Dans une lettre ouverte sur la maltraitance animale à La Réunion publiée en mars 2019 et envoyée par sa Fondation, Brigitte Bardot avait qualifié les Réunionnais de "population dégénérée", évoquant des "traditions barbares" envers les animaux et une "île démoniaque".
"Les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages", y écrivait-elle, accusant notamment les Réunionnais de se servir des chiens comme appâts vivants pour pêcher le requin, ou dénonçant les "fêtes indiennes Tamouls avec décapitations de chèvres et boucs en offrande à leurs Dieux".
Ses propos, condamnés par le gouvernement et de nombreux élus locaux, avaient poussé le préfet de La Réunion à saisir le procureur de la République. Plusieurs plaintes avaient été déposées contre elle. L’ancienne actrice avait présenté quelques jours plus tard des excuses, tout en justifiant sa colère contre ce qu’elle estime être le "sort tragique" des animaux dans l’île.
La militante de la cause animale a déjà été condamnée à cinq reprises pour incitation à la haine raciale, notamment pour des propos tenus contre les musulmans.
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