dimanche 10 mai 2020

Pompeo visite Israël le jour du passage de serment...


Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo doit effectuer une courte visite en Israël le 13 mai, mettant fin à une pause dans ses voyages internationaux en raison du coronavirus. Il rencontrera à la fois le Premier ministre Binyamin Netanyahu, un vieil ami, et Benny Gantz, le nouveau «Premier ministre alternatif», le jour où le duo prendra ses fonctions de co-chefs d’un gouvernement national d’unité. La visite est clairement un geste de soutien américain. Le premier haut responsable étranger à se rendre en Israël depuis l’épidémie de coronavirus sera, comme ses hôtes, d’abord testé pour le virus, effectuera des gestes barrière, sera masqué et respectueux des distances sociales.

Pompeo devrait largement parler de la réactivation du plan de paix du président américain Donald Trump au Moyen-Orient, des «actions malveillantes» de l’Iran dans la région et de la coopération dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Ce faisant, il jettera sans aucun doute un premier regard curieux sur la nouvelle programmation israélienne, disent les sources de DEBKAfile, et rendra compte à la Maison Blanche de ses impressions. Pour la première fois sous le long règne de Netanyahu, son gouvernement ne sera pas composé exclusivement de ministres de droite ou religieux; certains comme Gantz, sont centristes ou de gauche comme certains membres de son parti et quelques membres travaillistes.
Le visiteur tentera sans aucun doute de savoir si Netanyahu a l’intention d’annoncer l’annexion des zones de Judée, de Samarie et de la vallée du Jourdain dès le 1er juillet, comme le permet le plan de paix Trump et l’accord de coalition avec Gantz. Le plan de paix offre également aux Palestiniens un État indépendant par le biais de la démilitarisation, ce qui a soulevé des objections et des doutes que Netanyahu s’y conforme, dans les cercles nationalistes à la droite du nouveau gouvernement.
L’accord de coalition stipule qu’Israël doit tenir compte de la stabilité régionale et des accords de paix existants lors de la poursuite de l’annexion. L’Égypte et la Jordanie, les deux seuls pays arabes à avoir signé des accords de paix avec Israël, ont exprimé de vives objections à cette mesure,  avec d’autres dirigeants arabes. Les deux pays ont développé une importante interdépendance de sécurité avec Israël et peuvent se contenter d’une rhétorique vigoureuse d’admonestation, pas nécessairement suivie d’effets.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ne s’en tiendra pas là. Il a présenté à l’exécutif de l’OLP un plan radical. Il veut du soutien pour sa décision de dissoudre l’Autorité palestinienne si le gouvernement Netanyahu-Gantz annexe un pouce de la Cisjordanie. En démantelant l’Autorité palestinienne, Abbas a l’intention de confier à Israël l’administration et la prise en charge de tous les besoins civiques de deux millions d’habitants palestiniens du territoire – santé, eau, économie, emplois, etc.
C’est à Netanyahu de décider s’il faut opter pour ce que beaucoup de ses partisans considèrent comme une occasion unique d’établir la souveraineté israélienne au cœur de l’histoire juive, ou de décider que les retombées internationales sont un prix trop élevé à payer et devoir attendre. une autre occasion.

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