Le gouvernement libanais a relevé mardi le prix d’un pain de 900 grammes à 2 000 livres (1.18 €) par rapport à son prix d’avant la crise d’octobre de 1 500 livres (0.89€) lors de la première augmentation de prix en huit ans.
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La livre sterling, qui est officiellement fixée à 1 500 dollars, a perdu plus de 80% de sa valeur depuis octobre et se négocie désormais à près de 9 000 dollars sur le marché noir après de fortes baisses ces derniers jours.
Depuis octobre, le Liban traverse une crise financière qui a vu la fermeture des entreprises et la flambée des prix et du chômage.
La crise est considérée comme la pire menace pour sa stabilité depuis la guerre civile de 1975-90.
Le pays lourdement endetté a maintenu une parité officielle de 1 507,5 dollars, mais les dollars à ce niveau ont été rationnés exclusivement pour les importations de carburant, de médicaments et de blé.
Ces derniers jours, il y a eu de longues files d’attente dans les boulangeries, les propriétaires de fours ayant cessé de vendre leur pain aux magasins, se plaignant que leurs coûts de production avaient grimpé en flèche en raison de la dépréciation rapide de la valeur de la livre.
Les boulangeries ont également menacé d’arrêter la distribution de pain, affirmant qu’elles perdaient de l’argent.
Le pain est un aliment de base pour la majorité de la population du Moyen-Orient.
Des manifestants en colère sont de nouveau descendus dans la rue mardi au cœur de la capitale Beyrouth, paralysant la circulation lors de manifestations sporadiques face à la détérioration des conditions de vie.
Entre temps, l’armée libanaise a mis au rebut la viande de tous les repas qu’elle offre aux soldats en service alors que les prix des denrées alimentaires montent en flèche en raison de l’aggravation de la crise économique, ont annoncé mardi les médias.
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