Critiqué par le Premier ministre, mis en garde par le ministre de la Santé, remis en question sur les plateaux TV, le professeur Didier Raoult a déployé son argumentaire devant le Sénat. Il réplique coup pour coup et précise ses attaques, sur le fond, avec les mêmes arguments qu’il défend depuis le début de la crise.
Le Pr Raoult remet en cause l’approche du gouvernement et pointe des responsabilités des décideurs politiques et médicaux dans ses réponses à la Commission des affaires sociales du Sénat. Le site GOMET :
– Sur le Conseil scientifique, pas au niveau, il pointe des membres au niveau de connaissances trop bas.
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Mais surtout, il attaque sa consanguinité avec uniquement l’Inserm et l’Institut Pasteur : ce groupe évolue dans un écosystème commun avec les directions locales de l’industrie pharmaceutique.
– Dans une situation épidémique qui débute, il faut tester tout de suite le maximum de personne. Ceci n’a pas été réalisé, car pendant un temps, les Centres nationaux de référence (présents au Conseil scientifique) considéraient que les Tests diagnostiques étaient d’une difficulté particulière, (ce qui ne correspond pas à la réalité) et qu’eux seuls pouvaient les faire. Quant aux recommandations, il est difficile de dire aux malades de ne pas se faire tester, ni se faire soigner avant de ressentir des difficultés respiratoires jusqu’au moment où ils seront en insuffisance respiratoire, une décision très dangereuse. Chez ceux qui avaient peu de symptômes, sans difficultés respiratoires, 65 % présentaient des lésions pulmonaires visibles au scanner.
– La chloroquine : manipulation de l’opinion sur le danger extrême de l’utilisation de l’hydroxy-chloroquine. Ces médicaments sont prescrits depuis 80 ans, il est probable qu’au moins 1/3 de la population a eu l’occasion de l’utiliser. En France, la CNAM rapporte que 36 millions de comprimés de Plaquenil 200 mg ont été distribués en 2019. La manipulation de l’opinion sur les risques de la chloroquine et de l’hydroxy-chloroquine témoigne d’une absence complète de contrôle de l’information raisonnée, basée sur la bibliographie. Le directeur de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) en est responsable.
– Conflits d’intérêts et scientific misconduct. Le Pr Raoult a déjà dénoncé les conflits d’intérêts des autorités médicales en particulier avec le laboratoire américain Gilead. L’équipe du Conseil scientifique rapporte des données sur le Remdesivir ou sur l’hydroxychloroquine qui au mieux sont maladroites, ou pire, manipulées. Il y a un problème capital de conflits d’intérêts sur la médecine en France. Comment bénéficier de financements massifs et se prononcer sur le choix thérapeutique pour les médicaments que l’industriel financeur produit.
– La position du ministère a consisté, sur les conseils du Haut comité de santé publique actuel, d’interdire la prescription d’hydroxy-chloroquine aux médecins généralistes. Des raisons mystérieuses ont voulu empêcher l’usage du médicament le plus utilisé dans le monde pour traiter le COVID. Ce mystère très français reste à élucider. Ceci décrédibilise les décisions de l’État dans une situation de crise quand les praticiens sur le terrain sont massivement en désaccord avec les autorités ; ce qui représente un danger pour l’avenir.
– L’essai Discovery est relié au Remdesivir utilisé seulement dans les formes graves du fait de sa toxicité. Il ne testait pas les formes au début, une erreur grave et une ignorance scientifique coupable sur la virologie.
– Le confinement n’a pas isolé les malades, ce qui a un intérêt certain, mais on a confiné tout le monde, ce qui consiste à enfermer des gens contagieux avec des non contagieux. Et il se passe ce qu’il s’est passé sur le Diamond Princess ou le Charles de Gaulle, voilà ce qu’est le confinement de tous sans Test préalable !
« La Science n’est pas une option« , selon l’instructif et accablant Communiqué de l’Académie nationale de Médecine sénile. L’Académie de Médecine a montré une forme très approfondie de l’idéologie anti-Raoult.
La propagande anti-Raoult réalisée par l’Académie de Médecine sur l’épisode de contamination des esprits et de propagation politico-médiatique du protocole du Pr Raoult est à la fois instructive et édifiante (de poulet). Pour mieux comprendre comment une telle flambée polémique anti-Raoult a pu passer pour des révélations de la science, il faut comprendre que le bal des hypocrites, c’est l’incurie de la caste hospitalo-universitaire anti-Raoult grassement subventionnée par le Big Pharma. Les clowns très médiocres de la caste hospitalo-universitaire corrompue et soumise au Big Pharma se prennent pour des autocrates certifiés en infectiologie anti-Raoult. C’est pourquoi le résultat du bilan du Big Pharma est proprement désastreux.
Pour la caste hospitalo-universitaire anti-Raoult, la crise du Covid-19 se paye par une débâcle.
Mais la vraie question est : Qu’est-ce que la médecine pour l’Académie nationale de Médecine ?
Il n’est pas simple de répondre à cette question, dans la mesure où, dans le monde entier, court une opinion selon laquelle la médecine serait une science. Et les débats ne portent que sur la question de savoir : Quelle doit être la méthodologie propre à cette discipline ? Pourquoi, donc, jusqu’à présent n’existe-t-il pas de théorie de la médecine ? La réponse à cette question réside tout simplement dans le fait qu’une telle théorie ne peut pas être construite car la médecine n’est pas une science, mais une sorte d’activité qui a recours à plusieurs sciences. À partir de là, on porte un regard différent sur ce que peut et ce que doit faire la médecine.
La médecine est une activité, une pratique et non une science, qui doit élaborer ses méthodes en collaboration étant subordonnée à plusieurs sciences. Avant tout, il faut abandonner l’attitude dogmatique et se dire que la médecine n’est qu’un élément d’un système plus complexe relevant des sciences sociales.
Si l’on se réfère aux observations médicales du passé, nous voyons que déjà aux siècles précédents, il y eut des cas mortels d’infections incurables, de cancers foudroyants, etc. Probablement, le Sida existait déjà, mais sa propagation n’avait pas des dimensions aussi monstrueuses qu’aujourd’hui. Autrement dit, la médecine en tant qu’ordre d’activité est essentiellement marquée par les problèmes humains.
Et l’évolution de la médecine sera déterminée par des problèmes sociaux. La révolution scientifique et technique apporte ce qu’on appelle les « maladies de civilisation« , c’est-à-dire la croissance intempestive des affections du système cardio-vasculaire, des allergies, des maladies psychiques, etc. Par conséquent, la médecine, dans son évolution, doit tenir compte, en grande partie, de ce facteur humain. Et se pose aussi et surtout le problème de l’alimentation industrielle. La médecine est devant une situation où un habitant de la planète sur quatre souffre d’excès de poids. Ce problème est étroitement lié à l’activité sociale de l’homme, à l’évolution de la science et de la technique, et aux processus politiques qui créent le chaos dans le monde.
C’est pourquoi la médecine, cette activité d’aspect scientifique, voit son évolution déterminée par des facteurs humains, par les progrès scientifiques et techniques et aussi par la désorganisation de la vie sociale.
Ainsi, l’évolution des sciences qui aident la médecine se fera en fonction de l’évolution de toutes les sciences car il est impossible d’imaginer une science de la médecine fusionnant des sciences aussi diverses.
Par conséquent, outre les recherches théoriques axées sur la connaissance des lois de la nature, la médecine doit se construire en tenant compte des facteurs humains et subordonner le caractère du progrès scientifique et technique à une médecine de l’homme dans son milieu. À ce propos, il faut parler d’un domaine de la médecine : la Santé publique. Il est clair que la Santé publique dans notre pays est diamétralement opposée à la réalité ! Cela se passe de commentaires quand on assiste à la tragédie du Covid-19.
Et cela est devenu notre affaire que nous devrons résoudre nous-mêmes en tant que citoyens !
Thomas Jefferson : Dès 1781, dans ses « Notes sur l’État de Virginie », Thomas Jefferson disait : « La « corruption » des gouvernements des hommes est une réalité quasi inéluctable, dont le peuple doit absolument se protéger, à moins que le peuple lui-même ne soit lui-aussi corrompu : Seule l’erreur a besoin du soutien des gouvernements » car « la Vérité se suffît toujours à elle-même« . Et il ajoutait : « Ne devrions-nous pas rendre justice à ce précepte et nous débarrasser de (nos) lois tyranniques ?… L’esprit qui souffle sur notre temps… est destiné à s’altérer. Nos dirigeants se laisseront corrompre et le peuple deviendra négligent… Nous avons commencé à descendre la pente… On trouvera de moins en moins nécessaire de consulter le peuple et de s’appuyer sur lui. On aura de plus en plus tendance à l’oublier et à mépriser ses droits. Il s’abîmera lui-même dans l’appât du gain et il ne songera même plus à s’unir pour faire respecter les droits qui sont les siens ». Force est de reconnaître qu’aujourd’hui, plus de deux siècles plus tard, ces « Notes » de Thomas Jefferson ont gardé, avec Macron, toute leur fraîcheur, toute leur vérité et toute leur actualité !
Pendant des millénaires, la médecine a été confondue avec la magie, et celle-ci avec la religion. Le médecin devin, prêtre et sorcier, faisait partie de ceux qui ont le pouvoir de communiquer avec les mystères de l’être humain et du monde. Devin, il pouvait connaître les causes cachées et en prédire les effets sur le cours de la maladie. Il pouvait influencer le cours de la maladie car il disposait des puissances supérieures, il écartait les mauvaises, obtenait la faveur des plantes et des forces bienfaisantes. Il connaissait les mots et les gestes qui commandent aux esprits et aux choses, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’homme malade.
La maladie a sa source dans les causalités mystérieuses de l’être humain et de ce qui l’entoure ! La médecine est originellement magique parce que telle est la forme naturelle de la pensée humaine, dans son état primitif. Mais elle n’est pas dénuée d’intuitions justes ni de pouvoirs thérapeutiques. La médecine a été ainsi jusqu’à l’avènement de l’ère scientifique qui ne représente que peu de siècles face aux milliers d’années d’évolution de l’humanité. Dans l’Occident chrétien, médecine et religion ont évolué séparément. Elles se sont séparées des théories magiques, en principe. Mais il n’est pas sûr que la religion y soit parvenue auprès des masses païennes, ni même qu’elle l’ait toujours voulu. Et alors, peut-on dire que la médecine en soit libérée ?
(librement adapté de Origines, position et perspectives de la méthode naturelle)
La médecine est malade. Au diagnostic porté par Ivan Illich dans son livre Némésis médicale paru en 1975, le « patient » a répondu en niant sa maladie. La médecine a usurpé le monopole d’interprétation et d’administration de la santé, du bien-être, de la souffrance, de la maladie, du handicap et de la mort, au détriment de la santé elle-même. Par santé, Ivan Illich entend le processus d’adaptation à la croissance, au vieillissement, à la maladie et à la mort enraciné dans la culture et la tradition des peuples. Prises en charge de leur naissance à leur mort, parfois même avant leur naissance, les populations perdent toute autonomie.
Se perdent alors l’art de vivre et de mourir qui se transmettaient de génération en génération.
La solidarité des communautés traditionnelles cède face à la solitude des individus, masse anonyme de « consommateurs de santé« . L’attaque d’Illich contre « l’expropriation médicale de la santé » a suscité la réaction hostile des médecins. Alec Patton, médecin à Birmingham, fut l’un des rares à juger bien fondées les remarques d’Illich. Parlant au nom d’une génération de médecins plus ancienne, Patton écrivit :
« Seuls les médecins les plus chauvins pourraient nier que les progrès de santé survenus au cours des derniers siècles résultent davantage de l’amélioration des conditions de vie, nourriture, eau, habitat, hygiène, éducation, que de l’avancée de la médecine avec laquelle ils n’ont pour ainsi dire rien à voir« .
Avant Raoult, on a voulu réfuter Illich. David Horrobin s’est chargé de le ridiculiser parlant d’un « jeteur de sorts dans la tradition classique de l’Ancien Testament : brillant et éloquent, séduisant et convaincant, extrêmement dangereux pour les intelligences moyennes« . Illich reprit l’idée « d’expropriation de la santé » avec la menace principale ne venant plus de « l’Establishment médical » mais de la quête de la santé et du bien-être. Un correspondant du Lancet se risqua à diagnostiquer chez Illich un « début de dégénérescence intellectuelle et l’apparition du syndrome de célébrité intellectuelle » ! (En anglais Tics, The Intellectual Celebrity Syndrom)
Illich a nettement distingué la médecine comme profession « libérale », qui met ses connaissances et ses compétences pour soigner la souffrance humaine, et la médecine hospitalo-universitaire comme idéologie dominante qui « décide des besoins de santé des hommes et transforme la terre entière en hôpital« .
La caste hospitalo-universitaire anti-Raoult joue le rôle de juge, de juré et d’exécuteur pour les vieux, les victimes sacrifiées de la crise du Covid-19, ou même de théologien, de prêtre et d’inquisiteur.
Pour reprendre l’analogie d’Illich, outrepassant sa fonction de « conseiller libéral », le médecin est mis au service d’une institution de contrôle sanitaire et social. Il unit ses forces à celles des idéologies politico-sanitaires LREM socialistes dominantes et s’attaque aux « problèmes de santé » de façon dominatrice.
C’est pourquoi la France va dériver vers un « État d’Urgence sanitaire totalitaire« , « l’État-Providence » et un techno-fascisme avec la dictature hospitalo-universitaire anti-Raoult « obligatoire dans un enfer planifié ».
(librement adapté de Petr Skrabanek , La fin de la médecine à visage humain et Ivan Illich, Némésis médicale, L’expropriation de la santé) Le même Petr Skrabanek, éditorialiste renommé du Lancet, a écrit avec James Mccormick : Idées folles, idées fausses en médecine :
« Le progrès de la science et l’accumulation des connaissances exigent que soient éliminés tous les dogmes et les fausses et mauvaises théories ! » La médecine exige que soient mis en question les dogmes et les vérités tenues pour acquises. Il plaide seulement pour l’esprit critique au sein même de la médecine.
Si les médecins admettent honnêtement leur ignorance, s’ils rompent avec certaines habitudes et s’ils adoptent une attitude rationnelle, ils peuvent, aidés en cela par les scientifiques, découvrir de nouvelles manières d’adoucir et d’améliorer la médecine. Les questions d’éthique et les relations entre morale et médecine s’efforcent de redonner du baume au cœur à tous ceux que la tragédie du Covid-19 aura troublés.
La pratique médicale exige des cours d’initiation au jugement critique en médecine. En petit comité, la discussion peut être libre, ouverte, détendue et amicale. C’est très propice à l’exploration de sujets souvent négligés par les programmes universitaires classiques : par exemple, la nature des preuves médicales, les supercheries dans l’exercice de la médecine, l’argent du Big Pharma répandu dans la médecine, l’éthique ou encore la médecine utilisée comme institution de police sanitaire servant à contrôler les gens.
L’Académie de Médecine : « La Science n’est pas une option ». La vérité scientifique anti-Raoult ne se décrète pas. Elle n’émerge pas du discours politique, ni des pétitions, ni des réseaux sociaux. En science, ce n’est pas l’argument d’autorité majoritaire (de la caste hospitalo-universitaire anti-Raoult) qui fait la loi. !?!
Le Conseil de l’Ordre préfère les médecins qui ne soignent pas ! Et pour l’Académie de Médecine : Il est toujours Urgent d’attendre : « C’est dans ce type de dérive que s’est fourvoyée la recherche de traitements médicamenteux actifs (du Pr Raoult) contre le Covid-19 : trop de précipitation dans la communication, trop d’annonces prématurées, pas assez de science (bureaucratique). La démarche scientifique exige du temps (alors que les gens meurent), de la méthode et de l’esprit critique. Il faut vérifier qu’une substance est efficace et s’assurer que ses avantages l’emportent sur ses effets indésirables, eu égard à la gravité de la maladie. Nécessitant des mois et des mois, l’essai thérapeutique contrôlé randomisé est la seule méthode permettant de répondre à ces questions avec un niveau de preuve élevé. Dans le cas de la tragédie du Covid-19, en l’absence de traitement susceptible de servir à soigner les malades du Covid-19, chaque médicament doit être comparé à un placebo. Ce choix est légitime en situation d’incertitude ! Et en Urgence ? Pourquoi ?
Le temps de la recherche et de la science n’est pas celui de l’immédiateté (des besoins des malades) des médias et des réseaux sociaux. En temps de crise, les croyances sont nuisibles et dangereuses.
Moralité : Le Pr Raoult doit surtout ne rien faire et s’astreindre à une communication prudente et responsable, ne divulguer que des résultats contrôlés et validés par les hospitalo-universitaire subventionnés par le Big Pharma et s’interdire de susciter de faux vrais-espoirs et de provoquer des réactions d’engouement injustifiées chez des malades en grand danger et dans le public. Face au Covid-19, l’Académie de médecine rappelle que la recherche doit s’appuyer sur des essais cliniques scientifiquement rigoureux et éthiquement irréprochables fondés sur des bases pharmacodynamiques et pharmacocinétiques solides coordonnées par des équipes nationales et internationales dans de grandes études multicentriques ! $$$ TAKAYCROIRE !
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