samedi 29 août 2020

Présidente de Libres !, Valérie Pécresse fait sa rentrée en assurant vouloir « relever la République »

Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a fait sa rentrée politique le 29 août 2020.


Ils étaient 2.000 militants réunis à Mennecy (Essonne), le même jour que la traditionnelle réunion des Républicains à La Baule. Devant ses soutiens, l’ex-LR Valérie Pécresse, citée comme possible candidate à la présidentielle en 2022, a souhaité ce samedi à la rentrée de son mouvement Libres ! « relever la République » et « la France », qui est à ses yeux « menacée » dans sa « souveraineté » et son « autorité ».
« Notre République est aujourd’hui menacée, dans sa souveraineté économique, dans son autorité, dans sa cohésion. Et notre ardente obligation, c’est désormais de la relever », a lancé la présidente de la région Ile-de-France. « Nous voulons relever la République, nous voulons relever la France », a encore déclaré l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, confiant ressentir « comme jamais l’impérieuse nécessité de construire avec (ses militants) un avenir qui n’est pas écrit d’avance ». « Le temps est peut-être venu de faire entendre la voix d’une femme libre », a-t-elle aussitôt ajouté, sans dire encore si elle serait candidate à l’Elysée.

Gérard Larcher en soutien

« J’aspire à une France qui rassemble ses différences dans le vaste drapeau tricolore, et pour cela il faut que ce drapeau soit fermement tenu », a-t-elle encore dit en mettant l’accent la sécurité.
Dans un message vidéo, le président du Sénat LR Gérard Larcher a souligné le « besoin de (se) rassembler », saluant les « idées » et les « talents » du mouvement de Valérie Pécresse, qui avait démissionné des Républicains après leur déroute aux élections européennes en 2019 mais qui sera présente cette année à la rentrée de son ancien parti au Port-Marly (Yvelines) les 4 et 5 septembre.
Désireuse de « relever l’économie », Valérie Pécresse a dit refuser que la pandémie de Covid-19 « soit le prétexte d’une vague de désindustrialisation », et souhaité « réenraciner » le groupe automobile Renault « en terre de France ». « La souveraineté économique et financière, le produire en France, c’est la clé des emplois de demain », a fait valoir cette partisane de « travailler plus longtemps ».

Crise sanitaire et « vieux réflexes soviétiques »


Elle a pointé dans la gestion de la crise sanitaire de « vieux réflexes soviétiques (…) : réquisition, contrôle administratif et centralisme démocratique », et demandé de « faire confiance aux collectivités », en présence de deux autres présidents de région, Hervé Morin (Normandie) et Jean Rottner (Grand Est).
L’Etat doit « se concentrer sur le régalien, l’ordre, la sécurité, la justice », a insisté Valérie Pécresse, à l’instar de la droite qui s’est emparée de ces thèmes après plusieurs faits divers violents cet été. Elle a fait applaudir les policiers et réclamé un « électrochoc d’autorité » ainsi que « l’impunité zéro » face aux « nouveaux barbares ».
La présidente de l’Ile-de-France a aussi demandé que l’école « redevienne un sanctuaire » face aux violences, et défendu « la laïcité à la française » qui est « la loi au-dessus de la foi », interpellant le gouvernement à ce sujet : « est-il prêt à interdire le financement étranger opaque des cultes » et à « imposer le prêche en français ». Celle qui veut réinvestir l’écologie à droite a, en outre, attaqué « l’obscurantisme » des Verts qu’elle a associés à « l’ultra-gauche ».

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