La présentatrice des journaux du week-end de TF1 cache un caractère tranché derrière une normalité antistar et une proximité tout-terrain.
Elle est la première à avoir interviewé Jean Castex, au soir de sa nomination à Matignon. On était un vendredi et Anne-Claire Coudray, qui présente les JT du week-end, commençait son tour de garde qui rassemble 6 à 8 millions de téléspectateurs.
On était sur TF1, et les chaînes généralistes ont beau voir leur popularité s’éroder, la puissance de feu de la filiale Bouygues mitraille toujours large. Coudray a fait le métier avec cette empathie pour le genre humain qu’elle peine à dissimuler, avec cette retenue que la fonction impose quand on sert une messe fédératrice, où il s’agit d’éviter l’encens embaumeur comme le glas réprobateur, le carillon polémique comme le sermon frénétique.
Elle ne devait surtout pas prendre l’air inquisiteur d’un Jean-Jacques Bourdin. Et il lui fallait se garder des onctuosités freudiennes qui viennent parfois à son rival de la maison d’en face, Laurent Delahousse, sur France 2.
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