Le nombre de décès reste bas alors que le nombre de patients graves et modérés augmente. Une des explications: les hôpitaux et le gouvernement ont été plus vigilants envers les groupes à risque. L’augmentation potentielle de la charge hospitalière (d’environ 100 patients par semaine) inquiète les professionnels.
Une lueur d’optimisme au milieu de la crise sanitaire provoquée par la seconde vague Corona en Israël, le faible de taux de mortalité enregistré. En effet, une analyse menée par l’institut Clalit montre que le taux de mortalité en Israël durant la seconde vague est parmi les plus bas du monde. Il s’élève à 0.8 % aujourd’hui contre 2.1% lors de la première vague.
Alors que la politique de gestion de la crise sanitaire est critiquée de toute part, un domaine semble faire exception, la bonne gestion médicale de la population dite à risque. Bien que le nombre de personnes à risque atteint du virus corona ait doublé entre les deux vagues, c’est précisément sur ce groupe que la baisse du taux de mortalité du pays est la plus importante. L’amélioration de la qualité des soins et de la prise en charge en sont les principales explications.
Ce faible taux de mortalité s’explique également par le fort taux d’asymptomatiques qui ont été détectés lors de la seconde vague. Actuellement 70% contre 50% auparavant.
Cette tendance positive est néanmoins menacée à tout moment par l’augmentation constante du nombre de patients hospitalisés dans un état sévère et modéré. À ce jour, Israël compte 500 patients hospitalisés dont 300 dans un état critique. Ce nombre pourrait augmenter dans les semaines à venir à un rythme hebdomadaire de 100 malades supplémentaires.
Déjà certains hôpitaux s’inquiètent de l’augmentation actuelle de la charge hospitalière, ce qui rend de plus en plus difficile le traitement des patients. Si la hausse continue à ce rythme, la qualité des soins risque de se dégrader au risque de voir le taux de mortalité repartir à la hausse.
L’enjeu demeure donc plus que jamais la course contre la montre contre la corona. Les hôpitaux se préparent dès à présent à une telle éventualité et augmentent leur capacité d’accueil. Leurs efforts ne porteront leurs fruits, que si en parallèle, les consignes (port du masque, hygiène et distanciation) sont respectées par le public, si plus de personnel soignant bénéficie d’une formation et enfin SI le nombre de test reste élevé
Marine Nicolau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire