La musique dans ces 3 semaines douloureuses (Ben Hamétarim). Partie1
Nous allons étudier ensemble les Halakhot concernant la musique dans ces semaines douloureuses.
Il est important de rappeler, concernant les lois des 3 semaines et de Tichâ Béav, comme pour les lois de deuil, il y a beaucoup de coutumes, personnellement, je vous rapporte les Halakhot selon l’opinion du Rabbi Obadia Yossef z.t.l., si vous avez des coutumes interdisant ce que le Rav z.t.l. permet, respectez vos coutumes, par contre, si vous n’en n’avez pas, il est bon de suivre les lois que je vous envoi.
La musique dans ces semaines douloureuses :
Halakha N°1
Pendant la période de Ben Hamétsarim du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av au soir, a priori on ne doit pas autoriser les mariages, les danses, l’écoute de la musique à la radio sur cassette ou sur disque.
Certains décisionnaires permettent d’écouter des chansons douces, non accompagnées d’instruments de musiques (chants a Capella), comme des prières ou autres car l’interdiction est : si la musique provoque la joie ou la danse.
Il est recommandé (et non interdit) que l’on puisse reconnaître que ce sont des voix humaines et non des voix d’imitation d’instruments de musique.
Références : Guémara Chabbat page 151a, Rabbi Moché Bar Maïmone z.t.l dans le Rambam Halakhot Taâniyot Chapitre 5 Halakha 14, Rabbénou Achèr z.t.l. dans le Tour Siman 560, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Ora’h Haim Siman 560 Saïf 13 et dans le Siman 493, Rabbi Yoël Sirkiss z.t.l dans le Baït Hadach Siman 560, Rabbi Abraham Gombiner z.t.l dans le Maguen Abraham Siman 493 Saïf Katan 1 et Siman 551 Saïf Katan 10 et Siman 560 Saïf Katan 9, Rabbi Yéhyiel Mikhal Halévy Epstein z.t.l dans Aroukh Hachoul’han Siman 560 Saïf 2, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yéhavé Daât volume 6 Siman 34 et volume 3 Siman 30 et dans H’azon Ovadia sur les Halakhot de Yom Tov page 258, Rabbi Its’hak Yossef Chlita Yalkout Yossef Halakhot Moâdim pages 527 à 587, Rabbi Binyamin Hotta Chlita Ki Ba Moëd Taânit page 31, Rabbi Chlomo Louria le MaHarchal z.t.l. dans son Responsa Yam Chel Chlomo de la Guémara Guitine volume 1 page 17, Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans son Responsa Iguérot Moché section Ora’h Haïm volume 1 Siman 166, Rabbi Éliézer Yéhouda Waldenberg dans son Responsa Tsits Eliézer volume 16 Siman 19 et volume 15 Siman 33, Rabbi Chmouël Halévy Wosner z.t.l dans son Responsa Chevet HaLévi volume 1 Siman 189 et volume 8 Siman 127 et dans le volume 2 Siman 57 et dans Elé Hem Moâday volume 4 Siman 96, Rabbi Yaâkov Weiss dans son Responsa Minhat Yits’hak volume 1 Siman 111, Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbakh z.t.l dans le Responsa Ben Péssah LéChavouôt chapitre 15, Rabbi Hay Gaon z.t.l. et la plupart des Richonim à condition que ce soit LéChem Chamaïm, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita Yalkout Yossef Halakhot Moâdim pages 527 à 587, Rabbi Eliezer Mélamed dans Péniné Halakha dans Zmanim chapitre 8 Halakhot 4, 5 et 6,
Une personne qui est un peu triste n’est pas autorisée à écouter de la musique, mais si elle souffre d’angoisse, elle sera autorisée à écouter de la musique (musique de Torah) jusqu’à Roch Hodech Av.
Un malade des nerfs sera autorisé même le jour de Tichâ Béav à écouter de la musique.
Références : Rabbi Ben Tsion Aba Chaoul z.t.l dans Or Létsiyone volume 3 Perek 25, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd lois des 3 semaines page 33 Saïf Katan 75, Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbakh z.t.l dans Halikhot Chlomo page 361, Responsa Divré Chalom Volume 4, Piské Halakhot Ot 80, Rabbi Eliezer Mélamed dans Péniné Halakha dans Zmanim chapitre 8 Halakhot 5 et 6.
Halakha N°2
Il est permis de faire écouter de la musique à une personne malade même en bonne santé pour lui remonter son moral.
Références : Rabbi Ben Tsion Aba Chaoul z.t.l dans Or Létsiyone volume 3 Perek 25, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd lois des 3 semaines page 33 Saïf Katan 75, Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbakh z.t.l dans Halikhot Chlomo page 361, Responsa Divré Chalom Volume 4, Piské Halakhot Ot 80.
Il est permis de laisser la musique du téléphone, ou un disque téléphonique, un air de musique dans le bus ou le métro ou un cours avec un fond musical, mais celui qui s’en abstient, que la bénédiction repose sur lui.
Références : Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd, page 32 a reçu l’approbation de Rabbi Achèr Weiss Chlita auteur du Minhat Achèr, Rabbi Yossef Chlomo Auerbach z.t.l. dans Achré Aïch, Saif 27.
Aphorisme
Pleurer a toujours été un moyen de sortir les choses profondément enfouies.
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