De son vrai nom, Teresa Sánchez de Cepeda Dávila, elle naquit le 28 mars 1515 à Castille en Espagne. Son père Alonso Sánchez de Cepeda est un juif appartenant à une famille convertit de force au catholicisme, plus communément appelé Marrane.
Son grand-père Juan Sánchez un riche commerçant, fut même condamné par le tribunal de l’inquisition pour avoir continué à pratiquer secrètement le judaïsme. Du côté maternelle, elle est issu de la petite noblesse castillane catholique.
Son milieu social de juifs convertis et ennoblis explique son ouverture d’esprit, son univers relationnel, sa bonne formation et son goût de la lecture.
Suite à une maladie, la jeune Thérèse informe son père qu’elle souhaiterait rentrer dans un couvent catholique pour mener une vie pieuse. Bouleversé, son père lui répond qu’il ne l’acceptera jamais de son vivant.
C’est ainsi que contre la décision de son père, le 2 novembre 1535, Thérèse rentre officiellement au couvent de l’Incarnation à Ávila. Elle y passera vingt sept années de sa vie, pendant lesquelles elle réussit la tache difficile de réformer les pratiques religieuses du couvent qu’elle considérait comme trop dogmatiques.
La suite de sa vie est marqué par la spiritualité mystique qu’elle entreprit. Thérèse d’Avila est canonisée en 1622, elle est aussi déclarée docteur de l’Église catholique ; elle est la première femme à obtenir ce titre.
Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui la font considérer comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne.
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