lundi 25 mai 2020

Coronavirus en France : quelle évolution après le long week-end de déconfinement ? Les chiffres...


CORONAVIRUS. Alors que la France entre dans sa troisième semaine de déconfinement, le dernier bilan du ministère de la Santé annonce une légère hausse des hospitalisations avec un solde positif de 7 patients en 24h alors que les patients en réanimation continuent de baisser...

Combien de cas et de morts du coronavirus en France ? Dernier bilan

Les derniers chiffres du coronavirus ont été livrés, mais partiellement, ce dimanche, la Direction générale de la Santé n'ayant pas donné les chiffres de la mortalité globale, repoussant la publication de ces données à ce lundi 25 mai 2020 au soir. Seules les données hospitalières ont été communiquées avec 36 morts de plus en 24h. Pour la première fois en plusieurs semaines, le nombre de patients actuellement hospitalisés repart à la hausse avec une très légère progression de 7 hospitalisations de plus. Le nombre de personnes en réanimation poursuit quant à lui sa baisse avec 10 personnes de moins. Voici les statistiques disponibles :
  • 144 921 cas confirmés par PCR, soit 115 de plus
  • 18 022 décès à l'hôpital, soit 36 de plus
  • 28 367 morts au total soit 36 de plus (bilan provisoire en attendant les chiffres des Ehpad ce lundi)
  • 17 185 hospitalisations en cours, soit 7 de plus
  •  1 655 personnes actuellement en réanimation, soit 10 de moins
  •  64 617 personnes sorties de l'hôpital, soit 70 de plus
NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non du cumul depuis le début de l'épidémie. En cumul, on enregistre 100 340 hospitalisations. De même, les hospitalisations et cas en réanimation supplémentaires en 24 heures correspondent à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 121 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 24 admissions en réanimation.

09:37 - Peut-on croire à la fin de l'épidémie de coronavirus ? (2/2)

"Peut-être que la semaine prochaine on aura des éléments", indique à l'AFP toujours le Dr Lévy-Bruhl, responsable de l'unité des infections respiratoires de Santé publique France. En attendant, "l'épée de Damoclès" d'une "reprise de la dynamique épidémique" est toujours présente. Ce qui pourrait même aboutir, "dans un scénario du pire", à "une nécessité de reconfiner", prévient-il. Selon lui, "il ne faudrait surtout pas faire passer à la population le message que tout va bien parce qu'on s'est aperçu que tout le monde était protégé". "Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'aujourd'hui, on n'a pas de signal d'alerte mais qu'il est trop tôt pour tirer de ce constat que tout va aller bien", conclut le spécialiste. "Ce qu'on mesure aujourd'hui, c'est encore les bénéfices du confinement", poursuit-il.

09:30 - Peut-on croire à la fin de l'épidémie de coronavirus ? (1/2)

L'épidémie de coronavirus en France continue de reculer, au 14e jour de déconfinement, avec des chiffres qui restent à la baisse dans les hôpitaux. Les spécialistes demeurent néanmoins prudents face à une maladie dont le temps d'incubation peut atteindre deux semaines. Des personnes qui auraient été infectées lors de la première semaine de déconfinement pourraient ainsi ne développer des symptômes qu'à la toute fin du mois de mai. Celles qui auraient été exposées cette semaine pourraient se déclarer entre le 1er et le 7 juin. Les autorités jugent donc qu'il est trop tôt pour affirmer que la France est en train de se débarrasser progressivement du Covid-19, mais certains scientifiques n'hésitent plus à dire que l'épidémie est derrière nous, avec l'éventualité qu'une partie de la population soit immunisée. Une "immunité croisée" selon eux qui aurait pu être acquise par des millions de personnes par l'exposition à d'autres coronavirus par le passé, qui auraient alors causé de simples rhumes.

09:20 - Que nous indique l'étude sur l’hydroxychloroquine (2/2)

La mortalité du groupe témoin est de 9,3% alors que pour le groupe chloroquine le taux est de 16,4%, le groupe chloroquine + macrolide : 22,2%, le groupe hydroxychloroquine : 18% et enfin le groupe hydroxychloroquine + macrolide : 23,8%. Le risque de surmortalité a donc été évalué entre 33,5% et 44,7% chez des patients prenant ces traitements. Au total, ce sont 10 698 (11.1%) patients qui sont décédés à l’hôpital... Face à ces résultats, le ministre des Solidarités et de la Santé a décidé de saisir ce samedi le Haut Conseil de la santé publique pour qu'il l'analyse et propose sous 48h une révision des règles dérogatoires de prescription de cette molécule.

09:15 - Que nous indique l'étude sur l’hydroxychloroquine (1/2)

Depuis le début de l'épidémie ou presque, la chloroquine a été perçue comme un remède miracle contre le coronavirus pour les uns, notamment sous l'impulsion du Professeur Raoult à l'IHU à Marseille, et comme un mirage pour les autres. Mais depuis ce week-end, une étude observationnelle d'ampleur semble confirmer que ce traitement est plus dangereux qu'efficace. L'étude, publiée dans The Lancet, se base sur 96 032 malades et 671 hôpitaux et donne des chiffres de mortalité inquiétants lors de l'utilisation de la chloroquine. Sur les plus de 96 000 patients, 1 868 patients ont reçu de la chloroquine, 3 783 chloroquine + macrolide, 3 016 hydroxychloroquine, et 6 221 hydroxychloroquine + macrolide (dit protocole R.) 81 144 patients se retrouvaient dans le groupe "contrôle" et n'ont pas eu ce traitement.

09:10 - Philippe Douste-Blazy défend toujours l’hydroxychloroquine

Sous le feu des critiques après l'étude très peu flatteuse de The Lancet, l’hydroxychloroquine est toujours au centre du débat public. Sur France Info, l'ancien ministre a indiqué que le médicament était "efficace", mais qu’il ne fallait "surtout pas se l’autoprescrire", ni le donner à certains malades avec lesquels il pouvait y avoir des complications cardiaques.

09:02 - 67 cas en deux jours en Guyane

Proche du Brésil, probablement nouvel épicentre de la pandémie du coronavirus ces derniers jours, la région de Guyane enregistre près de 67 cas en 48h. Cela porte à 328 le nombre de personnes contaminées dans un territoire comportant un peu plus de 300 000 habitants. Par ailleurs, le nombre de personnes infectées par le virus a augmenté de 128 % sur les 14 derniers jours.

08:55 - Encore un peu trop tôt pour savoir si le déconfinement a changé la donne

L'épidémie de coronavirus recule depuis le début du mois d'avril environ, avec des hospitalisations et des patients en réanimation en baisse quasi constante depuis. Mais il est encore un peu tôt pour savoir si le déconfinement a changé la donne. Le temps d'incubation peut atteindre deux semaines. Des personnes qui auraient été infectées lors de la première semaine de déconfinement pourraient ainsi ne développer des symptômes qu'à la toute fin du mois de mai. Celles qui auraient été exposées cette semaine pourraient se déclarer entre le 1er et le 7 juin. Les autorités jugent donc qu'il est trop tôt pour avoir une vision claire de l'impact des mesures de réouverture progressive prises depuis le 11 mai.

08:51 - Des bilans très partiels tout au long du week-end de l'Ascension

L'épidémie de coronavirus en France continue-t-elle de ralentir ou est-elle en train de rebondir après deux semaines de déconfinement et deux week-ends de semi-liberté pour les Français, dont un grand week-end avec le pont de l'Ascension ? Difficile de le dire à ce stade. Les derniers chiffres du ministère de la Santé sont incomplets depuis vendredi, avec notamment une remontée des données des Ehpad reportée à ce lundi soir. Résultat : les données de mortalité n'ont pas été données par les autorités sanitaires.

08:46 - Le dernier bilan dans le cluster de Fleury-les-Aubrais

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'épidémie de coronavirus en France. Alors que le pays entre dans sa troisième semaine de déconfinement, une attention particulière sera portée aux indicateurs de progression du virus, mais aussi aux nouveaux clusters. Le dernier bilan dans le cluster de l'abattoir de Fleury-les-Aubrais (Loiret) a été livré par France Bleu hier soir. Il faisait état de 79 cas positifs, soit 10 de plus que jeudi dernier. Ces chiffres ont été fournis par l’Agence régionale de santé. Le travail doit reprendre aujourd'hui dans cet abattoir.
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Quels sont les nouveaux clusters du Covid-19 en France ?

Alors que le déconfinement a débuté lundi 11 mai en France, la fameuse seconde vague est redoutée. Si, pour l'instant, la levée des restrictions du confinement ne se traduit pas forcément dans les chiffres émanant des hôpitaux, des nouveaux foyers de contaminations, des "clusters", sont nés :
  • Nantes (Pays-de-la-Loire). Le centre d’hébergement de Mellinet, qui vient en aide aux personnes précaires, a détectée 16 cas positifs sur une centaine de tests puis trois autres lors d'une seconde série de tests effectués sur 81 autres personnes. Un autre cluster de type familial cette fois a été repéré Nantes, avec trois personnes testées positives dans trois familles différentes qui partageaient le même hébergement.
  • Grand Est. Huit nouveaux foyers de contaminations ont été identifiés dans la région Grand Est depuis le 11 mai. Quatre départements sont concernés : la Haute-Marne (un cluster), la Moselle (quatre clusters), le Bas-Rhin (deux clusters) et la Meuse (un cluster). Le nombre de cas par cluster s’étend de trois à seize maximum, a précisé Marie-Ange Desailly-Chanson, directrice générale de l’ARS du Grand-Est, lors d'une conférence de presse ce mardi 19 mai. A noter : parmi ces nouveaux foyers de contaminations, on en compte quatre dans des Ehpad, un dans un "établissement sanitaire", un dans "une structure d’aide sociale à l’enfance", un dans un "établissement médico-social pour personnes handicapées" et un dans une "emprise militaire".
  • Les Ulis (Essonne). Un foyer de travailleurs étrangers situé au Ulis, dans l'Essonne, a été identifié comme un nouveau cluster. Trois personnes ont été testées positivement au Covid-19 dernièrement, alors que ce foyer, qui compte 325 locataires, comptabilise désormais douze cas, dont deux morts, deux "chibanis" de 76 et 78 ans, indique France Bleu. Les cas contacts doivent être testés et isolés, a fait savoir l'Agence régionale de santé Ile-de-France.
  • Seine-et-Marne. Un nouveau cluster a été identifié ce mardi 19 mai au sein d'une communauté religieuse de Seine-et-Marne, après la découverte de quatre patients du coronavirus. Une campagne de dépistage a été lancée.
  • Val-de-Marne. Pour la première fois dans le département depuis le déconfinement, un cluster a été identifié. Neuf ouvriers du chantier de désamiantage du lycée Georges-Brassens, à Villeneuve-le-Roi, ont été testés positifs au coronavirus. Une grand campagne de dépistage a déjà été lancée.
  • Les Herbiers (Vendée). Après le site maître Coq des Essarts, une autre entreprise de l’agroalimentaire, l’abattoir de la Scabev, a été signalée comme un foyer, avec trois cas confirmés en début de semaine. Les 50 salariés de l’entreprise ont été dépistés mercredi 20 mai et ce sont désormais 11 salariés au total qui sont positifs au coronavirus, soit 8 de plus.
  • Fleury-les-Aubrais (Loiret). 79 personnes travaillant à l’abattoir Tradival, à Fleury-les-Aubrais, ont été contaminées, selon une information de France Bleu dimanche 24 mai. Les premiers résultats des tests ont été livrés vendredi 15 mai, après trois cas de contamination au Covid-19 signalés chez des prestataires de Tradival, auprès de l'Agence Régional de Santé (ARS). Au départ, une trentaine de personnes contaminées étaient recensées. Un chiffre qui a plus que doublé en quelques jours au fur et à mesure des tests.
  • Carmaux (Tarn). Trois cas préoccupants ont été découverts à Carmaux, dans le Tarn, au sein du groupe scolaire Jean-Moulin, la semaine précédent la reprise des cours. Il s'agissait d'un enseignant et de deux employés. 174 tests ont ensuite été menés. Deux autres cas ont été découverts ce qui porte le foyer à  cinq cas positifs au total.
  • Saumur (Maine-et-Loire). 20 personnes ont été dépistées positives au coronavirus au sein du centre hospitalier de Saumur, dont 20 patients et 5 membres du personnel, selon une communication du directeur de l’Agence régionale d’hospitalisation (ARS). Un foyer familial a aussi été détecté avec trois personnes testées positives. Elles avaient fréquenté le service de gériatrie du centre hospitalier.
  • Lannion (Côtes d'Armor). A Lannion un regroupement de cas a été identifié dans l'hôpital de la ville. 500 tests ont été menés et 50 personnes ont été identifiées comme positives, 27 professionnels et 23 patients, selon un bilan communiqué le 14 mai. Tous ces cas ont été hospitalisés ou confinés.
  • Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Un nouveau cluster a été détecté ce vendredi 15 mai après un signalement au sein de l'abattoir du groupe Kermené qui a été transmis le 13 mai à l'ARS par le Centre hospitalier de Saint-Brieuc, relatif à un patient diagnostiqué Covid-19. Ce dimanche, l'ARS annonce que 69 personnes sont positifs au coronavirus, soit 63 de plus après les 6 premiers cas détectés dans la semaine. L'ARS indique qu'une nouvelle campagne de dépistage se déroulera ce mardi.
  • Les Essarts-en-Bocage (Vendée). La Vendée est passée sous surveillance de l'Agence régionale de Santé après la découverte de plusieurs cas positifs dans une entreprise d’abattage de volailles, l’usine Arrivé (Maître Coq) située aux Essarts-en-Bocage. L’initiative de tester ces salariés avait été prise après la découverte de neuf cas positifs au sein de l'abattoir sur une durée de cinq semaines, à partir du 1er avril. Selon la préfecture, onze salariés ont été testés positifs, mais l'ARS n'a détecté "aucune chaîne de contamination au sein même de l’entreprise".
  • Clamart (Hauts-de-Seine). Un salarié d'un foyer pour jeunes travailleurs, contaminé au coronavirus, a provoqué un dépistage massif du personnel et des résidents. Selon les résultats des analyses tombées vendredi 8 mai, sept jeunes asymptomatiques ont été testés positifs au Covid-19 ainsi qu'un agent.
  • Chauvigny (Vienne). Quatre membres du personnel du collège Gérard-Philipe de Chauvigny ont été testés positifs au Covid-19, a fait savoir le directeur général de l'ARS de Nouvelle-Aquitaine samedi 9 mai. Un nouveau cas de coronavirus a été détecté ce mardi 12 mai dans la commune. Il s'agit d'une enseignante testée positive alors qu'un plan de dépistage a été lancé.
  • Loudun (Vienne). Un nouveau "cluster" à l'hôpital de Loudun, dans la Vienne, a été identifié. Vingt-trois cas de coronavirus, dont 13 parmi le personnel, y ont été recensés à l'issue d'une opération de dépistage réalisée sur 280 personnes dont les résultats ont été communiqués samedi 23 mai. 
  • Eglise-Neuve-de-Vergt (Dordogne). En Dordogne, un homme, atteint du coronavirus, a assisté à des obsèques dans la commune d'Eglise-Neuve-de-Vergt, fin avril. Au total, 127 personnes, issues de la communauté portugaise, ont été dépistées, et 103 résultats sont parvenus. Neuf cas de Covid-19 sont pour l’instant confirmés. Il n'y a aucun état grave, assure l'ARS Nouvelle-Aquitaine. 12 autres personnes liées à ce foyer ont été dépistées jeudi 14 mai. Les résultats se sont révélés encourageants : les tests sont tous négatifs.
  • Tours (Indre-et-Loire). Selon l’Agence régionale de Santé, un nouveau foyer de contamination au coronavirus a été identifié dans la résidence universitaire Grandmont, à Tours. Six étudiants de cette résidence ont été testés positifs, un septième est toujours en attente de ses résultats. "Tous ces étudiants ont été relogés par le CROUS Orléans-Tours, placés en isolement, et sont suivis par le service de santé universitaire", a précisé l’ARS dans un communiqué ce vendredi. Au total ce sont 183 personnes qui sont actuellement testées.
  • https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2462477-coronavirus-en-france-quelle-evolution-apres-le-long-week-end-de-deconfinement-les-chiffres/

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