Privée de ses discothèques en raison du Covid-19, la ville de la Côte d’Azur tente tant bien que mal de maintenir son ambiance festive. «Libé» y a passé une nuit, entre VIP Room vide et danse dans la rue.
Il suffirait d’un son et on ne s’entendrait plus parler. D’un laser pour faire scintiller les platines et d’un nuage de fumée pour cacher les shakers des barmen. Mais la musique ne viendra pas ambiancer la piste, les projecteurs n’éclaireront pas le DJ. Entrer au VIP Room de Saint-Tropez ce lundi soir de juillet, c’est plonger dans un cube noir et silencieux. Comme les 1 200 autres boîtes de nuit de France, le club de la Côte d’Azur est fermé, pour cause de coronavirus. Libération a passé une nuit d’été dans un Saint-Tropez privé de ses boîtes de nuit.
22 heures : La boîte vide
Quand Jean-Roch Pedri se rend au restaurant accolé à sa discothèque, il passe devant son «wall of fame». Sur les photos, le patron du VIP Room s’affiche - entre autres - aux côtés de Pelé, Pharrell Williams et Rihanna, signes d’une réussite dans le monde très fermé de la nuit. Cet été, ce ne sera pas à Saint-Tropez que les stars s’afficheront.
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