lundi 20 juillet 2020

Au secours, ils sont fous ! La police pourrait abandonner le terme « islamiste » pour les attentats terroristes...



La police envisage d’abandonner les termes « terrorisme islamiste » et « jihadistes » pour décrire les attaques de ceux qui commentent des attentats au nom de l’islam.

armi les alternatives proposées figurent : « terrorisme revendiqué par la foi », « terroristes abusant des motivations religieuses » et « adhérents à l’idéologie d’Oussama ben Laden » !
La réforme a été demandée par une organisation policière musulmane qui a attribué l’utilisation officielle des termes « islamiste » et « jihadiste » à des perceptions et des stéréotypes négatifs, à la discrimination et à l’islamophobie.
Le problème a été abordé lors d’un événement en ligne le mois dernier, auquel ont participé plus de 70 survivants d’attentats, des parents de victimes, des universitaires, des experts et des groupes de défense. La police a souligné que la réforme n’était pas certaine d’être approuvée.
  • « Extrémisme islamiste » est l’un des termes utilisés par les experts de la lutte antiterroriste, à côté de « extrême droite » et de « Irlande du Nord », pour désigner les agresseurs en fonction de leur idéologie. Et il manque bien entendu Antifa, marxisme, et extrême gauche.
  • Les atrocités des attentats de Londres de 2005 aux attentats de Westminster, London Bridge et Manchester Arena, tous en 2017, ont été officiellement attribuées au « terrorisme islamiste ».
L’Association nationale de la police musulmane, forte de 3 000 membres et dont le représentant, Alexander Gent, a pris la parole lors de la réunion, a proposé « un changement de culture en s’écartant de l’utilisation de termes ayant un lien direct avec l’islam et le djihad ».
Ces termes qui veulent dire ce qu’ils veulent dire et rapportent fidèlement la réalité des faits d’une manière compréhensible pour tous « n’aident pas les relations communautaires et la confiance du public », a expliqué Gent.
Il a raison. Mais peut-être devrait-il songer que ce qui n’aide vraiment pas les relations communautaires et la confiance du public, ce sont les attentats islamistes eux-mêmes, par leur appellation, et que le meilleur moyen d’améliorer les relations communautaires serait qu’il y ait autant d’attentats commis par des Juifs au nom du judaïsme, que par des chrétiens au nom de la chrétienté, que par des musulmans au nom de l’islam. Cela semble difficile, car apparemment, si les responsables religieux affirment que les terroristes qui commettent des attentats au nom de l’islam en ont une mauvaise compréhension, pourquoi les juifs n’ont-ils pas une mauvaise compréhension du judaïsme, et les chrétiens, une mauvaise compréhension de la chrétienté ?
Gent a suggéré l’emploi d’un mot arabe sans rapport avec la religion : « Irhabi », communément reconnu comme signifiant terroriste au Moyen-Orient, et pourrait être utilisé pour décrire les personnes qui ont des idéologies extrémistes.
Il a déclaré que le terme « jihad » devrait être abandonné car le mot peut faire référence dans l’Islam à la pratique de la foi et des bonnes actions ainsi qu’à la lutte physique « dans le seul but de l’autodéfense ».
  • Les terroristes d’extrême droite comme Anders Breivik, qui a tué 77 personnes en Norvège en 2011, ont adopté des symboles chrétiens comme les croisades « mais des termes comme « christianiste » ou « croisé » ne sont pas utilisés pour les décrire », a-t-il ajouté.
  • Sauf que Breivik n’a pas agi au nom du Dieu de la chrétienté, n’a pas dit « Dieu est le plus grand » (Allahou Akbar), et ne s’est pas revendiqué comme chrétien dans son horrible attentat.

Rizwan Mustafa, un ancien policier des West Midlands devenu maître de conférences à l’université de Huddersfield, a écrit dans un document d’information que les musulmans dans la lutte contre le terrorisme étaient mal à l’aise face à l' »islamisme » et au « jihadisme », qu’ils qualifiaient de « péjoratifs et dépeignaient la religion de l’islam (leur croyance) comme violente et belligérante ».addictif!

La police envisage d’abandonner les termes « terrorisme islamiste » et « jihadistes » pour décrire les attaques de ceux qui commentent des attentats au nom de l’islam.

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Parmi les alternatives proposées figurent : « terrorisme revendiqué par la foi », « terroristes abusant des motivations religieuses » et « adhérents à l’idéologie d’Oussama ben Laden » !
La réforme a été demandée par une organisation policière musulmane qui a attribué l’utilisation officielle des termes « islamiste » et « jihadiste » à des perceptions et des stéréotypes négatifs, à la discrimination et à l’islamophobie.
Le problème a été abordé lors d’un événement en ligne le mois dernier, auquel ont participé plus de 70 survivants d’attentats, des parents de victimes, des universitaires, des experts et des groupes de défense. La police a souligné que la réforme n’était pas certaine d’être approuvée.
  • « Extrémisme islamiste » est l’un des termes utilisés par les experts de la lutte antiterroriste, à côté de « extrême droite » et de « Irlande du Nord », pour désigner les agresseurs en fonction de leur idéologie. Et il manque bien entendu Antifa, marxisme, et extrême gauche.
  • Les atrocités des attentats de Londres de 2005 aux attentats de Westminster, London Bridge et Manchester Arena, tous en 2017, ont été officiellement attribuées au « terrorisme islamiste ».
L’Association nationale de la police musulmane, forte de 3 000 membres et dont le représentant, Alexander Gent, a pris la parole lors de la réunion, a proposé « un changement de culture en s’écartant de l’utilisation de termes ayant un lien direct avec l’islam et le djihad ».
Ces termes qui veulent dire ce qu’ils veulent dire et rapportent fidèlement la réalité des faits d’une manière compréhensible pour tous « n’aident pas les relations communautaires et la confiance du public », a expliqué Gent.
Il a raison. Mais peut-être devrait-il songer que ce qui n’aide vraiment pas les relations communautaires et la confiance du public, ce sont les attentats islamistes eux-mêmes, par leur appellation, et que le meilleur moyen d’améliorer les relations communautaires serait qu’il y ait autant d’attentats commis par des Juifs au nom du judaïsme, que par des chrétiens au nom de la chrétienté, que par des musulmans au nom de l’islam. Cela semble difficile, car apparemment, si les responsables religieux affirment que les terroristes qui commettent des attentats au nom de l’islam en ont une mauvaise compréhension, pourquoi les juifs n’ont-ils pas une mauvaise compréhension du judaïsme, et les chrétiens, une mauvaise compréhension de la chrétienté ?
Gent a suggéré l’emploi d’un mot arabe sans rapport avec la religion : « Irhabi », communément reconnu comme signifiant terroriste au Moyen-Orient, et pourrait être utilisé pour décrire les personnes qui ont des idéologies extrémistes.
Il a déclaré que le terme « jihad » devrait être abandonné car le mot peut faire référence dans l’Islam à la pratique de la foi et des bonnes actions ainsi qu’à la lutte physique « dans le seul but de l’autodéfense ».
  • Les terroristes d’extrême droite comme Anders Breivik, qui a tué 77 personnes en Norvège en 2011, ont adopté des symboles chrétiens comme les croisades « mais des termes comme « christianiste » ou « croisé » ne sont pas utilisés pour les décrire », a-t-il ajouté.
  • Sauf que Breivik n’a pas agi au nom du Dieu de la chrétienté, n’a pas dit « Dieu est le plus grand » (Allahou Akbar), et ne s’est pas revendiqué comme chrétien dans son horrible attentat.
Rizwan Mustafa, un ancien policier des West Midlands devenu maître de conférences à l’université de Huddersfield, a écrit dans un document d’information que les musulmans dans la lutte contre le terrorisme étaient mal à l’aise face à l' »islamisme » et au « jihadisme », qu’ils qualifiaient de « péjoratifs et dépeignaient la religion de l’islam (leur croyance) comme violente et belligérante ».
Mustafa a raison. Ceci étant, si vous regardez l’état des conflits du moment, la plupart impliquent des pays musulmans.
Il a proposé l’expression « terrorisme revendiqué par la foi », ce qui serait acceptable puisque tous les attentats revendiqués par la foi le sont par la foi islamique, sauf qu’il risquerait de produire un inconvénient de taille : le flou dans l’information. Il a également dit qu’au lieu d’attribuer les attaques à l’État islamique ou à Al-Qaïda, les auteurs d’attentats puissent être identifiés par les dirigeants de leur groupe, comme Ben Laden.
« Je suggérerais que les figures de proue des organisations soient utilisées comme point d’association », a-t-il écrit.
Un chef religieux musulman a déclaré après la réunion :
« Nous demandons aux autres d’être responsables de la façon dont le mot « islamisme » est utilisé. »
C’est à dire qu’il rend le monde responsable, sauf les musulmans, et il ne demande pas aux islamistes d’être responsables de la façon dont ils utilisent leurs références à l’islam.
  • David Toube, du groupe Quilliam de réflexion sur le contre-extrémisme, et qui était présent lors de la réunion, a justement fait remarquer ce point contre lequel Dreuz lutte quotidiennement depuis sa création :
« Les gens n’aiment pas avoir l’impression qu’on ne leur dit qu’une vérité partielle…
Il y a un sérieux problème avec le terrorisme islamiste. L’utilisation de tout terme qui obscurcit ce fait risque de nuire à la confiance du public dans la police ».
  • Un expert de la lutte contre le terrorisme a déclaré par la suite que l’extrême droite exploitait déjà les allégations selon lesquelles les policiers se pliaient au politiquement correct en ignorant les bandes de Pakistanais utilisant des enfants à des fins sexuelles en Grande-Bretagne.
« Cela crée une ambiguïté, que vous ne pouvez pas dire cela parce que c’est musulman », a déclaré l’expert.
« Il y aura un manque de confiance dans le discours public. Vous essayez d’éviter de le dire parce que c’est vrai ».
L’expert exacerbe ce manque de confiance en déclarant que c’est « une exploitation par l’extrême droite » : faut-il être « d’extrême droite » – un terme dont le sens devient de plus en plus flou parce qu’il ne sert plus qu’à diaboliser, insulter et exclure – pour réclamer la transparence et la clarté, ou faut-il être un être humain normalement constitué ?
  • Le Chief Superintendent Nik Adams, le coordinateur national du programme de déradicalisation Prevent, a déclaré pourquoi le réseau consultatif anti-terrorisme s’était réuni :
  • « Les officiers [de police] musulmans sont préoccupés par le fait que la terminologie puisse contribuer à la stigmatisation de musulmans innocents au Royaume-Uni ».
    Il a ajouté :
    « [M.] Basu a encouragé une discussion honnête et ouverte de tous les côtés et n’a à aucun moment suggéré que la terminologie allait définitivement changer, simplement qu’il était juste que nous ayons une discussion basée sur des preuves à ce sujet. Nous n’avons pas l’intention de changer la terminologie que nous utilisons actuellement, mais nous nous sommes félicités du débat et des contributions.
    Il est vital que nous ayons une bonne terminologie pour définir la menace de manière précise et succincte, mais aussi pour éviter d’aliéner des communautés essentielles à nos efforts ».

    Entretenir le flou

    • Même les terroristes sont stupéfaits d’être appelés « islamistes », d’après Dominic Kennedy, Rédacteur en chef des enquêtes au Times. Des groupes tels que l’État islamique préfèrent s’étiqueter en fonction de leur religion plutôt que d’un mouvement politique.
    • Rachid Ramda, condamné pour l’attentat à la bombe du métro parisien de 1995 par le Groupe islamique armé, qui a fait huit morts, s’est moqué de ce terme, en déclarant au quotidien français Libération qu’après le 11 septembre, le monde « a fait semblant de découvrir les mouvements de résistance musulmans en les traitant d’islamistes ».
    • L’islamisme est une cause politique, populaire dans des pays comme la Turquie et la Tunisie, qui prône la gouvernance des sociétés par des principes religieux islamiques, la Sharia. Il n’est pas synonyme de terrorisme.
    • Le « terrorisme islamiste » est néanmoins devenu le terme internationalement accepté utilisé par les experts de la lutte antiterroriste pour qualifier les attentats dont les auteurs disent être inspirés par l’islam : ils sont donc les principaux vecteurs de l’emploi du terme.
    Le terme est peut-être en effet imprécis. Mais en face de cette imprécision, il faut lui reconnaître un immense avantage : il désigne clairement l’appartenance culturelle des auteurs des attentats, et il reflète leur volonté : ils disent agir selon un impératif religieux et dans le respect des préceptes de l’islam.
    Lorsque des musulmans commettent des attentats-suicides à la bombe dans les transports publics et laissent derrière eux des messages vidéo débordant de références religieuses, ou qu’ils tuent parce que quelqu’un a dessiné le prophète, quelle crédibilité la police aura-t-elle, si elle fait comme les journalistes, et qu’elle se dérobe à toute référence à l’islam ? Elle deviendra ce que les médias sont devenus : la catégorie professionnelle en laquelle les gens ont le moins confiance.
    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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