mardi 11 août 2020

Le vol tragique du Concorde comme si vous y étiez… sur Arte !

Le Concorde en flammes, le 25 juillet 2000, à Gonesse (Val-d’Oise).


Les documentaires sur l’histoire du miracle technologique et du désastre économique que fut le Concorde ne manquent pas. Et l’accident tragique (113 morts) de Gonesse (Val-d’Oise), le 25 juillet 2000 – qui mit fin, trois ans plus tard, à l’exploitation du mythique aéronef –, a également fait l’objet d’émissions télévisées.
Il y eut notamment Concorde, le rêve supersonique (2007), de Thomas Risch et Laurent Portes, rediffusé en mars par France 5, qui proposait une analyse très développée de son histoire. Puis Concorde’s Last Flight (2010), de Christopher Spencer, un travail également très étayé qui associait documents d’archives, témoignages et scènes reconstituées d’un goût discutable.
Lire la critique : « Concorde, le rêve supersonique », récit d’une ruineuse aventure
Le Concorde, la fin tragique du supersonique (2020), d’Angela Volkner et Peter Bardehle, revient, vingt ans après, sur la catastrophe en racontant la destinée des derniers appareils – vendus à l’encan, en pièces détachées, ou rachetés entiers par des collectionneurs, dont celui qui en a fait don au Technik Museum de Sinsheim, en Allemagne.
Ce 25 juillet 2000 est revécu en détail, commenté par l’un des ingénieurs de la tour de contrôle aux commandes ce jour-là, par un pilote collègue de ceux qui ont disparu dans l’accident et par des témoins présents à l’hôtel sur lequel s’est abattu le supersonique, qui avait pris feu juste après le décollage.

Sensationnalisme

A cela, qui était déjà connu, les auteurs ont cru bon non seulement d’inclure des images montrant l’hôtesse allemande qui travaillait pour Air France, morte lors de la catastrophe, mais aussi de faire pleurer son vieux père, face caméra. On entend aussi le témoignage de touristes embarqués sur le vol jumeau qui transportait, le matin de l’accident fatal, l’autre moitié du groupe.
On comprend que le couple qui avait échangé son billet avec deux autres passagers, afin de voyager le matin et non l’après-midi, se dise encore aujourd’hui que le couperet fatal n’est pas passé loin. Mais quel intérêt cela a-t-il réellement ? Et que fait ce documentaire proposé par la branche allemande d’Arte (en coproduction avec la ZDF) sur une chaîne dont on attend, même au creux de l’été, autre chose que du voyeurisme et du sensationnalisme ?
Le Concorde, la fin tragique du supersonique, documentaire d’Angela Volkner et Peter Bardehle (All.-Fr.-EU, 2020, 52 min). Diffusé sur Arte mardi 11 août à 9 h 20 et disponible à la demande sur Arte.tv jusqu’au vendredi 21 août.


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