La DGCCRF vient de publier une étude qui compare 32 marques de couches pour bébé. Si les résultats sont globalement positifs, 3 références restent à éviter.
Souvenez-vous : en janvier 2019, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) avait révélé la présence de substances chimiques jugées "dangereuses" dans une vingtaine de couches pour bébé commercialisées en France - il s'agissait principalement de produits cancérigènes, de pesticides (glyphosate) et de perturbateurs endocriniens.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait alors exigé des industriels qu'ils revoient leurs procédés de fabrication pour proposer des couches plus " propres " et surtout moins nocives pour la santé.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Une vaste enquête de la DGCCRF (publiée par nos confrères du Parisien) fait un état des lieux de la composition des 32 modèles de couches actuellement vendues en France. Première (bonne) nouvelle : on n'y trouve plus de pesticides, d'allergènes ni de phtalates.
DES COUCHES QUI CONTIENNENT ENCORE DU FORMALDÉHYDE (À ÉVITER !)
En outre, si certaines des couches testées contiennent encore (en petite quantité) des substances toxiques comme des dioxines et furanes, des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) ou du formaldéhyde, les taux restent largement inférieurs aux seuils sanitaires calculés par l'Anses.
En revanche, 3 modèles restent dans le viseur de la DGCCRF : il s'agit des couches Pampers Premium Protection, Marmailles Plus et Moina Zaza. En effet : ces couches contiennent entre 10 % et 25 % de formaldéhyde - jusqu'à 50 % pour les modèles Moina Zaza !
Problème : le formaldéhyde peut être corrosif pour la peau et favoriser l'apparition de boutons, d'eczéma ou d'un érythème fessier chez le bébé. Et à forte dose, cette substance peut aussi être cancérogène...
A contrario, les couches Bambo Nature, Eco by Naty, Huggies Little Swimmers, Joone ou encore Pampers Harmonie ont été jugées 100 % propres et saines par les experts de la DGCCRF. Bon à savoir !
Source : Le Parisien, jeudi 2 juillet 2020
À lire aussi :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire