La directrice de l’Onusida, Winnie Byanyima, alerte sur les conséquences de la crise sanitaire, alors que s’ouvre ce lundi à San Francisco la conférence mondiale sur le sida.
C’est une semaine marquée par le sida qui débute dans le monde. Ce lundi s’ouvre la conférence mondiale sur le VIH à San Francisco qui doit se tenir jusqu’à vendredi. Cette année, le rendez-vous planétaire rassemblant plusieurs dizaines de milliers de chercheurs et de militants, va prendre une forme virtuelle pour cause de coronavirus, avec plus de 600 sessions via Internet. Une large place est faite aux liens entre les deux épidémies.
Ce lundi également, l’Onusida, structure qui regroupe toutes les agences onusiennes, rend public son rapport bisannuel sur la situation et sur la riposte. Un bilan très correct, mais toujours chargé d’inégalités régionales. L’arrivée du coronavirus inquiète fortement tous les acteurs. Winnie Byanyima occupe depuis un an le poste de directrice de l’Onusida. Personnalité ougandaise très appréciée, fortement engagée sur le droit des femmes, elle avait dirigé auparavant l’ONG Oxfam International.
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