Les jeunes écoliers les adorent. Néo et Swan, Kalys et Athéna, Amantine et Fantin… À peine plus âgés que leurs fans, ces enfants sont les stars de chaînes YouTube créées par leurs parents. Ils y testent des jouets, goûtent des sucreries, font des blagues, se défient et jouent parfois des sketchs. Le succès est au rendez-vous: 4,5 millions d’abonnés pour Néo et Swan, 1,5 million pour Studio Bubble Tea, 1,1 million pour Démo Jouets.
Ces chaînes, qui ont parfois le statut de sociétés, publient en moyenne 3 vidéos par semaine. Elles peuvent générer des milliers d’euros par mois en publicité, sponsoring et placements produits.
L’activité des enfants youtubeurs n’est pas régulée, car longtemps considérée comme un loisir privé. En 2018, l’association Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open) a saisi le défenseur des droits pour que ces mineurs bénéficient du même statut que celui des enfants mannequins ou acteurs. L’appel a été entendu par le député LREM Bruno Studer, qui
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