dimanche 9 août 2020

Des Tunes celebres...

Looney Tunes — Wikipédia




Docteur Jean-Claude Hagege



Expert près la Cour d’Appel de Paris, le docteur Jean-Claude Hagège est considéré comme l’un des grands spécialistes français en chirurgie, plastique, reconstructrice et esthétique.

"Tribu 12+ : Vous êtes originaire de Tunisie. L’éducation juive que vous y avez reçue entre-t-elle pour une part dans votre vocation ?

Jean-Claude Hagège : Oui. Je suis né à Tunis, j’ai été pendant ma scolarité à l’Alliance Israélite Universelle. Je garde de cette école un souvenir émouvant. J’y ai appris ce qu’est vraiment la solidarité entre amis et bien d’autres valeurs fondamentales de la vie. Puis, pendant mon éducation, dans ma famille, j’étais imprégné par la notion de mérite, par la notion d’effort pour mériter quelque chose. J’étais imprégné par l’idée que l’on devenait beau par une action, par un comportement, être beau était une manière d’être à la vie, de rencontrer l’autre et de l’aider.
J’ai toujours pensé ainsi, on devait mériter d’être beau. La Beauté-Héritage ne m’a jamais intéressé. J’ai toujours préféré un visage qui rayonne, qui exprime une authenticité libérée, un corps désirant, plutôt qu’un corps parfait.
Au IVème siècle avant l’ère vulgaire, Platon disait que la Beauté est «un éclat du bien… c’est la face visible du bien…». Or fallait-il attendre Platon pour corréler le Bien ou le Bon au Beau ? Dans le judaïsme ne devient-on pas Beau et Grand par l’observance des commandements et par le don ?......"

Pour en savoir plus : [www.tribu12.com]

"Jean-Claude Hagège, qui est l’un des praticiens de la chirurgie esthétique les plus connus considère que parce qu’il a vécu au sein d’une famille juive tunisienne chaleureuse et protectrice et parce qu’il a fait ses études secondaires à l’école de l’Alliance Israélite, il s’est formé une perception de la beauté qui doit, selon lui, « être fonction d’un certain mérite et non pas acquise à la naissance ».

« Mon identité juive, explique-t-il, m’a permis d’aller plus loin et d’avoir encore plus de discernement dans la recherche du beau. D’une manière générale, dans le judaïsme, on devient beau par les mitsvot, la tsédaka et l’altruisme. Dans la Bible, il est dit que le Cohen Gadol devait être grand et beau. S’agit-il de critères physiques ? Non, cela signifie qu’il avait sur son visage une expression telle que tout le monde se sentait proche de lui. » Et d’ajouter : « Pour Emmanuel Levinas, la beauté se trouve dans une personne authentique et vraie. Je suis habité par cette définition ».

De fait, on retrouve souvent des considérations relatives à la beauté dans les textes juifs fondamentaux. Ainsi, de Rabbi Yohanan bar Narphela, le Talmud (Traité Baba Metsi’a-34) nous dit : « Si l’on veut contempler une beauté comparable à celle de rabbi Yohanan, qu’on prenne un gobelet d’argent à peine sorti des mains d’un orfèvre, qu’on le remplisse de grains d’une grenade rouge, qu’on l’orne de roses rouges et qu’on le pose entre ombre et soleil. Ainsi l’on aura un simple reflet de ce que pouvait être la beauté de Rabbi Yohanan ».Une légende raconte même que Yohanan pouvait éclairer une salle obscure rien qu’en brandissant son bras nu tant sa peau était blanche et lumineuse.

Le Cohen Gadol ou Yohanan sont des exemples masculins de beauté « biblique »...... "

Pour en savoir plus : [www.crif.org] u]Lecture de "Vous êtes belle ! - Par Jean-Claude Hagège -" - Par Jean-Pierre Allali[/u]



Jean-claude Hagege en 4eme (1953) a l'Ecole de l'Alliance rue Malta srira ( 2eme rangee a partir du bas : le premier a gauche a cote de Monsieur Georges Bismuth professeur). On peut aussi reconnaitre entre autres Gerard Shalom Hassan ( un des futurs responsables du club Mediterranee ) 5eme a partir de la gauche 3eme rangee et aussi Norbert Saada ( Futur producteur de Cinema) 7eme a partir de la gauche 4eme rangee.
Re: Des Tunes celebres
06 mars 2009, 05:42
Norbert Saada - Directeur artistique et Producteur de cinema

Directeur artistique chez Barclay au début des années 60, il devient gérant de La Compagnie, maison d’édition puis label indépendant créée par Hugues Aufray.

À partir des années 70, Norbert Saada est surtout actif dans le cinéma : il travaille aux côtés de Sergio Leone (Il était une fois la révolution), produit quatre films d’Alain Delon (dont Monsieur Klein et Mort d’un pourri ) . Avec sa propre structure qu’il crée en 1978, on lui doit de nombreux succès cinématographiques qui l’amèneront à collaborer avec UGC. Dans les années 90, il écrit et produit la série Antoine Rives, le juge du terrorisme (Canal Plus).

Personnage de l’ombre un peu « mythique », rarement interviewé, Norbert Saada évoque ici sa carrière dans la musique et le cinéma.

Arrivé de sa Tunisie natale en novembre 1957, il devient pensionnaire au collège de Sainte-Barbe. Paris, qu’il ne connaît qu’à travers le cinéma et la radio, le fascine et il veut tout de suite connaître les endroits qu’il « faut voir ». On lui parle de Montmartre, il s’y précipite. « Je suis donc monté sur la Butte et en redescendant, je suis tombé sur trois jeunes gens qui jouaient au Pichet du Tertre : c’était Aldo Frank, Pierre Barouh et Francis Lai ! Nous sommes copains depuis cette époque. »

Danseur au Club Saint-Hilaire, Norbert s’installe à Paris et en 1963, il est animateur-danseur au Saint-Hilaire, célèbre club de la rue de Rennes, animé par François Patrice et fréquenté par la jet-set. Avec Harold Nicolas et Nicole Croisille, il « lance » les danses nouvelles...
Un jour, Eddie Barclay, de passage au Club Saint-Hilaire, lui propose de travailler dans sa maison de disques... « Et voilà comment je suis entré dans le métier. Le premier disque que j’ai réalisé chez Barclay était le super 45 tours d’Hugues Aufray avec Dès que le printemps revient. C’était en 1964, et j’ai fait tous les suivants, sans exception. »......

Pour en savoir plus : [www.jechantemagazine.com]

[fr.wikipedia.org]

[french.imdb.com]

Lu sur Harissa : [www.harissa.com] Norbert Saada



L'Equipe de Volley-Ball de L'ALLIANCE Israelite Universelle Championne de Tunisie Inter scolaire cadet 1955
Debout de Gauche à droite: ?, Gérard Chemla, Norbert Saada ( le célébre producteur de cinéma), Max Berreby, ?.
Re: Des Tunes celebres
06 mars 2009, 08:17
Regis Talar - Producteur de Musique



Regis Talar, de son vrai nom Tahar, est ne a Sousse le 17 mars 1939.

"Régis Talar est un producteur français de musique.

Il est employé en tant que directeur d'édition chez Eddie Barclay jusqu'en 1969, date à laquelle Barclay décide de résilier le contrat qui le lie à Michel Sardou, ami personnel de Talar. Il préfère suivre le chanteur, et les deux hommes fondent avec Jacques Revaux le label Trema.

Régis Talar est depuis directeur général de Trema, label indépendant qui a longtemps prospéré en raison des excellents chiffres de ventes de Michel Sardou, mais aussi grâce à des artistes du calibre d'Enrico Macias, Dionysos ou encore Matmatah. Trema est racheté par Universal Music en 2004.

Régis Talar raconte sa rencontre avec Michel en 1965 chez Barclay : «J'avais les éditions musicales d'Hugues Aufray. Sardou est venu me proposer une chanson pour Hugues avec un guitariste qui n'était autre que Michel Fugain. On était tous là, dans mon petit bureau. Sardou chantait, Fugain l'accompagnait à la guitare. La chanson n'était pas très bonne, mais on a bavardé. Je n'imaginais pas du tout qu'il deviendrait ce qu'il est devenu. Je ne me suis pas dit : ce sera une vedette. Ce qui m'a plu, c'est qu'il soit venu comme ça, froidement, me chanter sa chanson... » (Le Figaro-Magazine, janvier 1993).

Régis Talar est pendant plusieurs années le directeur général de Trema, label indépendant qui a longtemps prospéré en raison des excellents chiffres de ventes de Michel Sardou (ses albums représentent 80% du chiffre d'affaires de Trema), mais aussi grâce à des artistes du calibre d'Enrico Macias, Dionysos ou encore Matmatah.

Au début des années 1990, une bataille oppose deux maisons de disques pour la reprise de Tréma : Revaux et Talar revendent leurs parts à Sony, sans en informer Michel Sardou. Celui-ci lance une procédure devant les prud'hommes pour se libérer de tout contrat avec Tréma, et annonce se consacrer désormais au théâtre. Sony, qui ne peut espérer un disque du chanteur, revend alors Tréma à Sardou et son producteur Jean-Claude Camus, qui les céderont à Universal. Les artistes sont transférés sur les labels Universal (AZ pour la chanson, Barclay pour le rock) en même temps que l'intégralité du back catalog de Sardou – un des plus profitables de France."


Classe de 4eme Ecole de l'Alliance Israelie rue Malta srira.
4eme rangee de gauche a droite : Regis Tahar (aujourd'hui connu sous le nom de Regis Talar ), xx, Jean-Claude (Coco) Bismuth (decede en Mars 2002), xx, Andre (Dede) Sarfati, Gerard CHEMLA (aujourd'hui Ingenieur retraite), xx, xx, Jean Claude Haddad.

Vic Talar ( 1937-2005) - Producteur de musique



Vic (Victor) Talar, frere de Regis, est ne le 8 mars 1937 a Sousse. Il est decede le 6 juillet 2005, a l'age de 68 ans.

Vic Talar etait le Producteur et l'agent artistique d'Enrico Macias.

" Sans un parolier, un compositeur, un arrangeur, un imprésario et surtout sans un public, un chanteur ne serait rien. Du public, Enrico a dit: "Le public et l'artiste sont d'éternels partenaires qui grandissent, qui vibrent, qui rient, qui pleurent ensemble. C'est le mur et la balle, le miroir et le visage, l'écho et la voix, l'aveugle et le paralytique..."....

Mais il est parfois des rencontres fortuites ou providentielles qui inspirent, qui donnent un déclic ou encore un élan à une carrière quelle qu'elle soit et qui se transforment très souvent en éternelle amitié. Ce fut la cas de celle d'Enrico avec Vic TALAR. Ce dernier était chargé de la programmation d'une importante société de juke-boxes. Cette rencontre a marqué en lettres d'or la carrière d'Enrico. Longtemps "boudé" par les radios qui refusaient de diffuser son disque "Adieu mon pays" au profit de la vague "Yé yé", Enrico doit son salut à cet homme qui a eu des difficultés à conclure un marché avec les éditions Pathé Marconi. En effet, le service commercial de cette maison d'édition l'oblige à passer commande de 3000 copies dudit disque alors que lui n'en voulait que 300. Sa motivation pour diffuser cette chanson sur ses machines tenait à sa sensibilité à ce texte, déjà nostalgique (nous sommes en 1962), et à sa musique sentimentale. Originaire de Tunisie et se considérant comme exilé, il confiera plus tard qu'il avait écouté cette chanson pour la première fois en compagnie de sa mère lors de sa diffusion à la télévision dans l'émission d'Igor BARRERE "Cinq colonnes à la une" et qu'il s'étaient mis à pleurer tous les deux.

."Adieu mon pays" qu'il a chanté lors de cette émission et qui venait d'être éditée chez Pathé Marconi, est devenu LE grand tube que l'on sait grâce à Vic TALAR qui prend la décision de la diffuser à grande échelle dans tous les juke-boxes des bars et cafés.
De là donc, est née une longue amitié..... Le 19 mars 1999, à l'Olympia, Enrico rend un vibrant hommage à tous ses collaborateurs et spécialement à Vic TALAR, lui qui a toujours préféré rester dans l'ombre.
Ce grand Monsieur est le frère de Régis TALAR, le cofondateur avec Jacques REVAUX de la maison d'édition TREMA. Cette maison filiale d'Universal Music qui, à l'origine, a été créée spécialement pour Michel SARDOU, a produit les disques d'Enrico Macias de 1981 à 2003. Malheureusement, suite à un conflit, elle a disparu ce qui a amené Enrico à signer avec un autre label lui-meme filiale d'Universal, en l'occurence AZ."
Re: Des Tunes celebres
08 mars 2009, 07:11
Docteur David Scialom( 1880 - 1966 ) - "Tbib Chalom" médecin des pauvres ou le médecin de la Hara - Biographie rédigée par Lucien Moatti -



Quelle est la personne qui ne se souvient pas du cèlèbre Docteur, célèbre pour ses compétences, son dévouement au service des familles, son humour et sa générosité de coeur.

David, Dario SCIALOM né à Tunis en 1880 y est mort en 1966 après une vie consacrée aux pauvres de la hara. Il reste entouré d’une « aura de sainteté » entrée dans la légende.

Après une scolarité primaire et secondaire à Tunis (Ecole de sœurs de Saint Joseph, Alliance Israélite, Lycée Carnot) il fait sa médecine à Montpellier où il soutient sa thèse en 1902, intitulée Association de névroses organiques (hystérie et neurasthénie)

Dès son titre de médecin obtenu il revient en Tunisie où, après un bref exercice à Bizerte, il s’installe à Tunis rue de Constantine puis rue des Tanneurs.

Connu surtout pour une vie de dévouement et de désintéressement au service des plus pauvres il n’en eu pas moins une activité de très haut niveau comme en témoignent les très nombreuses publications et communications. Il traita de sujets divers dans des domaines dépassant souvent le champ purement technique de la clinique comme par exemple en 1906, « Les maladies fébriles en Tunisie et leurs causes ; formes cliniques, diagnostic, traitement » ; en 1907, « Mouvement chirurgical à l’hôpital colonial italien de Tunis » ; en 1908, « Les fièvres pendant l’été 1907, le triomphe du laboratoire ; Les remèdes héroïques contre les fièvres en général et la fièvre méditérannéenne en particulier ( première guérison de la fièvre méditérannéenne par le Collargol) » ; en 1911, « ہ propos d’une observation clinique de fièvre dite boutonneuse de Tunisie » ; en 1921, « La tuberculose chez les israélites tunisiens ; la tuberculose indigène » ; en 1922, « Note pratique sur le paludisme » ; en 1924, « ہ propos de l’épidémie de fièvre typhoïde de 1923 » ; en 1926, « Le rêve freudique et le rêve biblique », et, avec Setbon, « Note sur l’hygiène mentale chez les musulmans et israélites tunisiens », ainsi qu’avec Uzan, « La médecine de Maïmonide » ; en 1928, « Trois cas de fièvre dite méditerranéenne » ; en 1929, « Anthropologie, psychologie et pathologie tunisiennes » ; en 1932, « Y a-t-il une pathologie ethnique ? » ; en 1933, « ہ propos de la circoncision » ; en 1936, avec A. Calo’, « Hystérie et grossesse ». Il a créé une revue qu’il a nommée La Gazette de Tunis, ou Gazette médicale et sociale de Tunis, ou La Lancette Tunisienne, dont il à la fois le directeur et le rédacteur. Les exemplaires que l’on peut consulter, parus de 1911 à 1914, contiennent une foule d’informations médicales et sociales, mais aussi relatives à la vie civile de Tunis à cette époque.

Par ailleurs il était médecin de la famille beylicale, président de la Société des sciences médicales de Tunisie en 1932.
Cette si importante activité médicale si diversifiée ne l’empêchait pas de tenir une place importante au plan social et communautaire.



Dr Scialom en exercice à la porte d'une synagogue

Source : [www.leborgel.com]


Lu sur Harissa :

[www.harissa.com] Tbib Chalom par sa petite fille Mme Eliane Ganem
Re: Des Tunes celebres
11 mars 2009, 07:56
Bébé Slama



Bébé Slama, de son vrai nom Hubert Slama, né en 1935 à Tunis, est un footballeur tunisien.

Fils d'un défenseur du club de l'Union sportive tunisienne (UST), il signe sa première licence à l'âge de 13 ans pour rejoindre l'équipe paternelle. Technicien hors pair, il ne tarde pas à renforcer les rangs des seniors qui jouent alors en deuxième division. Ses coéquipiers sont alors Serraj Halouani (gardien), Naouri, Azria, Farina et Schemama (défenseurs), Gégé Smadja, Cohen et Slama (demis), Hammadi Hajri, Raymond Younes et Berkan (attaquants).

Bebe Slama fut le joueur vedette de l'UST dans les années 50, capitaine de l'équipe première à l'age de 17 ans; pour beaucoup de tunes de l'époque, il était, avec Raymond Younes, le meilleur joueur juif tunisien.

Après avoir lutté pour l'accession en division nationale, tour à tour contre le Stade tunisien puis la Jeunesse sportive métouienne de Brahim Ben Miled, l'UST parvient à accéder en nationale en 1957. L'équipe dirigée par le professeur Albert Cohen-Boulakia et entraînée successivement par Kiki Lakhal, Popaul Perez et Larbi Soudani séduit par son jeu et son style, mais sans grande réussite. Slama sera son capitaine incontesté pendant les huit ans où elle joue en division nationale.

Sadok Ben Mahmoud, dans sa rubrique « Souvenirs » dans La Presse Sports en 1985, le présente en ces termes :

« À peine plus épais qu'un jockey, il séduisait par sa vivacité de chat, ses dribbles au vent et ses tirs d'une précision d'horloger. »

Il est vrai qu'il pesait à peine 50 kilogrammes et que la profession qu'on lui connaissait avant son départ en France, à la fin des années 1980, était horloger au Colisée de Tunis.

Parcours

* 1948-1953 : joueur à l'UST (juniors)
* 1953-1957 : joueur à l'UST (deuxième division)
* 1957-1965 : joueur à l'UST (division nationale) avec 137 matchs disputés et 26 buts
* 1958 : sélectionné en équipe nationale pour disputer une rencontre le 3 mai contre l'équipe du FLN algérienne (1-5)




Bebe Slama (premier a gauche)



Lu et vu sur Harissa :



[www.harissa.com] LES TROUSSEAUTIERS
Re: Des Tunes celebres
12 mars 2009, 03:10
Zizi Taïeb



Zizi Taieb le champion du 200 mètres nage libre, international de Water Polo et selectionné aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936.

Zizi Taïeb, de son nom complet Zizi Léon Taïeb, né en 1916, est un ancien nageur tunisien des années 1930 et 1940. Il a été champion de France de natation en juillet 1934.

Il s'est approprié la spécialité du 100 mètres dos pendant plus de 16 ans sous la direction de son entraîneur Henry Schaeffer. Sa première participation au championnat de France de natation en 1934 se solde par un record au 100 mètres dos pour lequel il est médaillé.

Mise à part sa spécialité de prédilection, il a remporté de nombreux titres en brasse et nage libre, aussi bien en France qu'en Tunisie. Il s'est également passionné pour le water polo.



Les freres Fredo, Gilbert et Zizi Taieb
Re: Des Tunes celebres
13 mars 2009, 03:28
Maitre Charles Haddad (1910-2003)



Ne a Tunis en 1910, apres des etudes secondaires et superieures, il fut, en 1928, instituteur a l'ecole de l'Alliance israelite universelle de Tunis avant de s'inscrire en 1931 comme Avocat au Barreau de Tunis. En 1947, il est elu vice-president du Conseil des Communautés israélites de Tunisie ( aux cotés de Maitre Elie Nataf ) et il en deviendra par la suite le dernier President en exercice.....En 1959, decu par la decision du President Bourguiba qui dissout le Conseil de la Communaute Juive et blesse par "l’affaire du cimetière de l’avenue Roustan", il quitte la Tunisie pour s'instaler a Marseille. Il s'inscrit au Barreau de Marseille et plus tard, il en devint le Doyen.

Chevalier de la Legion d’Honneur, Vice-Président du Congres Juif Mondial, Vice-Président du Consistoire central israélite de France, Membre important et influent de la fédération sioniste de France Et de l’Alliance Israélite Universelle

Membre important du bureau de l’Union mondiale des sépharades

Fondateur à Marseille, de la Synagogue Keter- Torah édifiée à la mémoire de son père Moïse Haddad, et du Centre du Judaïsme Tunisien.....

Ecrivain- conteur, plus conteur qu’écrivain il a, dans des livres-souvenirs, raconté la vie quotidienne des juifs de Tunisie, Leurs fêtes, leurs joies, leurs soucis.
Mais cette plongée dans le passé n’avait rien de nostalgique"....


Pour en savoir plus :

[www.carthaginois.com] A la mémoire de Charles Haddad par Max Sitbon

[www.123people.fr] Charles Haddad, un talent de conteur

Lu sur Harissa :

[www.harissa.com] CHARLES HADDAD DE PAZ Par Jean-Pierre Allali

[www.harissa.com] A la Memoire de Charles Haddad De Paz
Re: Des Tunes celebres
13 mars 2009, 23:30
Henri Tibi



Poete, artiste , ou encore reveur incompris, Henri Tibi reste un personnage marquant des années 70 .

Henri Tibi a travers deux temoignages, des clips video et audio :

Henri Tibi dit "DARBALI…..L’existentialiste… !" Par Breitou le 7 Mai 2006

Lu sur Harissa : [www.harissa.com]

En voici quelques extraits :

"....Photo graveur professionnel , il a rarement pratiqué son beau et rare métier, à Tunis....

Intelligent, érudit, sportif, il avait le verbe haut et la parole facile. D’un abord conviviale, il s’est fait un tas d’amis.

A Tunis, son lieu de prédilection était le café du NOVELTY ; un lieu de rassemblement pour toute une génération de jeunes et de moins jeunes de toutes conditions. Il était situé à l’avenue de Paris pas loin du Passage.

Très attaché aux animaux domestiques [Accompagné d'un ane ou encore de 3 chiens, d’une volaille et même d’une singe. (parfois il sortait toute sa ménagerie en même temps) il oscillait entre Kherredine et le café vert avec son appareil photo dernier cri (de l'époque).Il photographiait tout et n'importe quoi.]......

Tout ce zoo logeait chez lui.On imagine l’endroit.

Il était champion de Tunisie de ping-pong....

Il parcourt les plages de Khérreddine et les cafés de banlieue à toute heures, à la recherche de portraits vivants qu’il immortalisait à l’insu des non-prévenus. Le soir, ses photos développées, il les proposait au jeune ou vieux piège, surpris d’être pris dans une attitude originale.

Les gains étant misérables, il abandonne et se consacre à la chanson
Il parodie des tubes connus tout en les remaniant en judéo-arabe.
On se souvient de son

‘….Ye rebbi HAI TAIEB ââ’oue’ni choui’yè.
Ehnè ould Israël, ou flouchii keroui’ye…. !’

(Saint Rabbin HAI…..Secoure moi un peu
Je suis fils d’Israël et mon fric ressemble au carvi…)

Ses succès le firent propulser jusqu’au LIDO de la Goulette, un café à ciel ouvert avec terre plein à l’intérieur, fréquenté par un public hétéroclite qui s’y pressait surtout le samedi soir avec armes et casse croûtes, pour entendre chanter, lors de représentations estivales données en soirées, une dizaine de jeunes talents juifs, filles et garçons en herbe accompagnés d’un orchestre moderne.
Ils donnaient des récitals (pour un cachet de 50 Dinars( 250 Frs d’époque) ) sous l’œil amusé d’un certain animateur de radio HAMADI JAZIRI. Darbali passait en solo entre les intermèdes.....

A Paris, Le Darbali se retrouve un nouveau créneau. Il sera vendeur ambulant de tableaux de peinture( images) représentant des scènes de la vie juive, des synagogues, des portraits de rabbins loubavitchs etc… qu’il écoule dans les restaurants huppés de la capitale, entendez par là, Benisti la fine fleur de Belleville, chez le grand Lalou, Chez Bébert, la Boule Rouge [ou la Corniche] a Monmartre, Chez Journo, etc……Là aussi, le métier est bien dur .....
Plus tard, il quitte Paris incognito, oublie de tous, pour aller vivre ailleurs, en Province ...
"

Un article paru sur Harissa de MUSTAPHA CHELBI fait un portrait plus complet de Henri Tibi avec les paroles de ses chansons les plus connus :

Lu sur Harissa : [www.harissa.com] Henri Tibi : extrait du livre "Ya Hasra La Goulette" Par Mustapha Chebli

En voici quelques extraits :

La Goulette est dans un état fébrile... Les jeunes s'agitent entre le Café Vert, le chalet et le Casino... Que se passe-t-il? Comment, vous ne savez pas? Henri Tibi chante ce soir au Lido... Henri Tibi Darbaly! Vous connaissez pas! C'est un chanteur autodidacte. Il reprend les airs parisiens à la mode et les chante en judéo-arabe. Il a le soleil dans la tête et l'amour de la Tunisie dans le coeur. Il vit seul avec deux ou trois chats. Il fredonne, comme ça, entre deux apéros, deux bisous, une chanson à la sauvette et ça marche...

Il a dans son répertoire des chansons qu'il a entièrement confectionnées, comme "Tunis, ma verte patrie", "Tunis, Tunis, Tunis", "L'Ami Sarfati", "Le froid, l'amour, la neige", "Zaama, ya rabbi haï Taïeb"... De Macias, il a repris "Vous, les femmes" pour l'interpréter à sa façon, dans un beau chant dédié à La Goulette:......

La salle surchauffée par tous les zazous de Tunis et banlieue (Goulette, Khereddine, La Marsa) reprend gaiement le refrain en choeur... Les jeunes dansent et les plus âgés pleurent de bonheur... On s'accroche à La Goulette comme à une maman pleine de tendresse et d'amour... Souvent, Henry Tibi vient chanter seul et sans orchestre... Il fait tout avec sa voix... Pour faire rire, il chante en version judéo-arabe la chanson "Le travail, c'est la santé" de Henry Salvador:....

Lucide et conscient de son drame personnel, il a écrit une chanson où il évoque avec courage sa solitude, en reprenant l'air de la chanson: "C'est la mère Michèle"

Lu et entendu sur Harissa : [www.harissa.comRABBI HAI TAIEB CHANTE PAR HENRI TIBI (audio)

Cette belle chanson, écrite et remixée par Henry Tibi est dédiée au Saint Rabbi Hay Taïeb.....

Le répertoire de Tibi est resté exclusivement oral et porté par la mémoire collective des juifs de Tunisie... Il n'a jamais été enregistré, transcrit ou répertorié. Tibi raconte l'histoire d'un pays natal qui échappe à l'affection de ses enfants candidats à l'exil: "Cela n'a pas été facile ni pour moi, ni pour les autres, de quitter Tunis et La Goulette... La séparation a été terrible... Nous sommes partis en pleurant notre terre, nos morts et nos vivants, nos souvenirs et nos amours, nos peines et nos joies...

Dans un tel contexte, il a été facile pour moi de trouver les mots justes et les phrases musicales allant avec pour raconter ma peine d'être arraché à l'affection de Tunis. Mes chansons viennent du plus profond de mon coeur. J'y ai mis la vérité de ma vie. Je me sentais partir avec chaque départ... C'était terrible... C'était comme la fin du monde... J'ai chanté la fin du monde..."

Devant les grands départs marquant le flux migratoire de la communauté israëlite de Tunis vers la France, Henry Tibi pleure (en pastichant "Fais-moi du couscous chéri"):..."Toi, l'ami Sarfat (Sarfati)...

Assis en cercle autour de lui, on se retrouvait l'après-midi au Café Vert pour déconner....

Dans la douleur de la séparation, la peine est pareille... On pleure de la même façon l'ami, l'amante ou le pays que l'on quitte. Henry Tibi poursuit son calvaire dans l'errance en créant de beaux textes dont:" La Goulette, Khereddine, l'Ariana..."

C'est la fin du voyage, il faut partir! Laisser derrière soi sa maison, son quartier, sa vaisselle, ses habitudes, son pays, sa terre... Henry Tibi s'est inscrit dans cette trajectoire de la douleur... Tout son art s'est enraciné dans le déracinement. Témoin privilégié du départ volontaire des juifs de la Tunisie vers la France, Henry Tibi a créé un patrimoine qui ne pouvait qu'être éphémère et porté simplement par l'instant. Dommage pour son art, dommage pour les gens qu'il chante, dommage pour le pays qu'il aime, dommage pour l'alliance judéo-arabe. Henry Tibi se console en évoquant et en invoquant Tunis:......

Dans cette chanson, Henry Tibi fait l'amer constat qu'aucune famille juive n'est au complet tant les gens sont partis, qui vers la France,
qui vers les USA, qui vers le Canada et qui vers Israël. Il caresse l'espoir de voir les juifs rentrer un jour à Tunis pour ressusciter La Goulette. Son affection profonde pour la Tunisie se confirme dans ce chant sublime: "Tunis, Tunis, Tunis". Cette chanson de Tibi contient la vérité sans laquelle on ne comprenait pas son art et la fonction délicate qu'il a joué à un moment charnière de l'histoire de la Tunisie. Ecoutons Henry Tibi chanter Tunis:.....



Conscient du temps qui passe et qui emporte avec lui de précieux témoignages du passé, Henry Tibi a pris son appareil photos et s'est mis à photographier les marchands à la criée, les processions de la Madone, les danses de Aïssawiya, les prières de rabbins, la grande synagogue de Tunis, la cathédrale de Tunis, la mosquée Ez-Zeytouna... Rien n'échappait à son regard... Il a ainsi offert au cercle des copains disparus toute sa collection de photos... Tout ce qu'il a composé et tout ce qu'il a photographié représente un témoignage important sur la Tunisie des années 60.....

Lorsqu'il organisait un spectacle à La Goulette ou à Salambo, il faisait le plein à cause de la concentration de son public à La Goulette... La simple nouvelle de son passage à l'Hacienda, au Lido ou à la Tour Blanche faisait boule de neige depuis le Café Vert jusqu'au Café Miled... A Paris, il ne pouvait mobiliser grand monde tant par manque de moyens que par la dispersion de son public aux quatre coins de la France. C'est pourquoi Henry Tibi n'a pas connu la consécration et qu'il finit sa vie en illustre inconnu en Franche-Comté dans la ville de Besançon. Il aurait pu être le Macias de la Tunisie. la sociologie de son échec permettrait de mieux cadrer l'époque.


Barak Obama, chante par Henri Tibi



Lu sur Harissa :

[www.harissa.com] HENRI TIBI RETROUVE

[www.harissa.com] HENRI TIBI TRES ENTOURE A BESANCON



Source : [membres.lycos.fr] BIENVENUE A LA GOULETTE
Re: Des Tunes celebres
20 mars 2009, 07:23
Paul Chemla



Né a Bizerte en Tunisie, le 2 janvier 1944, il fit une bonne scolarité jusqu'à son entrée à l'Ecole Normale Supérieure de la Rue d'Ulm. Auparavant, a 17 ans, il avait emporte le 1er prix de version grecque au Concours général, prix que Georges Pompidou, lui-même lauréat de ce même prix, lui remit à la Sorbonne. Paul intégra ensuite l'Ecole Normale Supérieure pour en sortir avec une agrégation de Lettres Classiques.

Paul Chemla, grand amateur de rami et de black jack, passe ses soirées au superbe club Friedland, à Paris. C'est à Normale sup que ce natif de Bizerte s'adonne au bridge. Une occupation si absorbante qu'il en oublie de se rendre à l'oral de l'agrégation de lettres classiques. Las! une secrétaire le débusque autour d'une table, il obtient son diplôme. Direction... les tapis verts: " Je suis un paresseux" avoue-t-il. Qu'y puis-je ? J'ai toujours voulu etre un marginal " «J'avais décidé de ne jamais m'intégrer dans un carcan social», déclare aujourd'hui «l'enfant terrible du bridge français».Un eternel premier de la classe, comme il l'a ete, peut bien s'offrir ce luxe !

Cela se passait en 1968, il avais alors 24 ans. Mais, comme il l'avait un peu bâclée, il fus nommé à Amiens, alors qu'il espérait Paris : cela ne lui a pas beaucoup plu. C'est une des raisons pour lesquelles il abandonna la voie de l'enseignement, pour aller fréquenter les clubs de bridge parisiens : en 1968, l'Elysées Bridge Club dirigé par Zadouroff et Klotz, puis le Club Albarran dans les années 1970.

Voilà un agrégé qui a su ne pas alourdir le budget de l'Education Nationale. Heureuse décision pour le milieu des bridgeurs car le n°1 francais a offert au bridge national ses plus beaux titres et ceci dans toutes les disciplines du jeu de Bridge : par paires et par équipes Open ou Mixte avec Catherine d'Ovidio.

Son extraordinaire charisme fait de Paul Chemla une star incontestable du bridge international. Ses mots souvent durs, acerbes mais pleins d'humour font le tour du monde du bridge. Par exemple, lorsqu'il a dit à cette petite dame qui n'a demandé que 2 piques, impressionnée par le champion sans doute, et qui n'a fait que 10 levées pour un score de 170 alors que toute la salle a demandé 4 piques et fait 13 levées pour 710 : "Consolez-vous Madame, vous l'avez quand même mais dans le désordre !".

Paul Chemla le normalien est réputé pour ses bons mots cinglants qu'il nourrit volontiers avec des déclarations comme celle-ci, livrée au quotidien Libération: «Les bridgeurs sont tous paranoïaques, ils sont persuadés d'être les meilleurs joueurs du monde, alors que c'est moi.»

Son grand talent de bridgeur, allié à de puissantes qualités de gagneur en font un redoutable compétiteur, pour les adversaires bien sûr, mais parfois aussi pour le partenaire.

Palmarès

Classé N°1 Français

champion du monde ( Bermuda Bowl Hammamet -1997)
Médaille d'or Olympiades par équipe (Walkenbourg 1980 et Salsomaggiore 1992),
3 championnats d' Europe par paire,
médaille de Bronze au championnats du monde (Pékin-1995)
3 fois champion d' Europe par équipe mixte
champion du monde par équipe mixte,
champion du monde à l' individuel Generali (Ajaccio en 1998)



Lien :

[www.webridge.fr]

Re: Des Tunes celebres
20 mars 2009, 09:21
Jacques HAÏK ( 1883-1950 )



Jacques Haïk est né à Tunis en 1883. A l'age de 13 ans, il quitte la Tunisie pour suivre ses parents a Paris.

Jacques Haik est un producteur de cinéma et distributeur français de films. Il est considéré comme l’un des pionniers du cinéma en France. Il était l'un des plus gros producteurs et distributeur de films en France dans l'entre-deux-guerres.

A 17 ans, il travaille comme employé d'une maison de films britanniques. A 20 ans, il dirige une société d'importation de films américains. Jacques Haïk est celui qui a importé au début du siècle les films de Charlie Chaplin en France et les baptise du nom de "CHARLOT".

Il produit ses premiers films muets (Le Bossu, La grande épreuve... ) En 1924, il fonde la société des "Etablissements Jacques HAÏK".

1929. L'arrivée du cinéma parlant bouleverse l'industrie de la production. Afin de faire face aux contraintes financières et de construire de nouveaux studios, Jacques HAÏK s'allie à la banque COURVOISIER. Il crée l'OLYMPIA [1], met en chantier le REX [2] et plusieurs autres salles de prestige dans toute la France. Il construit des studios à Courbevoie et à la Garenne. En quelques années, il produit une trentaine de films (une quarantaine d’œuvres des années 1920 à 1940). Il donne leurs premiers rôles au cinéma parlant à Annabelia, Arletty, Jules BERRY. Il fait travailler Danièle DARRIEUX, Harry BAUR, Victor BOUCHER... Il devient l'un des trois plus gros producteurs français.





1931. La grande crise met en faillite la Banque COURVOISIER et stoppe net l'envolée des Etablissements Jacques HAÏK. ( La bourrasque met aussi en faillite la totalité des maisons de productions françaises et américaines. ) Jacques HAÏK perd toutes ses sociétés et tous ses biens. Il ne se relèvera jamais totalement de cette débâcle.

En 1934, grâce à de l'argent prêté, il crée la société Les Films Régent. De 34 à 39, il produit une dizaine de films, dont "Claudine à l'école". Il construit le cinéma Le Français, boulevard des Italiens. Mais le grand élan est bien cassé. Pourtant, il parvient à mettre en production de nouveaux films, à construire de nouvelles salles. En 1939, la situation financière de ses entreprises est redevenue saine. Mais la guerre éclate...



Poursuivi par les Allemands à double titre - il est juif, et il a produit un film de propagande anti-Hitlérien intitulé "Après Mein kampf.. mes crimes" avec Alain CUNY, Jacques HAÏK se cache durant cinq mois dans une chambre en Tunisie. En 1943, il accomplit des missions de propagande pour les Forces Françaises Libres dans tout le monde arabe. Pendant ce temps, à Paris, sous prétexte "d’aryanisation", on lui confisque toutes ses sociétés, toutes ses salles. A son retour, en 45, il ne lui reste rien.

Il passe le reste de sa vie à récupérer ses films ainsi que ses salles qui avaient confisqués par les allemands. Il meurt en 1950.

[ 1] - En 1929, la crise économique qui ronge le monde entier provoque la fin des spectacles vivants. Le producteur Jacques Haïk devient le propriétaire de l'Olympia et le transforme en immense cinéma.
- 1939-1945 : pendant la seconde Guerre mondiale, le lieu continue son activité de cinéma mais sert parfois à abriter des soldats. Ce sont les années noires de l'Olympia.
- 1952 : Bruno Coquatrix, directeur d'un théâtre à 20 mètres de l'Olympia, reprend la salle en piteux état pour lui redonner ses habits de music hall. Il signe un bail avec madame veuve Jacques Haïk. Il n'est que gérant et directeur. Les deux premières années, le lieu est encore exploité comme cinéma puis Coquatrix y créé quelques opérettes en 1953 avant d'y accueillir sa première affiche de music hall le 5 février 1954.
Cette salle n'a jamais été fermée, elle fut cinéma et music-hall de 1930 à 1987 sous l'enseigne « Olympia Théâtre Jacques Haïk. »


[2] Propriétaire à l'époque de la salle de l'Olympia, Jacques Haik se lance dans la construction d'une salle de cinéma complètement extravagante : une salle qui pourrait accueillir plus de 5 000 spectateurs sur une superficie de 2 000 m², avec un plafond culminant à plus de 30 mètres, représentant une voûte étoilée. Malgré ses nombreux détracteurs qui criaient à la folie, tous les rêves du visionnaire seront réalisés, à l'exception du nombre de places, qu'il a fallu ramener à 3 300. Ce qui en faisait tout de même la plus grande salle de cinéma d'Europe.

La façade du batiment, confiée aux bons soins de l'architecte Auguste Bluysens (à qui l'on doit également le célèbre Casino du Touquet), recèle des trésors du mouvement Art déco réalisés par Maurice Dufrêne, décorateur intérieur de la salle. Le lendemain de sa soirée d'inauguration, le 8 décembre 1932, le journal Paris Soir titrait : "Un éclat d'Hollywood est tombé sur Paris". Le Grand Rex était né, sa légende pouvait commencer.

Mais le triomphe peut parfois laisser un goût amer. Malgré l'indiscutable succès de sa salle, Jacques Haïk se voit bientôt contraint de déposer le bilan, en 1935. La société Gaumont reprend pendant un temps le Grand Rex, mais revend elle aussi la salle quelques années plus tard.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

9. Principaux déportés connus...

Jean Améry , écrivain autrichien, survivant d’Auschwitz, de  Buchenwald  et Elie Wiesel en 2010 . de  Bergen-Belsen . Karel Ančerl...