Est-on vieux à 65 ans ? A 70 ans ? La question est plus complexe qu’il n’y paraît. Une étude autrichienne encourage d’ailleurs à revoir la notion d’âge seuil pour la vieillesse.
Qu’est-ce que l’âge ? On attribue à Mark Twain d’avoir balayé la question avec élégance : « Age is an issue of mind over matter : if you don’t mind, it doesn’t matter. » En français, cela donnerait : « L’âge est un problème de l’esprit sur la matière : si vous n’y prêtez pas attention, cela n’a pas d’importance. » La traduction perd un trait d’esprit subtil pour les anglophones, mais le fond reste tout aussi valide. N’est-on pas véritablement vieux que si l’on se sent vieux ?
La barrière des 65 ans : obsolète ?
Mais c’est sans compter l’administration et les statistiques, qui veulent tout étiqueter, vieillissement compris. L’âge seuil de la vieillesse a donc bien une définition officielle, adoubée par l’ONU. Ou plutôt deux définitions, qui n’ont pas les mêmes implications démographiques.
Qu’on enrobe ou non la question sous le terme politiquement correct de « seniors », les Nations unies utilisent un âge à partir duquel nous faisons – ou ferons – partie des personnes âgées : 65 ans. Cette population représentait en 2019 la bagatelle de 703 millions de personnes, un nombre qui devrait doubler dans les trente ans à venir. Mais l’ONU commence à envisager d’autres définitions de l’âge.
« Traditionnellement, les Nations unies et la plupart des chercheurs ont utilisé des mesures et indicateurs du vieillissement de la population ..
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