Pessah Chéni « le deuxième Péssah » (1ère partie)
Halakha No 1
En 2449 de la création du monde, les enfants d’Israël ont célébré le 1er Péssah, le 14 Nissan.
Ils ont immolé le Korban Péssah, mais pour cela, il fallait être pur de la souillure des morts.
Un petit groupe était impur et ils ont demandé à Moché «Pourquoi nous devons être exclu ? » Moché se tourna vers Hachem, qui a répondu « les gens qui étaient impurs pourrons faire le sacrifice le mois prochain – le 14 Iyar.
Références : Séfer Vayikra 11.
Lorsque le Temple existait, celui qui n’avait pas pu offrir le sacrifice de Pessah, parce qu’il ne se trouvait pas dans la situation de pureté adéquate par exemple : celle qui a eu un flux de sang, la Nidda, l’accouchée, celui qui a été en contact avec un cadavre ou avec des reptiles interdits ou se trouvait trop loin de Jérusalem pouvait offrir son sacrifice un mois plus tard, le 14 Iyar.
Références : Guémara Péssah’im 93 b, Le Taz section Orah Haim siman 429, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 429, Rabbi Yits’hak Yossef dans Yalkout Yossef section Ora’h Haïm Siman 131 et Siman 476
Halakha No 2
Pour Pessa’h Chéni pendant toute la journée on ne récitera pas les prières de supplications « Ta’hanounim ».
Références : Rabbi Yoël Sirkiss z.t.l dans le Baït Hadach Siman 131 Saïf Katan 7, Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi auteur du Tanya dans le Choul’han Âroukh HaRav dans son Sidour Chaâr Hakolel chapitre 11 Ot 18, Rabbi Yaâkov Haim Sofer z.t.l. dans Kaf HaHaïm Siman 131 Saïf Katan 98, Rabbi Yéchaâya Halévi Horowitz Chlah Hakadoch dans Derek Haïm Vétokhot Moussar, Rabbi Hizkiya DiSilva z.t.l .dans le Péri H’adach Siman 131 Saïf Katan 7, Rabbi Mordékhaï Margaliot dans z.t.l Chaâré Téchouva dans Chaâré Téchouva, Rabbi Haïm Ben Bénisty z.t.l dans Knesset Haguédola note du Beth Yossef Saïf Katan 12, Rabbi Israël Yaâkov Élgazi z.t.l dans Chalmé Tsibour page 151 folio 3, Rabbi Mordékhaï Zéèv Ségal z.t.l dans Maguen Guiborim Elef Hamaguen Saïf Katan 18, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans le Yalkout Yossef Halakhot Néfilat HaPaïm Siman 131, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans le Yalkout Yossef volume 1 page 131 Saïf 36 voir les notes du Chéérit Yossef Volume 3 page 235 et Yalkout Yossef volume 2 page 430, Rabbi Yéhyiel Mickal Epstein dans son Aroukh HaChoul’han section Yoré Déâ Halakhot Avélout Siman 401, Rabbi Abraham David Wahrman z.t.l. de Voutchatch dans Echel Abraham sur Choul’han Aroukh Siman 131 et Siman 493, Rabbi Tsvi Cohen Chlita dans son Séfer Ben Péssah LéChavouôt chapitre 7 Ot 18, Rabbi Yaâkov Âmdine z.t.l dans son Sidour Yaâbets Chaâr HaYéssod seder Hodech Iyar, Rabbi Yossef Téomim z.t.l dans le Péri Mégadim Ora’h Haïm Siman 131 ot 7, Rabbi Zéèv Wolf Layter z.t.l dans Responsa Beth David section Ora’h Haïm Siman 53.
En souvenir de cette seconde occasion permettant d’effectuer une Mitsva aussi importante, ce jour est devenu une fête, nous verrons ensemble les lois qui s’y rapportent.
A partir du 30ème jour du Omer
A partir du 30ème jour du Omer, vendredi 8 mai 2020 celui qui n’est pas sûr d’avoir mentionné dans la Amida “Morid Hatal” étant donné qu’il y a eu 30 jours qui se sont écoulés depuis le premier jour de Péssah, on ne recommencera pas la Amida, on présume que la personne a pris l’habitude de dire Morid Hatal.
Références : Talmoud Babli de la Guémara Taânit page 3b, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choulhan Aroukh section Ora’h Haïm Siman 114 saif 9, Rabbi Israël Méir HaCohen z.t.l. dans son Michna Béroura section Ora’h Haïm siman 114 saïfs katans 40 et 41, Rabbi Yaakov Sofer z.t.l. dans le Kaf Hahayim section Ora’h Haïm siman 114 saïf katan 51, Rabbi Haïm Mordékhaï Margaliot z.t.l dans Chaâré Téchouva section Ora’h Haïm Siman 114, Rabbi Abraham ben Yé’hyel Dantziger z.t.l. dans son Séfer Hayé Adam klal 24 Ot 14, Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura siman 114 saif 9 saïf katan 17 note 23.
APHORISME DE RABBI RAYATS DE LOUBAVITCH
Péssa’h Chéni nous enseigne que « rien n’est jamais perdu : il n’est jamais trop tard ! Notre conduite peut toujours être rectifiée. Même celui qui est impur, quand bien même il l’a désiré, peut toujours se corriger. » Rien ne justifie le désespoir.
Chaque individu, quelle que soit sa situation, a toujours la possibilité de faire un saut en avant (Pessah = traduction littérale sauter) dans son service divin.
Références Hayom Yom du 14 Iyar
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