samedi 18 juillet 2020

Yémen: les derniers Juifs du pays persécutés par les rebelles houthis (journal égyptien)

Illustration - Un juif yéménite arrive au centre d'immigration de la ville de Beer-Sheba, en Israël, après une opération secrète d'Israël au Yémen, le 21 mars 2016




Le groupe rebelle se livrerait à un véritable nettoyage ethnique
Le groupe rebelle Houthi au Yémen a arrêté des Juifs dans le district de Kharif, du gouvernorat d'Amran au nord-ouest de Sanaa, dans le cadre de ses efforts de "nettoyage ethnique" et de "pillage de divers groupes ethniques", selon le quotidien égyptien Al-Mesryoon.
Des sources locales à Kharif ont indiqué au journal que les Houthis avaient rassemblé les Juifs et les avaient emprisonnés dans le but de les pousser à quitter le Yémen.
Ils les auraient également forcés à signer des engagements de vente de leurs maisons, de leurs terres et de leurs biens aux dirigeants houthis.
Les rebelles auraient par ailleurs persécuté les quelques autres Juifs restants au Yémen en leur coupant l'eau et l'électricité, et en les empêchant d'acheter de la nourriture. Le groupe rebelle utilise des pratiques similaires contre les Yéménites non-chiites, selon Al-Mesryoon.
L'ambassade du Yémen aux Etats-Unis a vivement condamné ces actes sur Twitter.
"Les crimes brutaux commis par les Houthis contre leurs compatriotes musulmans sont répugnants et ceux commis contre les Juifs yéménites sont tout aussi condamnables", a écrit l'ambassade. 
Peu de temps après la création de l'Etat d’Israël, 49.000 personnes, soit la majeure partie de la population juive du Yémen, ont été exfiltrées du pays par avion vers l'Etat hébreu, au cours d'une opération baptisée "Tapis volant". 
La plupart de ceux qui étaient restés ont également quitté le pays au fil des années, ne laissant qu'une poignée de Juifs qui ont refusé de partir.
La dernière immigration du Yémen remonte à 2016, à la faveur d'une autre opération secrète qui a permis à 17 Juifs yéménites de s'installer dans l'Etat hébreu. 
En 2017, le ministre de l'Information du Yémen, Moammer al-Iryani, avait déclaré que les autorités ignoraient tout de la situation des quelque 50 Juifs restés dans le pays.
Le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014, qui oppose aujourd'hui principalement les rebelles houtis soutenus par l'Iran, et les forces loyalistes portées par une coalition internationale, menée par l'Arabie saoudite. 

Kas, en Israël on ne force pas les minorités à vendre leurs biens. Par contre, un arabe qui souhaiterait loibrement vendre son bien à un juif se trouve menacé de mort par cette très pacifique autorité palestinienne.
ce qui me surprend c'est la volonté de ces quelques personnes de vouloir rester dans un pays hostile...et dangereux puisqu'en etat de guerre civile depuis 6 ans.. on sait qu'aujourd'hui, ils ne possèdent plus rien ou bien c'est insignifiant...ça me dépasse, ce refus de quitter un pays pareil.
Ils ont refusés de partir , dans les pays Arabo -musulman qui plus? est en guerre , leur sort est malheureusement scellé , a moins que , ,,,,,????14 juillet 2020 à 22:37
"Ils les auraient également forcés à signer des engagements de vente de leurs maisons et leurs bien". Ah bon ça ne se fait pas? ils ont du prendre exemple en Palestine la ou la pratique perdure depuis 70 ans. Arrêtez de chialer. ce que tu fait ont te fera tot ou tard.
Encore faut il qu ils soient d accord pour partir.

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