lundi 27 juillet 2020

Tombe de Rachel à Bethléem, site historique juif depuis 3588 ans...



Bethléem est situé en Judée, dans la banlieue de Jérusalem.

Bethléem est la racine de l’histoire juive, comme le mont du Temple à Jérusalem, Sichem où est enterré Joseph, Hébron où sont enterrés Abraham, Sarah, Isaac, Rebecca, Jacob et Léa…
Bethléem ville juive, puis chrétienne et maintenant musulmane
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CHARTE NATIONALE PALESTINIENNE de juillet 1968 : Article 20 :… Les prétentions à des liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et la véritable conception de ce qui constitue une nation. » (1)
Israël ne peut se séparer de ses racines bibliques sans perdre sa légitimité aux yeux des Juifs et des Nations, c’est pourquoi un état palestinien, en plus de Gaza, a peu de chance de voir le jour en Judée-Samarie. Israël arrivera-t-il à inclure ces sites historiques dans la carte de souveraineté / annexion de la Cisjordanie ?

Bethléem (maison du pain en hébreu) est cité 32 fois dans la Bible

Rachel, mère de Joseph, épouse bien aimée de Jacob, le fils d’Isaac et le petit-fils d’Abraham, meurt en donnant naissance à Benjamin. Elle  est enterrée au bord de la route, laissant sa place à côté de son mari dans la grotte de Makhpéla, à sa sœur et rivale Léa, épousée par Jacob suite à une tromperie de leur père Laban
 – 1568 av. JC :« 19 Rachel mourut donc et fut ensevelie sur le chemin d’Éfrath, qui est Bethléem.20 Jacob éleva un monument sur sa tombe: c’est le monument du Tombeau de Rachel, qui subsiste encore aujourd’hui.   » (Genèse 35, 19)
Jacob dit à son fils Joseph : « Pour moi, quand je revins du territoire d’Aram, Rachel mourut dans mes bras au pays de Canaan pendant le voyage, lorsqu’une kibra de pays me séparait encore d’Éphrath; je l’inhumai là, sur le chemin d’Éphrath, qui est Bethléem. » (Genèse, 48,7). Rachi, le célèbre commentateur biblique, commente ainsi ce verset vers 1100 : « Je l’ai enterrée là « Je ne l’ai même pas transportée jusqu’à Beith Lè’hem, pour l’amener en pays habité. Et je sais que tu m’en fais intérieurement le reproche. Mais sache que c’est sur ordre divin que je l’ai enterrée à cet endroit, afin qu’elle vienne au secours de ses descendants lorsque Nevouzaradan [Nabuchodonosor] les enverra en exil et qu’ils passeront près de son tombeau (Pessiqta rabathi 3). Ra‘hel sortira alors de sa sépulture et elle implorera pour eux, en pleurant, la miséricorde divine, ainsi qu’il est écrit : « une voix est entendue à Rama… ». (Yirmeya 31, 14). Et le Saint béni soit-Il répondra : « ton acte aura sa récompense, parole de Hachem, et tes enfants retourneront dans leur frontière » (versets 15 et 16).
Vers -1245 : lors de l’attribution des terres à l’arrivée en Israël après la sortie d’Egypte, la tribu de Juda (Yéhuda en hébreu, fils de Jacob et Léa) reçoit la Judée (Yéhuda en Hébreu) : Juif signifie Judéen.
Vers -1100 : c’est à Bethléem que s’est mariée Ruth la convertie moabite, arrière-grand-mère du roi David : « Tout le peuple qui se trouvait à la porte et les anciens répondirent: « Nous sommes témoins! Que l’Eternel rende l’épouse qui va entrer dans ta maison semblable à Rachel et à Léa, qui ont édifié à elles deux la maison d’Israël! Toi-même, puisses-tu prospérer à Efrata et illustrer ton nom à Bethléem! » (Ruth, 4, 11)
– 906 : c’est à Bethléem que le roi David est né, a gardé des brebis et a été oint (comme roi) par le prophète Samuel (Samuel 1, 16, 17) qui lui dit :« Tout à l’heure, après m’avoir quitté, tu rencontreras près du Tombeau de Rachel, à Celçah, près de la frontière de Benjamin, …. » (Prophètes Samuel 1  10 2), et qu’il a combattu les Philistins (Goliath était philistin) « David était alors dans la forteresse, et les Philistins avaient un avant-poste à Bethléem (Samuel 2, 23, 14)
– 600 : le prophète Michée prophétise : « Or, c’est de toi Bethléem-Efrata, si peu importante parmi les groupes de Juda, c’est de toi que je veux que sorte celui qui est destiné à dominer sur Israël et dont l’origine remonte aux temps lointains, aux jours antiques. » (Prophètes  Michée, 5, 1) : le Messie
– 586 : Suite au siège de Jérusalem et à la destruction du 1er Temple, les Juifs de Judée déportés à Babylone passent par la route de Bethléem, devant la tombe de Rachel. Rachel a accepté d’être enterrée là toute seule, pour prier pour le retour des enfants de sa rivale Léa, la tribu de Yehuda.
– 439 : le prophète Jérémie prophétise : » Ainsi parle le Seigneur: « Une voix retentit dans Rama, une voix plaintive, d’amers sanglots. C’est Rachel qui pleure ses enfants, qui ne veut pas se laisser consoler de ses fils perdus! 15 Or, dit le Seigneur, que ta voix cesse de gémir et tes yeux de pleurer, car il y aura une compensation à tes efforts, dit l’Eternel, ils reviendront du pays de l’ennemi. 16 Oui, il y a de l’espoir pour ton avenir, dit le Seigneur: tes enfants rentreront dans leur domaine. » (Prophètes, Jérémie 31, 14-16)
C’est pour cela que Rachel est considérée comme la Mère des enfants d’Israël (autre nom de Jacob). Plus de 2500 ans plus tard, les supplications de Rachel ont été entendues, le people juif retourne sur sa terre et peut prier librement sur la tombe de sa Matriarche. C’est un immense honneur et une énorme responsabilité pour notre génération d’avoir bénéficié de ce miracle!
-7 Naissance de Jésus Christ à Bethléem en Judée (selon la prophétie de Michée), à Bethléem en Galilée, ou à Nazareth
80 : l’apôtre Saint Matthieu fait le lien entre Bethléem et le tombeau de Rachel en évoquant le Massacre des Innocents : « 16 Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages.17 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :18 Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus. »

Des pèlerins et voyageurs de toutes religions témoignent

314 : Eusebius évêque de Césarée dans son Onomatsicon «Pèlerinage en Terre Sainte » : Ephratha. Région de Bethléem la cité de David dans laquelle le Christ est né. Tribu de Benjamin. [Il est cependant aussi dans la tribu de Juda, apparemment attribué à tort à la tribu de Benjamin.] Là « sur le chemin » Rachel est enterrée, (Près de la route où Rachel est enterrée) au quatrième (cinquième) jalon de Jérusalem à l’endroit appelé (par la Septante) l’hippodrome. Le monument est signalé même maintenant. (Le latin omet cette phrase.) (2)
339 : l’empereur Constantin Ier et sa mère font construire la basilique de la Nativité.
400 : Saint Jérôme, docteur de l’Église traducteur de la Bible (la Vulgate), mort à Bethléem : « A EUSTOQUIE, S. Jérôme décrit la vie de Sainte Paule, mère de cette vierge. Lettre VIII….Après avoir distribué le peu de bien qu’elle avait, aux pauvres et aux autres serviteurs de Dieu, elle prit le chemin de BethléemElle s’arrêta sur la main droite, au lieu où Rachel avait été mis inhumée, et Benjamin, non point Bénoni, comme la mère l’avait nommé en mourant ; mais le fils de la droitte, selon le nom que luy donna son père par un esprit prophétique, vint au monde. » (3)

570: Carte en mosaïque Madaba de la Terre promise, sol de l’église Saint-Georges, en Jordanie : mentionne Bethléem et Ephrata, dessin du tombeau
570 : Pèlerin Anonyme de Plaisance : page 34 : « Ensuite, quand on va de Jérusalem à Bethléem, à 4 milles sur la droite de la route, se trouve le tombeau où fut déposée Rachel femme de Jacob, page 223 : le tombeau de Rachel: Sur la route qui mène à Bethléem, à trois milles de Jérusalem, repose le corps de Rachel, en bordure du… » (4)
598 Pèlerin de Bordeaux : « Également à quatre milles de Jérusalem à Bethléem, au-dessus de la rue du côté droit se trouve le monument où repose Rachel la femme de Jacob. Puis, à deux milles du côté gauche se trouve Bethléem, où est né  Jésus-Christ. » (traduit du latin comme j’ai pu) (5)
670 : Abbé irlandais Adomnan d’Iona rapporte le témoignage d’Arculfe, évêque franc en pèlerinage en Terre sainte « À propos du tombeau de Rachel : La Genèse rapporte que Rachel fut aussi ensevelie à Effrata, c’est-à-dire dans le pays de Bethléem, et le Livre des lieux (Locorum Liber) rapporte aussi qu’elle fut enterrée dans ce pays près de la route. J’interrogeai Arculfe sur cette route et il me répondit : Il existe une voie royale qui mène de Jérusalem vers le midi à Chébron ; Bethléem est située près de cette voie, à l’orient, à environ six milles de Jérusalem. La sépulture de Rachel est à l’extrémité occidentale de cette voie quand on va à Chébron. Il est d’une construction grossière, sans ornements et couvert seulement d’une pyramide de pierres. On y voit encore aujourd’hui le nom de Rachel tel que le fit inscrire Jacob son époux. » (6)
1138  Edrisi, célèbre explorateur et géographe arabe : « Page 345 Bethléem, lieu où naquit le messie, et situé à 6 milles de la ville sainte. On trouve à mi-chemin le tombeau de Rachel, mère de Joseph, et de benjamin, le fils de Jacob (sur qui soit le salut !). Sur ce tombeau sont douze pierres placées debout ; il est surmonté d’un dôme construit en pierre. » (7)
1180 : Judah ben Samuel raconte les Voyages de Rabbi Petachia de Ratisbon, rabbin et voyageur allemand : « Page 59 Il alla suite à la tombe de Rachel, à Efrat, à une demi-journée de Jérusalem. Au-dessus de sa tombe se trouvent onze pierres, d’après le nombre des  onze tribus; Et parce que Benjamin était né seulement après sa mort, il n’y a pas de pierre dressée pour lui. Elles sont en marbre. La pierre de Jacob, pourtant, consistant en un morceau de marbre, au-dessus de toutes les autres, est très grande, et il faudrait plusieurs personnes pour la porter. » (8)
1154 :  Rorgo Fretellus, chanoine de la cathédrale Sainte-Marie de Nazareth : Page 30 : « A un mille de Bethlehem, sur la route qui conduit à Jérusalem, est un lieu appelé Kabrata le lieu où Rachel est morte dans les douleurs de la naissance de Benjamin.Et là elle repose enterrée par son mari Jacob. Dans sa tombe Jacob a placé douze grosses pierres en référence à ses douze fils. Le cône avec les mêmes pierres subsistent encore aujourd’hui » (traduit du latin comme j’ai pu) (9)
1173 : Rabbin voyageur Benjamin de Tudèle : « De Jérusalem il y a deux parasanges à Bethléem, ou la maison de pain de Juda. A un demi-mille de cette ville est le monument du sépulcre de Rachel, dans un chemin fourchu. Ce monument est composé de onze pierres, selon le nombre des enfants de Jacob. Au-dessous il y a une voûte soutenue par quatre colonnes. Tous les Juifs qui passent par là écrivent leurs noms sur les pierres de ce monument.A Bethléem, il y a douze teinturiers juifs. (10)
1215 : Voyageur perse Ali ibn Abi Bakr al-Harawi, dans son  « Guide des lieux de pèlerinage »Page 52 :« Si donc, avec le déroulement de l’histoire de Yusuf, se termine l’importante série de ziyara-s dédiée par à Al-Harawi aux enfants de Ya’qub plutôt qu’à Yàqub lui-même, il ne faut pas oublier qu’Al-Harawi mentionne également comme sanctuaire le tombeau de Rahil, mère de nabi Yusuf qui était situé sur la route de Jérusalem à Hebron et qui jouit d’une célébrité prolongée du Moyen Âge jusqu’à nos jours » (11)
1238 : Rabbi Jacob,  messager de Rabbi Yehiel de Paris : « IV BETHELEHEM, HEBRON et  RAMAH : Environ 2 parasangs de Jérusalem, sur la route de Hébron se trouve le tombeau de Rachel, sur la route de Bethléem. Le tombeau se compose de 11 pierres disposées par paires, chaque pierre aussi large que la tombe, et deux pierres couvrent sa longueur mais la pierre supérieure est aussi large et longue que la tombe« (12)
1260 : le rabbin Ramban (Nahmanide) s’interroge sur les distances bibliques : « J’avais écrit ceci à l’origine, mais maintenant que j’ai eu le mérite de venir à Jérusalem, grâce à la bonté de Dieu, j’ai vu de mes propres yeux que la distance qui sépare la tombe de Rachel de la ville de Bethléem est inférieure à 1 mil (Rachel est enterrée à une « Kivrat Erets » de Bethléem) et cette explication s’est révélée fausse. »  » (13)
1283 Burchard de Mont Sion, frère dominicain allemand, pèlerin et écrivain, dans son célèbre Description de la Terre sainte : »Descriptio Bethlehem : « Sur son sépulcre, Jacob construisit une belle pyramide comme tombeau de Rachel. A sa base il déposa 12 grandes pierres selon le nombre des enfants de Jacob. Sache toutefois que son sépulcre n’était pas dans la ville de Bethléhem mais à côté de la route qui mène à Hébron un peu sur la droite à l’extérieur de Bethléhem » (traduit du latin comme j’ai pu) (14)
1355 : Sir John Mandeville :  » p. 48 Et il y a de belles vignes dans la ville, et beaucoup de vin, que les chrétiens ont laissé faire. et sur le chemin de Jérusalem, à 800 mètres de Bethléem, se trouve une église où l’ange a annoncé aux bergers la naissance du Christ. Et sur ce chemin est le tombeau de Rachel, mère de Joseph, le patriarche; et elle est morte après avoir donné naissance à son fils Benjamin. Et elle a été enterrée là par Jacob, son mari, et il a placé douze grandes pierres sur elle, en signe qu’elle avait donné naissance à douze enfants. » (15)
1366 Imam IBN KATHIR dans son ouvrage de référence Al-Bidâya wa An-Nihâya sur la vie des « Messagers de Dieu » : RECIT DES PROPHETES : Page 249 « Par son autre conception, Rachel accoucha d’un garçon Benjamin, mais ses couches étant pénibles, elle mourut et fut enterrée par Jacob à Ephrata (Bethléem). Jacob dressa une stèle sur son tombeau. C’est la stèle du tombeau de Rachel qui existe encore aujourd’hui.  » (16)
1481 : Rabbi Meshulam ben R. Menahem of Voltera : « … et nous nous sommes précipités à Bethléem, et de là, sur la grande route, nous avons trouvé la tombe de Rachel. C’est un haut monument de pierres et les musulmans ont placé au-dessus de sa tombe quatre piliers et une arche. Ils l’honorent et tant les Juifs que les Musulmans y prient. Dieu nous a protégés des mains de ce traître et voleur, et nous avons donné aux mamelouks un ducat chacun au lieu du vilain, et de toute façon, nous n’avons pas payé d’impôt à cause du chemin détourné que nous avons fait, car il y a sept postes de péage entre Hébron et Jérusalem. » (17)
1486 : Bernhard von Breydenbach, doyen de la cathédrale de Mayence, dans son « Pèlerinage en Terre sainte » « Voyage à Bethlehem ou aux alentour : …de même la tombe de Rachel, femme de Jacob » (18)
1488 : le Talmudiste Rabbi Obadia de Bertinoro : “Le mardi matin, le 13 de Nisan, nous avons quitté Hébron, qui est à une journée de voyage de Jérusalem, et nous nous sommes rendus au tombeau de Rachel, où il y a un bâtiment rond et voûté à l’air libre. Nous sommes descendus et avons prié devant la tombe, chacun selon ses capacités. A main droite du voyageur qui se rend à Jérusalem, il y a une colline sur laquelle se trouve Bethléem; c’est un petit village, à environ un demi-mille de la tombe de Rachel, et les prêtres catholiques y ont une église. De Bethléem à Jérusalem, c’est un voyage d’environ trois milles. Tout le chemin est plein de vignes et de vergers.» (17)
1498-1499 : Voyageur allemand Arnold von Harff : « Point de Bethlehem à Jérusalem :Un mil allemand vers l’est à travers une grande colline. Nous avons d’abord été à une jolie tombe entourée d’un mur avec des tabernacles à gauche où repose Rachel, l’épouse du patriarche Jacob, et où il a vécu avec elle auparavant. Les impies font de grands pèlerinages et offrandes à cet endroit et au tombeau de Joseph » (19)
1586 : Jean Zuallart, chevalier du Saint Sépulcre en pèlerinage: « Page 191 le sépulcre de Rachel : Poursuivons notre voyage et un mille & demi plus vers le midi, se voit à main droite dudit chemin, (conduisant selon l’écriture sainte à Efrata, qui est Bethléem) une sépulture bien entière faite en forme de tombe élancée de cinq à six pieds de hauteur, longue & étroite, toute plâtrée de ciment blanc, en façon d’une bière ou cercueil revêtue comme on fait aux funérailles des morts chez les Catholiques : au-dessus duquel monuments, est un édifice bâti à iour sur quatre piliers, soutenant une voûte aussi carrée et finissante en coupe ronde, le tout de maçonnerie, bien entretenue par les Turcs, pour être le sépulcre de la vertueuse Rachel, femme bien-aimée du patriarche Jacob, qui le fit faire, comme nous lisons au Genèse, & ainsi qu’en atteste Saint Jérôme. Au côté droit & derrière ledit sépulcre, sont encore deux petits édifices, faits de la même forme du plus grand, reserué qu’il n’y a aucuns monumens dedans. & est tout le circuit de ce lieu entouré d’une muraille basse, comme sont celles des cimetières des chrétiens, & le tiennent lesdits Turcs pour mosquée. » (20)
1622 Mohamed Pacha, gouverneur ottoman de Jérusalem, permet aux Juifs de cloisonner les murs que supportent les quatre arches du dôme autour de la tombe qui devient pour la première fois un site fermé. (21)
1666 : Père Jean Doubdan, chanoine de l’église Saint Paul à Saint-Denis, dans son « Voyage en Terre sainte contenant une véritable description des Lieux …
Page 130 : LE SEPULCRE DE RACHEL Chapitre  XV
page 131 …Il est néanmoins croyable qu’il était plus beau que celui qui y est à présent, qui n’est que de maçonnerie fort simple. Saint Jérôme en l’Epitre 27 à Eustoche dit que Sainte Paule allant en Bethléem, s’arrêta quelques temps au sépulcre de Rachel qui est à main droite du chemin. Et en ses lieux Hébraïques, il adiouste qu’il est dans le Champ d’Ephrata dont il est parlé en l’Histoire-Sainte. Ephrata est la campagne de Bethleem, Cité de David, dans laquelle Jésus-Christ est né.Elle est en la tribu de Juda, encore que quelques-uns s’abusent en la mettant en celle de Benjamin, proche du chemin ou Rachel a été inhumée à cinq mille de Jerusalem, au même lieu que les Septante [traduction de la Bible] appellent Hypodrome ; où on exerce les chevaux. Ce Sépulcre, comme j’ai dit, n’est qu’un grand dôme de maçonnerie, sans aucun ornement, porté par quatre gros pilier quarrez, qui font autant d’arcades, & dessous est un tombeau de même matière de pierre et ciment, faits à la forme de ces grands et ancien bahus couvert en rond de quelques huit pieds de longueur sur cinq ou six de hauteur à ce qu’on peut conjecturer de loin, d’autant plus que nous ne le vismes qu’en passant : sans nous y arrêter. Elle est environnée d’une petite clôture de mur de quelques quatre pieds de haut dans laquelle sont aussi deux autres petits Tombeaux semblables au grand. (22)
1745 : Evêque irlandais Richard Pococke: « Volume 2 page 39
« Un peu plus loin sur la droite nous arrivâmes au sépulcre de Rachel; c’est un dôme, supporté par des arches, comblées plus tard pour empêcher les Juifs d’y pénétrer; les Turcs aiment se faire enterrer à côté, ce qui a élevé le sol ; et si les 12 pierres qui ont été érigées sur sa tombe ont été vues ici, et c’est réellement la place de son animation, le sol est élevé au-dessus. » (23)
1811 Revue Fundgruben des Orients : « tome 2, page 135 : La coupole de Rahel :Entre Jérusalem et Bethléem est le tombeau de Rahel mère de Joseph le Juste. Il se trouve sur le chemin entre Bethléem et Betsala, tourné vers la roche Sakhra. C’est un pèlerinage célèbre. Les noms de Bethléem et autres villages autour de Jérusalem, comme, par exemple Betdjala, commence par le mot beit, qui veut dire maison ; parce qu’ils ont été la demeure des prophètes israélites. » (24)
1827 : Chateaubriand, dans son « Itinéraire de Paris à Jérusalem »
« A une lieue plus loin, nous entrâmes dans le champ de Rama, où l’on trouve le tombeau de Rachel. C’est un édifice carré, surmonté d’un petit dôme : il jouit des privilèges d’une mosquée; les Turcs, ainsi que les Arabes, honorent les familles des patriarches. Les traditions des chrétiens s’accordent à placer le sépulcre de Rachel dans ce lieu : la critique historique est favorable à cette opinion ; mais, malgré Thévenot, Monconys, Roger et tant d’autres, je ne puis reconnaître un monument antique dans ce qu’on appelle aujourd’hui le tombeau de Rachel : c’est évidemment une fabrique turque consacrée à un santon. » (25)
1830 : Gouverneur ottoman de Damas au mufti de Jérusalem :
«Voici notre ordre: [L’affaire suivante] nous a été soumise par le sujet de notre ordre, le sage représentant des Juifs de Jérusalem honorés et son traducteur que le tombeau de la chère Rachel, la mère de notre Seigneur Joseph … Ils [les Juifs] sont habitués à le visiter depuis les temps anciens; et personne n’est autorisé à les empêcher ou à s’opposer à [cela] … Il s’est avéré que, dans ce lieu saint, ils visitent depuis les temps anciens, sans que personne ne les empêche ou n’empiète sur leur propriété et ils [ont il] comme c’était leur coutume. (26)
Firman ottoman du 10 août 1830
(crédit photo: Archives des communautés séfarades et orientales en)
1838 William Cooke Taylor, journaliste irlandais : Page 110 : « La tombe de Rachel: À une distance de quelques 20 minutes de Bethléem, sur la route de Jérusalem, se trouve le célèbre sépulcre de Rachel, l’épouse de Jacob. Il se trouve à quelques pas sur la gauche du chemin le plus direct. Ce monument est une mosquée turque sans prétention, avec un dôme peu élevé à une extrémité. Si cet édifice ne marque pas l’endroit précis où Rachel repose (sur lequel on peut se poser quelques questions), il doit de toute façon se trouver non loin cet emplacement .… Les Juifs, comme on devait s’y attendre, regardent cet endroit avec un intérêt particulier. L’un d’eux a rempli un sac avec de la terre récoltée à côté de la tombe, et l’a donné à un de mes compagnons de voyage pour qu’il le rapporte dans son pays, comme présent au frère d’un des Juifs résidant ici. Il est donc vrai, littéralement, si ce n’est encore spirituellement, que les fils d’Israël où qu’ils errent, préfèrent les pierres de Sion et apprécient leur poussière. Les Juifs se rendent souvent sur cette tombe pour prier et lire l’histoire des fondateurs de leur nation. » (27)
1839 : Mary Seymour Dawson Damer, auteure anglaise : Page 2 « Après 1h30 de trajet vraiment pénible à travers d’une vallée noire, et sur une froide montagne, nous arrivâmes à un monument identifié comme la tombe de Rachel. L’emplacement est, je crois correctement choisi comme la place de son inhumation, mais le bâtiment lui-même ne semble pas être une ancienne construction. Des funérailles arabes avaient lieu à côté de celui-ci auxquelles assistaient environ 50 Arabes à l’air sauvage et affamé» (28)
1839 : Lady Judith Montefiore, épouse du philanthrope juif anglais Sir Moses Montefiore: Page 296 « 14 juin …En arrivant à la tombe de Rachel, nous trouvâmes plusieurs de nos frères assemblés là dans l’attente de notre arrivée. Ici nous lûmes des prières, et j’inscrivis mon nom, parmi de nombreux milliers d’autres, sur le monument sacré. Le mur était en train de tomber rapidement en ruine, et nous avons donné des indications pour qu’un devis soit établi pour sa restauration. » (29)
1841Sir Moses Montefiore obtint de Muhammad Ali Pasha l’autorisation de fournir des clés de la tombe aux Juifs locaux, de la restaurer, de fermer l’espace sous le dôme pour abriter les pèlerins, d’ajouter une pièce et un mihrab indiquant la Mecque pour les Musulmans. C’est cette mosquée que les Palestiniens invoquent pour revendiquer le lieu saint (30)
1860 : construction de la Mosquée d’Omar à Bethléem
1863 :Victor Guérin, archéologue et géographe catholique,
« Page 224 chapitre VIII : DÉPART DE BETHLÉHEM. TOMBEAU DE RACHEL.
A huit heures vingt minutes, je salue en passant le célèbre tombeau de Rachel. Dans sa forme actuelle, c’est un pur oualy musulman, dont la petite coupole, plusieurs fois rebâtie et blanchie souvent à la chaux, recouvre un tombeau évidemment apocryphe, qui a toutes les apparences de ces nombreux sarcophages ou cénotaphes qui contiennent les cendres de quelque santon ou sont seulement dédiés à sa mémoire. Cet oualy a été réparé en 1841, grâce aux libéralités de sir Moses Montefiori On lui a adjoint alors un vestibule et on l’a environné plus tard d’une enceinte murée. Depuis quelques années, les musulmans, moyennant une somme d’argent assez considérable ont consenti même à se dessaisir de ce sanctuaire en faveur des juifs, qui en ont actuellement seuls la clef. Si ce monument, en effet, ressemble extérieurement à tous les oratoires musulmans du même genre, et si le sarcophage qu’on y montre à l’intérieur n’est certainement pas authentique, l’emplacement qu’il occupe n’en répond pas moins parfaitement à celui qu’indique la Bible pour le tombeau de Rachel, et, de temps immémorial, on a vénéré en ce lieu l’endroit où Jacob a enterré la mère de Benjamin. Pour les juifs, pour les musulmans et pour les chrétiens la tradition est unanime sur ce point, et, depuis les temps les plus reculés jusqu’à l’époque où nous sommes, elle n’a jamais varié. Les musulmans, il est vrai, en devenant les maîtres du pays, ont transformé ce tombeau en oualy, mais ils l’ont toujours désigné eux-mêmes sous la dénomination de Koubbet Râhil, (coupole de Rachel). …Conformément au texte biblique, le tombeau désigné encore aujourd’hui sous ce nom se trouve effectivement sur la route de Bethel à Bethléhem, un mille environ avant d’arriver dans cette dernière ville. Il s’élève un peu à l’ouest du chemin et, par conséquent, on le laisse à sa droite quand on vient de Jérusalem. A une faible distance à l’est-nord-est du tombeau est un petit briquet, à moitié comblé, et qu’alimentait autrefois un canal actuellement hors d’usage. Quelques ruines indistinctes sont éparses çà et là sur ce même plateau. Enfin, plus près de la coupole reposent les cendres d’un certain nombre de musulmans de Bethléhem, qui ont tenu à honneur d’être enterrés autour de la femme de Jacob. Encore aujourd’hui, les musulmans de cette ville réclament comme une faveur spéciale le privilège d’être ensevelis, après leur mort, non loin de ce tombeau vénéré. Page 235 :La plupart des voyageurs aiment à inscrire leurs noms sur les monuments les plus remarquables qu’ils visitent; il ne faut donc pas s’étonner que les Juifs surtout se plaisent à graver le leur sur les murs du sanctuaire funèbre de Rachel. Ce mausolée est, en effet, pour eux un monument véritablement national. Rachel, la femme préférée de Jacob et la mère de Benjamin, père de la tribu à Iaquelle devait appartenir plus tard Jérusalem elle-même, la capitale de la Palestine, continue à s’associer, dans leurs traditions, toute morte qu’elle est, aux souffrances de son peuple. Si, au moment du massacre d’Hérode, saint Matthieu l’évangéliste semble évoquer encore du même sépulcre cette même voix de Rachel inconsolable, pleurant sur ses enfants qui ne sont plus, les Juifs, dispersés de nouveau au milieu du monde et exilés depuis dix-huit siècles loin de leur patrie et de leur sanctuaire renversé, ne manquent jamais, lorsqu’ils abordent en pèlerins et en étrangers sur cette terre d’où ils ont été bannis et qui a gardé tout leur amour, d’aller se prosterner devant la tombe vénérée de cette femme, qui personnifie leur race et sympathise toujours à leurs calamités. Ils l’arrosent de leurs larmes, ils y gémissent sur leurs malheurs, et, pendant qu’ils les déplorent, ils croient entendre encore retentir à leurs oreilles et s’élever du fond du cercueil ces plaintes et ces sanglots éternels d’une mère infortunée, image de la Palestine elle-même, et dont Jérémie seul pouvait dépeindre la désolation.
Le tombeau de Rachel est de temps en temps reblanchi à la chaux, et ce revêtement, chaque fois qu’il se renouvelle, efface des milliers de noms de pèlerins juifs; mais bientôt d’autres noms remplacent les précédents, tant les visiteurs affluent auprès de ce mausolée. Il sert encore aujourd’hui, comme à l’époque de Samuel, de point de repère dans le pays, et, jusqu’aux enfants, tout le monde connaît parfaitement la Kouhhet Rahil : singulier privilège qui s’est attaché à ce tombeau, vieux déjà de trois mille six cents ans, et néanmoins toujours entretenu et rajeuni par la vénération publique. » (31)

Photo, environ 1900 
"3 minyanim (30) hommes âgés d’une maison de retraite de Jérusalem priant pour la santé d’amis, de donateurs et d’autres frères de diaspora auprès de la tombe de la matriarche Rachel"
  timbre de la Palestine mandataire
1947 : Selon le Plan de partition des Nations Unies pour la Palestine, le Tombeau devait faire partie de la zone administrée internationalement de Jérusalem
1948 à 1967 : l’occupant jordanien interdit aux Juifs de vivre et venir prier en Judée.
1967: Suite à la Guerre des Six Jours, le tombeau est inclus dans Jérusalem.
1995 : Accords d’Oslo, Israël remet Bethléem aux Palestiniens qui y disposent d’une pleine autorité.
1996 : le Tombeau de Rachel commence à être appelé mosquée Bilal bin Rabah, du nom d’un esclave de Mahomet.
2000 : Deuxième Intifada, Israël ferme le Tombeau pendant deux ans
2002 : A la suite de nombreux attentats, Bethléem est partiellement entourée par la barrière de séparation israélienne sous la forme d’un mur de 8 mètres de haut
Wikipedia: « Pour les Israéliens, les objectifs de la barrière ont en effet été atteints : 55 attaques suicides palestiniennes à la bombe occasionnant 220 morts en 2002, 25 en 2003 (142 morts), 14 en 2004 (55 morts), 7 en 2005 (22 morts), 4 en 2006 (15 morts), 1 en 2007 (3 morts), 1 en 2008 et aucune en 2009 et 2010 37. » (32)
2006 : article du Dailymail : « O, Muslim town of Bethlehem »
« La population chrétienne de la ville est passée de plus de 85% en 1948 à 12% de ses 60 000 habitants en 2006.
Des informations font état de persécutions religieuses, sous forme de meurtres, de passages à tabac et d’accaparements de terres. Le sentiment d’un fondamentalisme islamique rampant est omniprésent à Bethléem. George Rabie, un chauffeur de taxi de 22 ans de la banlieue de Bethléem de Beit Jala, est fier de son christianisme, même si cela le met en danger au quotidien. Il y a deux mois, il a été battu par une bande de musulmans qui visitaient Bethléem depuis Hébron voisin et qui avaient repéré le crucifix accroché à son pare-brise.Jeriez Moussa Amaro, un artisan d’aluminium de 27 ans de Beit Jala, est un autre qui a une expérience directe de la violence effroyable à laquelle les chrétiens sont confrontés. Il y a cinq ans, ses deux sœurs, Rada, 24 ans, et Dunya, 18 ans, ont été abattues par des hommes armés musulmans dans leur propre maison. Leur crime était d’être de jeunes femmes chrétiennes attrayantes, vêtues de vêtements occidentaux et sans voile. Rada avait couché avec un musulman dans les mois précédant sa mort. Une organisation terroriste, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, a publié une déclaration revendiquant la responsabilité, qui disait: « Nous voulions nettoyer la maison palestinienne des prostituées. » Jeriez dit: «Un chrétien est faible par rapport à un musulman. Ils ont des familles plus grandes et plus puissantes et ils connaissent des gens de haut niveau dans l’autorité palestinienne. » La peur d’une attaque a poussé de nombreuses familles chrétiennes à émigrer, y compris la sœur de M. Canawati, son mari et leurs trois enfants qui vivent maintenant dans le New Jersey en Amérique. «Je veux partir mais personne n’achètera mon entreprise», dit M. Canawati. « Je me sens pris au piège. Nous sommes isolés. Cet isolement a été renforcé lorsque, l’année dernière, Bethléem s’est retrouvée derrière le mur de sécurité d’Israël, une barrière en béton de 400 miles de long qui sépare les zones juive et palestinienne et est conçue pour arrêter les kamikazes – en 2004, la moitié des morts israéliennes causées par ces attaques ont été commis par des extrémistes de Bethléem. (33)
2006 : Les véhicules privés non blindés peuvent accéder directement au tombeau qui est ouvert toute la journée et presque toute la nuit, par la nouvelle route protégée par un mur qui la sépare des quartiers palestiniens où ne vit aucun Juif, Bethléem est judenrein. (34)
2010 : premier ministre turc Erdogan à un journal saoudien: le caveau des patriarches et la Tombe de Rachel «n’ont jamais été et ne seront jamais des sites juifs mais des sites musulmans.” (21)
2010, 201320152020L’Unesco décide de déjudaïser le Tombeau :
« FÉVRIER 2010 :NOTE D’INFORMATION SUR LE RENFORCEMENT DU CONTRÔLE PAR ISRAËL DE SITES DU PATRIMOINE PALESTINIEN DANS LE TERRITOIRE PALESTINIEN OCCUPÉ : LE CAS D’HÉBRON ET DE BETHLÉEM: Depuis le début de l’occupation par Israël de la Cisjordanie et de la bande de Gaza en 1967, des centaines de sites archéologiques et biens culturels palestiniens ont été systématiquement confisqués, pillés et fouillés par les autorités israéliennes, qui mettent ainsi en péril le patrimoine culturel palestinien, privent les Palestiniens de leur patrimoine culturel, empêchent le développement de sites patrimoniaux et de lieux de culte historiques et en interdisent l’accès. Au début de cette semaine, le Premier Ministre israélien a fait part de son intention de renforcer encore le contrôle de zones archéologiques et patrimoniales palestiniennes situées dans le Territoire palestinien occupé, notamment le site millénaire d’Al-Haram Al-Ibrahimi (Sanctuaire d’Abraham ou Tombeau des Patriarches, Mosquée d’Ibrahim, à Hébron) et la mosquée historique Bilal Bin Rabah (Tombe de Rachel, à Bethléem), en les ajoutant, de manière provocante, à la liste des sites du patrimoine national d’Israël… (35)
2013 : Le Rav Dynovisz interview le Rav Yaacov qui doit être le premier Juif à vivre à Bethléem depuis des siècles avec sa femme et ses enfants, et des fenêtres blindées (36)
2014 Le pape François accepte de se faire filmer célébrant la messe devant une peinture de l’enfant Jésus emballé d’un kefié et priant devant le mur anti-terroristes à côté du graffiti « bethléem look like Warsaw ghetto » : si Bethléem ressemble au ghetto de Varsovie, les Israéliens sont les nazis. (37)
2016 Mes photos de pèlerinage:
 
Des milliers de personnes, surtout des femmes, se rendent sur la tombe de Rachel pour prier, particulièrement le jour anniversaire de sa mort. Le site est ouvert à tous par une route sécurisée.
2018 : Le père Shalufa est poignardé à travers un portail alors qu’il mettait à l’abri un groupe de pèlerins chrétiens se rendant à la basilique de la Nativité (vidéo). L’article n’ose pas indiquer la religion des agresseurs, peut-être une foule de Juifs armés de couteaux criant «Hashem est le plus grand» et « Mort aux Chrétiens » (38)
2020 : Israël, qui contrôle légalement 70% de la Judée suite aux Accord d’Oslo de 1993, la zone C, souhaite étendre sa souveraineté à une petite partie de Judée-Samarie habitée par les Juifs, car au bout d’un moment, il faut bien admettre l’échec des accords « de paix » d’Oslo. Les Européens, fous de rage, prennent le temps en pleine pandémie de menacer Israël de sanctions.
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