vendredi 14 août 2020

Heinrich Heine, l’un des plus grands écrivains allemands du XIX siècle...



Célèbre écrivain allemand, considéré comme le « dernier poète du romantisme » . Peu d’œuvres de poètes de langue allemande ont été aussi souvent traduites et mises en musique que les siennes.
Né de parents juifs à Dusseldorf, Heinrich heine reçut une éducation imprégnée par la Haskala (les lumières juives). La ville de Dusseldorf était marqué par un large esprit de tolérance : En effet les juifs vivaient en plein centre de la métropole et non pas dans des ghettos ou dans un quartier juif.
« La ville de Dusseldorf est très belle, et quand au loin on pense à elle et que par hasard on y est né, on se sent tout drôle. J’y suis né, et dans ces cas-là je crois que je dois rentrer à la maison tout de suite. Et quand je dis rentrer à la maison, je veux dire la Bolkerstrasse et la maison où je suis né… »
Cette élan de libéralisme et de tolérance était dû à la victoire de l’armée française dans la région et sera de courte durée. En effet la défaite de Napoléon, amorça le début d’une sombre époque en Allemagne marqué par un regain d’antisémitisme. L’édit de 1812 permettant aux juifs d’intégrer la fonction publique est annulé.
La famille de Heinrich excellait dans le commerce et la banque, mais ses professions ne l’intéressent guère, il projette alors de devenir avocat ou professeur d’université. C’est alors qu’afin de jouir de plus de droit , il se convertit au protestantisme et devient Christian Johann Heinrich, allemand luthérien.
De sa judéité, il avait dit en 1823 :  » Je n’ai pas la force de porter une barbe, de me faire interpeller en yiddish, et de jeûner […] je n’ai même pas la force de manger, comme il faut, du pain azyme. J’habite en effet chez un juif qui me donne du pain azyme à la place de pain normal, et je me casse les dents dessus.  »
Mais malgré son baptême, les origines juives de l’écrivain lui valurent toujours hostilité et ostracisme le poussant ainsi à émigrer à Paris.
 Il déclare ainsi en 1822 :  » Tout ce qui est allemand me répugne […] agit sur moi comme un vomitif. La langue allemande me déchire les oreilles. Parfois mes propres poèmes me dégoûtent quand je prends conscience qu’ils sont écrits en allemand.  »
 Il mourut le 17 février 1856 au 3 avenue Matignon à Paris dans l’ancien 1er arrondissement (actuellement dans le 8e arrondissement) .Trois jours plus tard, il fut enterré au cimetière de Montmartre.
Célèbre écrivain allemand, considéré comme le « dernier poète du romantisme » . Peu d’œuvres de poètes de langue allemande ont été aussi souvent traduites et mises en musique que les siennes.
Né de parents juifs à Dusseldorf, Heinrich heine reçut une éducation imprégnée par la Haskala (les lumières juives). La ville de Dusseldorf était marqué par un large esprit de tolérance : En effet les juifs vivaient en plein centre de la métropole et non pas dans des ghettos ou dans un quartier juif.
« La ville de Dusseldorf est très belle, et quand au loin on pense à elle et que par hasard on y est né, on se sent tout drôle. J’y suis né, et dans ces cas-là je crois que je dois rentrer à la maison tout de suite. Et quand je dis rentrer à la maison, je veux dire la Bolkerstrasse et la maison où je suis né… »
Cette élan de libéralisme et de tolérance était dû à la victoire de l’armée française dans la région et sera de courte durée. En effet la défaite de Napoléon, amorça le début d’une sombre époque en Allemagne marqué par un regain d’antisémitisme. L’édit de 1812 permettant aux juifs d’intégrer la fonction publique est annulé.
La famille de Heinrich excellait dans le commerce et la banque, mais ses professions ne l’intéressent guère, il projette alors de devenir avocat ou professeur d’université. C’est alors qu’afin de jouir de plus de droit , il se convertit au protestantisme et devient Christian Johann Heinrich, allemand luthérien.
De sa judéité, il avait dit en 1823 :  » Je n’ai pas la force de porter une barbe, de me faire interpeller en yiddish, et de jeûner […] je n’ai même pas la force de manger, comme il faut, du pain azyme. J’habite en effet chez un juif qui me donne du pain azyme à la place de pain normal, et je me casse les dents dessus.  »
Mais malgré son baptême, les origines juives de l’écrivain lui valurent toujours hostilité et ostracisme le poussant ainsi à émigrer à Paris.
 Il déclare ainsi en 1822 :  » Tout ce qui est allemand me répugne […] agit sur moi comme un vomitif. La langue allemande me déchire les oreilles. Parfois mes propres poèmes me dégoûtent quand je prends conscience qu’ils sont écrits en allemand.  »
 Il mourut le 17 février 1856 au 3 avenue Matignon à Paris dans l’ancien 1er arrondissement (actuellement dans le 8e arrondissement) .Trois jours plus tard, il fut enterré au cimetière de Montmartre.

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