"L'Iran se réserve le droit de répondre de la même manière, au moment opportun"
Abbas Mousavi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a affirmé jeudi que les infrastructures de son pays faisaient l'objet de "milliers de cyberattaques quotidiennes", qu'il a attribuées aux Etats-Unis.
"L'Iran se réserve le droit de répondre de la même manière, au moment opportun", a mis en garde M. Mousavi.
Le porte-parole iranien a cependant indiqué que les récents incendies qui ont frappé différents sites à travers le pays "n'étaient pas liés à une cyber-agression".
En revanche, "le gouvernement américain sera le principal suspect dès lors qu'il y aura une nouvelle cyberattaque menée contre l'Iran", a-t-il ajouté.
"Des milliers de cyberattaques sont menées quotidiennement contre nos infrastructures, ce qui n'est pas nouveau. La plupart d'entre elles n'ont aucun effet et sont contrecarrées par nos systèmes de défense avancés et sophistiqués", a-t-il conclu.
Dans le même temps, le journal koweïtien al-Jarida affirmait début juillet qu'une "cyberattaque israélienne" était à l'origine de l'explosion survenue sur le complexe nucléaire de Natanz, situé au sud de la capitale iranienne Téhéran.
Karimi Qudusi, membre du Comité de la sécurité nationale du parlement iranien, a pour sa part indiqué mercredi que l'explosion avait été "provoquée par une faille de sécurité".
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