dimanche 19 juillet 2020

Pourquoi les Palestiniens ne peuvent pas signer un pacte de fin de conflit...



Si les artisans de paix veulent vraiment une paix durable, ils doivent reconnaître qu’Israël a des droits légaux sur les lignes d’armistice de 1949 si un éventuel accord comprend des échanges de terres.
 Tout comme pour la question des réfugiés, si elle n’est pas complètement expliquée, quel que soit l’accord signé, les Palestiniens auront toujours un prétexte pour dire qu’Israël a volé des terres palestiniennes avec des échanges de terres, et encore une fois, prêcher et se préparer à une nouvelle guerre.
L’Observatoire du Moyen-Orient pro-palestinien l’a dit le mieux. «Les Palestiniens continueront de rechercher une paix juste qui donnera aux générations futures leur droit d’aînesse; leur terre leur sera restituée, d’une manière ou d’une autre. Les Occidentaux naïfs entendent les mots «paix juste» et supposent que cela signifie deux États pour deux peuples. Ce que cela signifie en fait, c’est le droit illimité au retour de chaque Palestinien pour toujours en Israël, car aucun gouvernement palestinien ne peut renoncer à la revendication d’un descendant palestinien individuel d’être un propriétaire déplacé de ce qui est maintenant Israël.
Le débat sur l’annexion a obscurci le véritable paradigme du conflit. La question n’est pas de savoir si Israël annexe 30% de la Cisjordanie, mettrait-il fin au rêve d’un État palestinien. La question à se poser est la suivante: les Palestiniens accepteraient-ils la Cisjordanie avec des échanges de terres qui garantissent la sécurité d’Israël, signent une résolution de fin de conflit et acceptent un État juif? La réponse pour l’avenir prévisible est non. Ce n’est pas un conflit territorial, sinon cela aurait pris fin depuis longtemps.
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Si cette colline pour un accord global est trop haute pour être escaladée en ce moment, qu’il en soit ainsi. Ce qu’il faut, c’est d’honnêteté, de sorte qu’un accord de paix putatif n’est pas seulement une recette pour des concessions infructueuses de la part d’Israël.
Si tout ce que les Palestiniens sont capables de faire, c’est de négocier un meilleur statu quo avec plus de développement économique et d’investissements en échange de la non-violence, alors cela devrait être la voie pour cette génération.
Le plan de paix de Trump ou tout autre accord n’aura jamais de pouvoir de résistance s’il n’inclut pas un accord de fin de conflit, une reconnaissance de deux États pour deux peuples qui déclare clairement que l’un de ces États est juif et une absolue fin de tout droit des descendants de réfugiés palestiniens d’origine de retourner dans l’État d’Israël.

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