C’est une information révélée par nos confrères du Point.
À ce jour, 13 femmes jihadistes françaises qui étaient détenues dans des camps sous le contrôle des Kurdes de Syrie (principalement al-Hol et Aïn Issa) sont présumées en fuite, notamment Hayat Boumedienne, l’ex-compagne du tristement célèbre Amedy Coulibaly, le terroriste de l’attaque de l’Hyper-Cacher en 2015.
Ce nombre représente 10 % des Françaises détenues en Syrie.
Ces éléments confirment l’incapacité des autorités locales à garantir la détention des jihadistes étrangers, que ce soit dans les prisons ou dans les camps, dans lesquels se produisent régulièrement des mutineries et des tentatives d’évasion.
Le principal risque est celui de la dispersion de jihadistes, qui pourraient soit renforcer les rangs d’organisations jihadistes en Syrie ou en Irak, soit tenter de rejoindre une autre terre de jihad, soit pour certains revenir clandestinement en Europe pour y commettre des attentats…
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