?


Un article paru dans le Yated Nééman en cette veille de Chabbath Chela’h (Ba’alotekha à l’étranger) parle de ce que font les jeunes de Yechivoth qui étudiaient en Erets Israël mais qui sont retenus à l’étranger depuis avant Pessa’h, du fait du corona.
Pour la France, cet article parle de… 800 jeunes !
C’est le fils de rav Yits’hak Sebag du Raincy, rav Ya’akov, qui a livré un certain nombre d’informations concernant ces jeunes.
Alors que les problèmes concernant les offices sont à présent à peu près résolus, avec un nombre de fidèles ne dépassant pas les 20, la question des Yechivoth en France a présenté plus de difficulté. Là, enfin, les institutions du Raincy, sous la direction de rav Yehouda Tolédano et du rav Yits’hak Sebag, ont pu ouvrir une formule de Beth haMidrach dans une grande synagogue de la région parisienne (son nom n’a pas été livré), dans laquelle les jeunes peuvent venir s’installer pour l’étude tout en respectant les distances exigées.
L’internat n’est pas encore permis, et donc les jeunes doivent parcourir tous les jours de grandes distances de chez eux pour étudier, et revenir le soir. Comme les parents ne veulent pas que cela soit fait par les moyens de transport en commun, c’est en général eux qui assurent ces déplacements… La Yechiva aide également, et quand par exemple l’un des parents n’a pas pu amener le fils, un taxi a été pris, que la Yechiva a payé.
En plus, les jeunes, émanant de nombreuses Yechivoth d’Erets Israël, se sont vus distribuer divers traités du Schass que chaque groupe a étudié, permettant d’organiser des siyoum assez rapidement. Divers rabbanim ont pris part à ces conclusions d’étude, personnellement ou par zoom, dont rav Yits’hak Cats des institutions de Pavée, Yad Mordekhaï, rav Yits’hak Weill, le rav d’Aix-les-Bains, rav Schlésinger, et d’autres.
D’autres initiatives ont été prises, afin de permettre à tous ces jeunes, 800 en tout, qui sont retenus en France tant que les voies du ciel ne sont pas ouvertes à nouveau, d’étudier, et l’on entend que l’ambiance dans ces structures est très agréables, quand, justement, la diversité des origines de ces jeunes, ou plutôt, les diverses écoles que ces jeunes fréquentent et les différences d’approche dans l’étude sont là d’un grand apport pour tous, leur permettant de découvrir d’autres horizons.

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