La France, façonnée par son climat tempéré et sa végétation verdoyante, anticipe-t-elle ce que pourrait provoquer le manque d’eau ? Cet été, “Marianne” se penche sur un enjeu vital, en explorant chaque semaine les solutions pour ne pas mourir de soif.
À mesure que le réchauffement climatique fait moins pleuvoir en été, tomber des trombes en hiver, réveille les plantes plus tôt de leur sommeil, et que le nombre d'habitants augmente, l'accès à l'eau risque de devenir un problème crucial pour les générations à venir.
Le confinement n'était pas sitôt terminé que les médias nous ont promis un été confit. Ils sont allés filmer les sols craquelés. Étant entendu que, sous la pression du réchauffement du climat, la France glisse vers le sud, que Marseille devient Alger, et Lyon, Barcelone, l'aridité allait menacer nos terroirs. Nous allions manquer d'eau, comme un triste pays pauvre.
Les sécheresses de l'été 2019, précoces, longues et répétées, ont laissé des marques de sel dans nos esprits. La sensation d'avoir bientôt soif. Qu'en est-il en ce début d'été ?
Le risque de sécheresse est indéniablement élevé. Parce qu'il a fait trop beau ce printemps : comme en consolation du confinement, il n'a pas plu pendant toute sa durée. La Belgique, le Nord et le Pas-de Calais ont été sans eau tout le mois de mai.
À la station météo de Lille-Lesquin, le déficit pluviométrique a atteint 93 %. Toutefois, « pour cet été, on sait qu'on a un matelas, les nappes [phréatiques] , qui se sont rechargées à l 'automne », explique Michèle Blanchard, climatologue à Météo France.
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