Selon une étude dévoilée par l’Inserm, 98% des patients se plaignent de lésions cutanées et 39% souffrent d’insomnie.
Ceux qui ont eu des punaises de lit chez eux ne l’oublient jamais. Avec les années, ces insectes n’en finissent plus de s’installer dans la literie, de camper sur les canapés et d’investir les fauteuils. Selon l’étude PULI menée par le réseau Sentinelles (Inserm – Sorbonne Université), les punaises de lit ont même donné lieu à plus de 70 000 consultations en médecine générale en une année en France métropolitaine, soit un taux d’incidence de 109 consultations pour 100 000 habitants. Les régions métropolitaines sont différemment touchées.
En effet, l’incidence est la plus élevée en Auvergne-Rhône-Alpes et PACA (respectivement 216 et 145 consultations pour 100 000 habitants) et la plus basse en Pays de la Loire et Bourgogne-Franche-Comté (19 et 33 consultations pour 100 000 habitants). Disparues pendant longtemps, les punaises sont de retour et sont souvent transportées d’un pays à l’autre par les voyageurs.
Ainsi, l’Inserm rapporte que les motifs les plus fréquents étaient la présence de lésions cutanées (98%) ainsi que la dégradation de l’état de santé psychologique. En effet, 39% des patients ayant consulté leur médecin généraliste souffraient d’insomnie et 39% estimaient que l’infestation avait également eu un retentissement sur leur vie professionnelle, familiale ou sociale. Ces insectes vivent la nuit, mordent leur proie (les hommes) et se nourrissent de leur sang. Comme le rappelle l’Inserm, les traces de piqûres sont souvent alignées :
Ainsi, l’Inserm rapporte que les motifs les plus fréquents étaient la présence de lésions cutanées (98%) ainsi que la dégradation de l’état de santé psychologique. En effet, 39% des patients ayant consulté leur médecin généraliste souffraient d’insomnie et 39% estimaient que l’infestation avait également eu un retentissement sur leur vie professionnelle, familiale ou sociale. Ces insectes vivent la nuit, mordent leur proie (les hommes) et se nourrissent de leur sang. Comme le rappelle l’Inserm, les traces de piqûres sont souvent alignées :
“Le diagnostic se fait le plus souvent par visualisation d’une ou plusieurs punaises, de leurs déjections, notamment sur les rebords des matelas ou encore de traces de sang sur les draps, suite aux morsures”. Pour lutter contre ce fléau, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) va être saisi prochainement afin qu’elle actualise les recommandations sur les méthodes efficaces et durables de lutte contre les punaises de lit.
Faire attention à ses affaires
Pour le moment, le plus efficace reste encore de tenter de faire barrière aux punaises de lit. Lors d’un voyage, il est recommandé de scruter les lieux où vous dormez et de poser votre valise par terre plutôt que sur le lit. Une fois de retour, prenez le temps d’inspecter vos bagages. Si vous achetez du mobilier d’occasion, nettoyez-le et traitez-le à la vapeur.
Pour les vêtements d’occasion, l’Inserm conseille de les transporter dans un sac fermé hermétiquement et de les laver à au moins 60° C. Pour encore plus de sécurité, il est recommandé d’équiper les matelas, sommier et oreillers de housses étanches aux punaises de lit pour faire une barrière supplémentaire de protection contre les punaises. Le gouvernement a mis en place un numéro d’appel pour répondre aux questions concernant les punaises de lit (0806 706 806).
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