"Je pense qu'en plein air, il ne faut pas imposer de restrictions"
Le professeur Gabi Barbash, ancien directeur général du ministère israélien de la Santé, a réagi vendredi aux nouvelles mesures de restriction imposées pour freiner la propagation du coronavirus dans le pays, dans une interview accordée au journal Maariv.
Interrogé à propos du confinement total durant les week-ends, G. Barbash a affirmé que le gouvernement avait surtout pris cette décision pour "éviter les rassemblements. Je pense que c'est l'élément le plus important, et cela peut vraiment résoudre le problème. Nous devons attendre quelques semaines pour en voir les effets".
"Les chiffres doivent cesser de croître, nous découvrons chaque jour près de 2.000 nouveaux cas, ce qui est très inquiétant. Il est clair que des mesures doivent être prises. Fermer tout endroit clos, qui donne lieu à des regroupements est l'étape la plus significative", a-t-il ajouté.
Il a également dit craindre un "confinement généralisé de longue durée cet hiver," en raison de l'épidémie de grippe, qui s'ajoutera au coronavirus.
A propos de la fermeture des plages chaque fin de semaine, le Pr Barbash a exprimé son désaccord.
"Je pense qu'en plein air, il ne faut pas imposer de restrictions. La fermeture des plages n'est pas justifiée par un taux d'infection élevé à cet endroit. En revanche, il faudrait établir une surveillance pour s'assurer que les plages ne soient pas bondées, et que les gens respectent la distanciation sociale," a-t-il dit.
A partir de vendredi, les rassemblement sont également limités à dix personnes dans les lieux clos et vingt dans les lieux en plein air, à l'exception des lieux de travail qui ont reçu une autorisation et des familles nucléaires.
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