Pourquoi se confiner dans le métro quand on peut pédaler au grand air ? D’autant que les beaux jours arrivent ! Avec le coronavirus, les disciples du vélo sont chaque jour plus nombreux, de nouvelles pistes cyclables apparaissent, les opinions changent chez de nombreux élus franciliens. La petite reine enfin couronnée ?
La crise sanitaire aura eu au moins ceci de positif : encourager les citadins à se mettre en selle, et les collectivités locales à passer au pignon supérieur dans la transition vers les mobilités douces. S’il est encore prématuré de tirer des conclusions tranchées, il est des signes qui ne trompent pas.
En amont du déconfinement, la mairie de Paris a enregistré un doublement des demandes de subventions pour l’achat de vélos (l’aide peut aller jusqu’à 400 euros pour l’achat d’un vélo à assitance électrique et 1 200 euros pour les vélos cargos à usage professionnel).
Et dès le 11 mai, malgré une météo pluvieuse, on comptabilisait 80 000 sorties à vélo dans les rues de la capitale, puis 115 000 le lendemain, soit un niveau de circulation supérieur à celui d’avant le confinement (100 000 sorties par jour).
L’association Paris en selle mise même sur une multiplication par deux ou trois de la nuée de pédaleurs pour la période à venir.
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