EXCLUSIF - 60 % des combattants partis en Afghanistan, Bosnie-Herzégovine et Irak ont été condamnés pour d’autres infractions terroristes.
Les fous de Dieu ne sont pas des détenus tout à fait comme les autres. Alors que les libérations d’islamistes, à l’issue de leur peine, se poursuivent et que le Parlement débat de mesures de sûreté contre les terroristes recouvrant la liberté, le Centre d’analyse du terrorisme (CAT) a communiqué au Sénat une étude inédite et éclairante sur le taux de récidive des djihadistes des années 1988-2006 (et non sur les djihadistes ayant rejoint Daech, toujours incarcérés pour la plupart).
En matière de terrorisme islamiste, la connaissance du passé est essentielle pour une bonne analyse de la menace.
Or, selon l’étude du CAT, le taux de récidive de ces «anciens» djihadistes est très élevé. 60 % des 166 ressortissants ou résidents français étant partis combattre en Afghanistan (de 1986 à 2011), en Bosnie-Herzégovine (1992-1995) ou en Irak (de 2003 à 2006) ont ensuite été condamnés en France ou à l’étranger, postérieurement à leur retour du djihad et pour des infractions terroristes distinctes ..
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