dimanche 26 juillet 2020

Nationaliser EL AL : la moins mauvaise solution ?

Nationaliser EL AL : la moins mauvaise solution ? - Israel Magazine

Pendant longtemps, la compagnie aérienne porte-drapeau de l’Etat hébreu a été la fierté de tous les Israéliens. Au fil des ans – depuis septembre 1948, date de son premier vol inaugural vers Genève – EL AL a su s’imposer comme un acteur important du transport aérien en desservant 49 destinations à travers le monde. Mais l’arrêt des vols provoqué par l’apparition du virus Corona va révéler une grave perte de rentabilité qui courait depuis plusieurs années.
L’inquiétude commence quand le 19 février dernier, le ministre des Transports, Bezalel Smotrich déclare dans une interview à la radio israélienne que les revenus d’EL AL accusent une perte 50 millions de dollars, à cause d’une baisse significative des achats de billets pour la Thaïlande et de l’annulation des vols vers Hong Kong et Pékin. Se voulant rassurant, il ajoute que dans moins d’un mois, la société inaugurera sa première ligne entre Tel-Aviv et Tokyo, bien que le moment choisi soit difficile en raison de la peur croissante des passagers d’atteindre les destinations d’Extrême-Orient.
Mais dès la publication des états financiers du premier trimestre 2020, il est clair que la situation financière d’EL AL est très grave : au cours des trois premiers mois, la société a perdu 140 millions de dollars,

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