L’organisme Santé Publique France a indiqué que neuf régions de France métropolitaine ont un taux de reproduction supérieur à 1. La Bretagne est la région la plus touchée avec un taux de 2,62. La moyenne nationale (hors Outre-mer) s'établit à 1,18.
Selon les dernières données de Santé Publique France datant du 15 juillet, 173.000 Français ont contracté le covid-19. Dans l’Hexagone 9 régions ont un taux de reproduction effectif supérieur à 1 contre 6 la semaine dernière. Mais toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière. La Bretagne est dans le rouge. Le taux de reproduction est de 2,62, c’est-à-dire qu’une personne malade contamine deux autres personnes et demie, 10 malades en contaminent 26.
D’autres régions comptabilisent des taux de reproduction de la maladie élevés, comme la Réunion (2,26) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (1,55). Ailleurs, ce taux de reproduction est parfois au-dessus 1, comme en Ile-de-France, avec 1,15. La Normandie est la région métropolitaine la moins touchée (0,81) et le Grand-Est se maintient tout juste en dessous de 1 (0,97). À Mayotte, le nombre de contaminations continue de chuter avec un taux de 0,56.
Pour rappel, le taux de reproduction est un des quatre indicateurs épidémiologiques - avec les taux de positivité, d’incidence et d’occupation de lits de réanimation - scrutés par les autorités sanitaires afin de déterminer si une région ou un département doit passer en zone orange, rouge ou verte. Il indique le nombre de personnes que contamine un individu infecté par le Covid-19. "S'il est supérieur à 1, cela veut dire que chaque porteur du virus va le transmettre à plus d'une personne et donc l'épidémie augmente”, a expliqué le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran lors de la présentation de la deuxième phase du déconfinement. Lorsque le R est inférieur à 1, on peut alors considérer que l'épidémie régresse. Quand le facteur de reproduction franchit ce seuil, cela signifie que des clusters (foyers épidémiques) se sont formés, et qu’ils sont en cours d’investigation.
Santé Publique France rapporte également que 386 clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) ont été détectés depuis le 9 mai : 366 clusters en France métropolitaine et 20 dans les départements et régions d’outre-mer. Le nombre hebdomadaire de clusters signalés est en hausse importante pour la semaine entre le 6 et le 12 juillet avec 51 clusters rapportés contre 35 la semaine précédente. Au 15 juillet, 97 clusters étaient toujours en cours d’investigation, tous situés en France métropolitaine.
Cependant Santé Publique France tient à rassurer le public et explique que la circulation du virus dans l’Hexagone reste “à un niveau bas”. Même si l’organisme relève une augmentation de l’incidence du nombre de cas de 19% par rapport à la semaine dernière, l’organisme rappelle d’un autre côté que le nombre de tests effectués a augmenté de 13%.
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