Au-delà du moratoire confirmé par le Premier ministre mercredi sur les nouvelles installations, dont le périmètre reste flou, le modèle des grands centres commerciaux en périphérie a déjà du plomb dans l’aile à l’heure du e-commerce.
L’annonce, a priori concrète, est arrivée en fin d’allocution du Premier ministre, dans un discours de politique générale plutôt axé sur de grandes orientations. «Pour lutter contre l’artificialisation des sols et promouvoir les circuits courts et les petits commerces, nous mettrons en place un moratoire pour l’installation de nouveaux projets commerciaux en zone périphérique.»
Quatorze jours plus tôt, Emmanuel Macron recevait en grande pompe les 150 participants de la Convention citoyenne. En page 293 de leur volumineux rapport, la proposition SL3.3 n’y va pas par quatre chemins : «Prendre immédiatement des mesures coercitives pour stopper les aménagements de zones commerciales périurbaines très consommatrices d’espace.» Le propos est plus incisif que celui du chef du gouvernement.
Et l’initiative ne fait pas partie des 3 propositions sur 149 retoquées par le chef de l’Etat. Tous les espoirs seraient donc permis. Notamment pour ceux, nombreux, qui plaident en faveur d’un rééquilibrage...
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