Ce n’est pas une baisse, ce n’est même plus un effondrement, c’est tout simplement la disparition du trafic aérien, et c’est un chiffe très important à retenir pour toutes réflexions futures aussi bien sur la situation économique que sur l’avenir, par exemple, de notre filière aéronautique.
ADP : le trafic aérien divisé par plus de dix en juin !!
« Le trafic aérien commercial a atteint à Paris au mois de juin 6,8% du niveau d’il y a un an, mais les aéroports d’Orly, rouvert à la fin du mois, et de Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG) ont enregistré trois fois plus de passagers qu’en mai, a annoncé groupe ADP mercredi.
Le trafic de Paris Aéroport est en baisse de 93,2 % par rapport au mois de juin 2019 avec 677.899 passagers accueillis, a indiqué le gestionnaire dans un communiqué. Ils n’étaient que 204.402 au mois de mai. Les vols domestiques sont en baisse de 84,4 % sur juin et les vols intra-européens de 95 %. Les pays de l’espace Schengen ont levé les restrictions de circulation entre États membres à compter du 15 juin.
Le trafic international (hors Europe) a lui aussi été fortement affecté en juin, avec une chute de 94,5 % par rapport à l’an passé. Le trafic avec les territoires outre-mer, où des liaisons sont maintenues au nom de la continuité territoriale, a été en baisse de 80,8 %.
Depuis le début de l’année, le trafic du Groupe ADP est en baisse de 57,5 % avec un total de 48,2 millions de passagers accueillis. Le trafic total du Groupe ADP est en baisse de 87,9 % par rapport à juin 2019, avec 2,8 millions de passagers accueillis dans l’ensemble du réseau de plus d’une vingtaine d’aéroports gérés par le groupe dans le monde.
En France, Groupe ADP a décidé d’engager des négociations avec les syndicats pour s’adapter à une activité réduite dans les prochaines années en raison de la crise due au coronavirus, avec pour objectif d’éviter tout départ contraint ».
C’est tout le secteur de l’aviation qui est en état de mort cérébrale.
La survie n’est liée qu’aux aides gouvernementales.
Ce qui arrive au transport aérien, aura des répercussions monumentales sur l’industrie du tourisme de masse qui suit la même pente que celle du trafic aérien. Pas d’avions, pas de cargaison de touristes et donc de dollars ou d’euros sur pattes.
Ce qui arrive à l’aérien et au tourisme à l’étranger risque aussi de se produire par exemple et au hasard pour l’industrie de la montagne et je ne suis pas persuadé que le ski et les stations survivent à la transition écologique en cours. Il y aura toujours des stations, mais certainement redimensionnées en terme de capacités. Un ajustement à la baisse, pas à la hausse !
Charles SANNAT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire